L’Algérie inexistante dans le classement mondial de l’intelligence artificielle
Par Houari A. – L’Algérie est absente du classement mondial de l’intelligence artificielle. L’indice mondial de l’intelligence artificielle s’appuie sur 143 indicateurs répartis en 7 sous-piliers : le talent, l’infrastructure, l’environnement opérationnel, la recherche, le développement, la stratégie gouvernementale et le commercial. Sept pays arabes et trois africains figurent dans ce classement élaboré par Tortoise.
L’Arabie Saoudite occupe la 22e place, suivie des Emirats arabes unis (36e), du Qatar (42e), de Bahreïn (50e), de la Tunisie (53e), du Maroc (57e) et de l’Egypte (58e). Quant aux pays africains, seuls l’Afrique du Sud (56e), le Kenya (60e) et le Nigéria (62e) répondent aux critères qui président au classement de ce premier indice des pays de référence en relation avec leur niveau d’investissement, d’innovation et de mise en œuvre de l’intelligence artificielle, décrite comme un «phénomène transformateur dans les affaires, le gouvernement et la société».
Les sept conditions qui sous-tendent le classement en question comprennent le talent, qui se concentre sur la disponibilité de praticiens qualifiés pour la fourniture de solutions d’intelligence artificielle, l’infrastructure qui se réfère à la fiabilité et l’échelle de l’infrastructure d’accès, de l’électricité, de l’Internet et aux super capacités de calcul. L’environnement d’exploitation traite le contexte réglementaire et l’opinion publique autour de l’intelligence artificielle, tandis que la recherche étudie l’étendue de la recherche spécialisée et des chercheurs et recense la quantité de publications et de citations dans des revues académiques crédibles.
S’agissant du développement, Tortoise juge les plateformes et d’algorithmes fondamentaux sur lesquels reposent des projets innovants d’intelligence artificielle, auxquels vient se greffer la stratégie gouvernementale étudiée sous l’angle de l’engagement des gouvernements en matière d’intelligence artificielle, des budgets alloués et ses stratégies mises en place. Enfin, l’aspect commercial analyse le niveau d’activité de démarrage, d’investissement et d’initiatives commerciales basées sur l’intelligence artificielle.
L’Algérie occupe, par ailleurs, les dernières places de tous les classements mondiaux liés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) à cause d’une gestion catastrophique depuis le début des années 2000. Une situation qui fait même rire nos voisins marocains selon lesquels le ministre des Affaires étrangères n’aurait pas pu prononcer son discours de façon normale lors d’une récente visioconférence, en raison d’une «connexion piteuse». Ce qui, vu la qualité calamiteuse de l’Internet héritée du «règne» du binôme Lachkhem-Feraoun sur le secteur des télécommunications, est largement vérifiable.
H. A.
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