L’Accord d’association conclu avec l’Union européenne est une capitulation

UE l’ex-président
L’accord de principe avec l’UE de «gagnant-gagnant» n’a de gagnant pour l’Algérie que le nom. D. R.

Par Mourad Benachenhou(*) – Abdelaziz Bouteflika, l’ex-président de l’Algérie, démissionnaire, mais non encore déchu, a-t-il violé son serment solennel, prononcé quatre fois, de défendre la souveraineté nationale ? On ne peut que répondre par un affirmatif sans nuances, à cette question, lorsqu’on analyse, en toute objectivité, et sans esprit partisan, l’orientation qu’il a donnée aux relations économiques internationales de notre pays telles qu’elles apparaissent à travers les accords signés sous ses ordres. Un seul traité constitue l’épitomé de cette politique de «capitulation» au double sens du mot.

Le refus de l’ex-chef d’Etat, refus quasi pathologique, de faire confiance aux Algériens, de mobiliser toutes les potentialités humaines et naturelles du pays et sa décision non ambigüe de mettre les relations économiques et diplomatiques internationales algériennes au service exclusif des intérêts vitaux de puissances étrangères, se retrouvent dans l’Accord d’association avec l’Union européenne, (UE) négocié, puis mis en vigueur le 1er septembre 2005 – il y a donc 15 années de cela – dans la précipitation, mais de manière réfléchie quant à son objectif contraire aux intérêts nationaux les plus vitaux.

Une victoire diplomatique à la Pyrrhus

La motivation première dans la rapidité avec laquelle cet accord a été «négocié», si on peut employer ce mot pour qualifier un exercice où une partie impose à l’autre à la fois ses conditions et les mots pour les exprimer, était, pour l’ex-chef d’Etat, de gagner une bataille diplomatique fictive, une victoire à la Pyrrhus, en fait, une défaite totale où la «reddition à l’ennemi» est totale, et sans conditions.

Cet accord, dont les motivations qui animaient l’ex-chef d’Etat algérien étaient contraires à son obligation constitutionnelle solennelle de défense de la souveraineté nationale, impliquait que les deux partenaires aient des structures de production, si ce n’est complémentaires, mais, du moins, suffisamment diversifiées pour que l’une ne soit pas exclusivement acheteuse et l’autre exclusivement vendeuse. Il se trouve qu’en fait ce traité ne pouvait alors être d’aucun bénéfice à l’Algérie, pour la bonne raison que celle-ci n’avait, à l’époque de la signature, rien à vendre d’indispensable à l’autre partie que cette dernière ne pouvait obtenir de nulle part que de notre pays.

Quelque quinze années plus tard, cette situation n’a pas changé d’un iota, sauf au détriment de l’Algérie, dont le potentiel de production a subi un coup mortel du fait de l’invasion de produits d’importation qui ont fait disparaître ou ébranlé de vastes pans de l’appareil de production national. Les statistiques commerciales de 2019 montrent que les importations de produits manufacturés et de biens de consommation en provenance de l’UE, qui ont connu au fil des années un coup d’accélérateur à la suite de la mise en œuvre de cet accord, représentent 44,30% des achats extérieurs de l’Algérie, pour un montant proche de 19 milliards de dollars, alors que notre pays n’a exporté que pour l’équivalent d’un milliard de dollars de produits hors hydrocarbures, dont la moitié sont des sous-produits des hydrocarbures.

L’ex-puissance coloniale a la part du lion dans les importations algériennes en provenance de l’UE, part qui correspond au quart de ces importations. Ces statistiques commerciales ne couvrent pas les transferts illicites de capitaux vers l’UE, tout comme les activités de services de toutes natures achetées à des entreprises de l’UE, y compris des activités d’audits comptables et de gestion, de gardiennage et d’organisation de foires et de conférences sur le territoire algérien, etc.

L’aide financière de l’UE, une subvention à ses propres entreprises

Quels que soient les mécanismes financiers (Meda I, Meda II, PIN ) programmes indicatifs nationaux) et autres – d’un montant ridicule par rapport au volume des importations algériennes – mobilisés par l’autre partie pour mettre à niveau l’appareil de production nationale, et effectuer d’autres actions au profit de l’économie algérienne, mais exclusivement au bénéfice de sociétés prestatrices en provenance de l’UE, et lui donner la capacité d’exporter autre chose que les hydrocarbures – qui ne sont pas partie de l’accord, comme dans tous les traités de libre-échange internationaux –, la marge de diversification entre les deux parties est tellement large qu’il est impossible qu’elle soit rétrécie dans le court terme au profit de l’Algérie.

L’aide financière européenne est en fait une aide à ses propres entreprises, le coup «du voisin qui veut bien vous prêter son arrosoir et vous laisser utiliser son eau à condition qu’ils servent exclusivement à arroser son jardin !» C’est un peu également celui qui est prêt à faire l’aumône à condition qu’il garde son argent pour lui.

Les produits «high tech» importés de l’UE : yaourt, fromage, moutarde, vinaigrette, parfums, bière, glaces à déguster…

Un Accord d’association est fondé sur le principe des avantages réciproques et du fameux principe de Pareto suivant lequel, dans les pires des conditions, même si l’une des parties tire moins d’avantages économiques que l’autre, elle n’en pâtit pas au point où sa situation se détériore au fil des années.

Il faut dire que ce principe minimal de justification de l’association n’a pas été prouvé. L’Algérie importe non seulement des produits qui, visiblement, dépassent ses capacités de production mais également des produits aussi peu «high tech» que les alcools de tout type, les parfums, les produits de beauté et d’hygiène divers, la moutarde, la vinaigrette et même, comble de l’absurdité, les glaces, les biscuits et même le pain !

Même les circuits de distribution nationaux se sont retrouvés parasités par ces importations de consommation, génératrices de super-bénéfices pour leurs importateurs comme pour leurs vendeurs en détail, au point où des activités commerciales strictement réglementées, comme les pharmacies, se sont transformées en boutiques de vente de ces produits importés au lieu de se concentrer sur l’écoulement, si ce n’est la fabrication, des produits dont ils ont légalement le monopole de la distribution.

Nouveaux acteurs politiques au profit des intérêts des puissances étrangères

Plus grave encore : les importations ont donné lieu à la création de puissants groupes de pression, appelés communément lobbies, mais essentiellement des hommes et femmes «entrepreneurs,» déclarés ou faisant commerce, à différents titres professionnels, de leurs affiliation tribales, régionales, familiales, etc. c’est-à-dire de leur influence politique pour renforcer la mainmise de leurs mandataires sur la politique économique du pays, et, en fait, sur toute sa politique car, hélas ! la sphère économique commande tout, y compris les critères de choix des responsables politiques dont on sait qu’ils ne passent que par le filtre de la cooptation sur la base de critères clandestins, certes, mais destinés essentiellement à assurer la pérennité du pouvoir de leurs commanditaires, eux-mêmes plus ou moins «achetés» par les lobbies au service d’intérêts étrangers.

Evolution plus dangereuse encore, des plumes mercenaires, pourvues de diplômes universitaires dont l’obtention a été payée par le généreux système national de bourses, ont été mobilisées pour fournir la base idéologique et l’argumentation destinées à faire croire à tout un chacun qu’en fait cette ouverture économique répondrait à la rationalité des lois du marché, qui ouvrirait la voie à l’opulence partagée, selon les principes énoncés par Adam Smith, l’écrivain écossais du XVIIIe, dans son fameux ouvrage La Richesse des nations et reprise avec plus de détails dans tous les manuels modernes de sciences économique ! Mais, hélas ! cette fameuse «main invisible» ignore l’histoire, les dimensions politiques complexes, tant internes qu’externes, et les relations de puissance entre les nations qui distordent les lois du marché et les mettent exclusivement au service des plus forts et des «mieux armés».

Des «braqueurs de banques» en guise d’entrepreneurs !

On se retrouve dans la situation encore plus absurde, qui n’est nullement le résultat des «mécanismes de marché, mais la conséquence du système de gouvernance interne, où «braqueurs de banques,» car c’est ainsi qu’on peut qualifier la classe des «entrepreneurs «algériens», utilisent les crédits obtenus auprès des banques publiques algériennes, non seulement pour maintenir la dépendance du pays à l’égard des fournisseurs étrangers des produits les plus banals mais, plus grave encore, pour transférer illégalement, et sous le couvert de ces importations, surfacturées de manière systématique et grossièrement exagérées, des capitaux algériens ; ces «braqueurs», loin de contribuer à l’enrichissement de l’Algérie et à son développement, financent la sauvegarde des pans des industries des pays de l’Union européenne et assurent la vitalité de leurs marchés immobiliers et la solvabilité de leurs banques.

Effectivement ces «braqueurs» ne portent pas d’armes, mais leurs sponsors en possèdent, et beaucoup ! Comme dit la fameuse devise des échecs : «La menace est plus forte que son exécution.»

Un pays «émergent» exporte, au vu et au su des autorités publiques algériennes, des capitaux vers le groupe économique le plus puissant du monde ! Certains mettent en cause l’environnement des affaires en Algérie pour expliquer les distorsions dans la structure économique de l’Algérie, qui favoriseraient les activités spéculatives d’importation au détriment des investissements productifs, qu’ils soient nationaux ou étrangers.

C’est là une «plaisanterie» pour ne pas employer un mot plus familier qui ne résiste pas à l’examen le plus superficiel. Comment expliquer l’émergence d’une classe de milliardaires, dont on ne peut nullement dire qu’ils ont tiré leur fortune «d’innovations destructrices», selon la fameuse expression de Joseph Schumpeter, l’économiste austro-américain (1883-1950) ?

S’il y avait tant à redire sur le climat des affaires, sur la bureaucratie, sur le fonctionnement du système bancaire, sur l’acquisition des terres, sur l’accès aux moyens de payements extérieurs, d’où vient donc toute cette richesse accumulée par une classe dont le moins qu’on puisse affirmer, sans risque d’être démenti, est qu’elle ne peut pas justifier son enrichissement-minute par des inventions qui auraient bouleversé la structure de la production algérienne.

On a également blâmé la règle du 51/49 pour le peu d’enthousiasme des investisseurs étrangers à l’égard de l’Algérie. Cette critique ne tient certainement pas la route, pour la bonne raison que l’ouverture à tous les vents du marché algérien rend les investissements de substitution à l’importation non seulement coûteux par rapport aux opérations commerciales, mais également inutiles : pourquoi investir dans un pays qui s’est engagé par traité international à acheter tout et n’importe quoi de l’étranger ?

On ne soulignera jamais assez, quitte à donner l’impression de se «répéter», que la classe d’entrepreneurs algériens tient plus des «braqueurs de banques» que des «capitaines d’industrie». Elle a un accès illimité tant à l’argent des banques publiques qu’aux réserves de changes, et bénéficie de la subvention, s’ajoutant aux autres aides étatiques mentionnées plus bas, et pas si cachées que cela, d’un taux surévalué du dinar par rapport aux devises étrangères ; et c’est là une des constantes dans les observations du FMI sur l’économie algérienne, contenues dans le rapport annuel commun, connu sous le nom de «rapport article IV» du nom de l’article du statut de cette institution exigeant de pays membres de fournir annuellement les informations sur leur politique monétaire et des changes et sur l’environnement économique nationale.

Le processus d’ouverture économique et de privatisation a échoué

La privatisation, dans des conditions plus que douteuses, de pans entiers de l’appareil de production public et privé, la libéralisation quasi totale des activités commerciales extérieures, la distribution généreuse des crédits bancaires, les exemptions et les exonérations de tous types accordées aux «entrepreneurs», sans compter les subventions aux salaires que sont les subventions au logement et aux produits de première nécessité, la répression des revendications salariales et la passivité du «syndicat» officiel, de même que l’effondrement du droit du travail, etc. ont été exploités par les «entrepreneurs algériens, pour accumuler les richesses, acquérir les biens de consommation de haute valeurs – voitures de luxe, bijoux, bateaux de plaisances –, se construire des palaces dignes de membres de familles régnantes, mener un train de vie somptuaire, investir dans l’immobilier dans les principales capitales européennes, acheter la complaisance des autorités publiques, non pour contribuer à accroître le potentiel de production nationale et à diversifier les exportations.

Bref, tels des requins en furie, ces «entrepreneurs» ont saigné à blanc le pays. On veut maintenant les aider à «blanchir leur argent mal acquis» sous le couvert de relance et de réforme de l’économie !

La «libéralisation» accentuée de l’économie, proposée pour guérir les maux économiques et sociaux du pays et ramener un peu de sérénité dans la sphère politique, apparaît comme un slogan douteux quant aux desseins qu’elle cache, au vu des résultats désastreux qu’elle a déjà produits.

On veut déverser des matières inflammables sous le couvert d’éteindre l’incendie qu’a créé cette «libéralisation à tous vents» et dont les résultats patents n’échappent pas à l’observateur le plus ignorant des arcanes de l’économie !

L’Accord d’association Vietnam-Union européenne : un accord gagnant-gagnant

L’exemple de l’accord signé en juin 2020 entre le Vietnam et l’UE met encore plus en relief l’inanité de l’accord du même type passé entre l’Algérie et le plus puissant ensemble économique du monde. On donnera ici simplement, et sans commentaires, le contenu résumé de ce récent accord, tiré d’un site internet : «Qu’est-ce que l’accord UE-Vietnam ? L’accord UE-Vietnam est un accord de libre-échange établi dans le but d’éliminer 99% des droits de douane entre l’Union européenne et le Vietnam. Ce pays d’Asie du Sud-Est a une croissance économique de 7% par an et est le deuxième plus grand partenaire commercial de l’UE dans la région, grâce à une exportation de ses marchandises vers le continent de 42,5 milliards de dollars en 2018 et une importation depuis l’UE de 13,8 milliards de dollars. Avec cet accord, l’UE augmenterait d’ici 2035 ses importations depuis le Vietnam de 15 milliards de dollars (principalement des équipements de télécommunications, vêtements et produits alimentaires) et ses exportations de 8,3 milliards de dollars  (principalement du matériel de transport, produits chimiques et agricoles». Il est également attendu la création de 14 000 emplois dans l’Union européenne pour chaque milliard d’euros exportés». ( https://fr.wikinews.org/wiki/Accord_UE-Vietnam_:_le_Vietnam_a_vot%C3%A9_l%27accord_de_libre-%C3%A9change)

En conclusion

Le mode de gouvernance de l’économie algérienne au cours de ces vingt dernières décennies a été caractérisé par la subordination des intérêts nationaux à des objectifs strictement personnels de la part de l’ex-chef d’Etat, qui apparaissent non seulement à travers l’exemple du mode de réalisation de la Grande Mosquée d’Alger, sujet traité ailleurs, mais encore plus clairement, à travers l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, accord qui reproduit le modèle des «capitulations» d’antan imposées unilatéralement par les puissances coloniales au détriment des intérêts de leurs «partenaires commerciaux» plus faibles.

On verra bien des bureaucrates des deux côtés prouver que l’Accord d’association entre l’UE et l’Algérie a eu des effets positifs sur l’économie algérienne, qui auraient contrebalancé ses effets négatifs et, plus spécifiquement, l’explosion des importations algériennes en provenance de cette entité économique et son impact négatif sur l’industrie nationale algérienne, mais la réalité des statistiques douanières tout comme de l’état de l’économie algérienne est là pour prouver le contraire.

Le blâme du caractère déséquilibré de cet accord doit être dirigé non seulement contre le chef d’Etat algérien précédent, qui tenait à gagner «à la Pyrrhus» une victoire diplomatique, creuse et ressemblant à un acte de reddition aux diktats de nos partenaires économiques les plus proches géographiquement, mais également contre la nouvelle classe des «entrepreneurs braqueurs de banques».

Cette classe de «prédateurs» dont les sources d’enrichissement sont des plus opaques, et qui ont non seulement rien prouvé quant à leurs capacités entrepreneuriales, dans le sens normal du terme, a plus fait pour rendre l’Accord d’association aussi nuisible que possible à la diversification de l’économie nationale que pour la libérer de l’emprise extérieure, et ont contribué à rendre cette association totalement perdante pour l’Algérie et totalement gagnante pour l’Union européenne.

On peut affirmer que le processus de privatisation a échoué, et que tout le raisonnement fondé sur les enseignements des partisans du libéralisme a été démenti par l’expérience algérienne et par le comportement de la classe des «entrepreneurs spécifiquement algériens».

On aurait pensé que, face à la concurrence étrangère, et sur la base du fameux principe ricardien des «avantages comparatifs» l’industrie algérienne allait connaître un bond en avant du fait du faible prix de l’énergie et de la main-d’œuvre. Mais les statistiques prouvent que notre industrie a reculé au cours de ces vingt dernières années, et que ce qui en reste ne doit sa survie qu’au fait que, d’une façon ou d’une autre, elle bénéficie des subsides de l’Etat, directs ou indirects, et qu’elle n’est pas allée vers plus de sophistication, plus de diversification à la mode coréenne ou chinoise.

On ne peut pas reconstruire l’économie algérienne sur des théories, transformées en slogans pour les besoins de la cause, dont les «missionnaires» utilisent l’analogie au lieu de partir de la triste réalité algérienne.

C’est une ineptie, au vu de la situation économique du pays, dont les causes et les conséquences profondes sont visibles au moindre des passants que de militer pour une grande ouverture et l’accélération de la privatisation.

Finalement, ce ne sont pas les arguments d’analogie qui vont remplacer une analyse sérieuse de la situation actuelle et laisser poindre l’existence d’une vision claire pour sortir le pays de cette existentielle. Faut-il le souligner ? Le Danemark n’est, hélas ! pas l’Algérie et il a, en fait, non seulement une économie autrement plus avancée et plus diversifiée que l’économie algérienne, mais également une législation progressiste du travail qui date de 1898, même si peu d’entre elles a fait l’objet de lois spécifiques, ayant obtenu l’approbation de ses structures parlementaires, excepté une loi-cadre ancienne et la loi généreuse de 1996 sur les conditions de licenciement des travailleurs. Au Danemark, comme dans tous les pays qui ont adopté le Code civil français, «le contrat vaut loi entre ceux qui y sont parties».

M. B.

(*) Ancien ministre de l’Economie, professeur titulaire des universités, auteur de dix ouvrages traitant de questions économiques et politiques algériennes.

 

Comment (28)

    SPICTOR-DI-TAHAR
    5 décembre 2020 - 15 h 14 min

    Monsieur M.B. je trouve votre communication juste et objective. Vos analyses sont claires, mais vous oubliez volontairement ou pas de préciser qui sont ces décideurs qui ont mis main basse sur l’économie de notre pays et ce depuis l’indépendance chèrement acquise en 1962 et même avant.
    Ces lobbys font tout pour soigner l’image de l’Algérie à l’extérieur et laisse le peuple vivre dans des conditions alarmantes dans tous les domaines, au point ou ils ont réussi à transformer la société et la rendre inculte et désespérée.

    BELAID Djamel
    5 décembre 2020 - 14 h 16 min

    Un superbe article, on ne peut que féliciter son auteur.
    En tant qu’observateur du monde agricole et en particulier des céréales, je souhaiterais faire une remarque. Selon les années sur 5 tonnes de blé français exporté 2 à 3 tonnes vont en Algérie. Les blés de la mer Noire viennent bouleverser le marché. Les céréaliers français sont aux abois. Le minimum d’un accord gagnant-gagnant serait que la partie française permette à l’Algérie des échanges entre les professionnels de la filière céréales. NOUS AVONS TOUT A APPRENDRE DE NOS HOMOLOGUES FRANCAIS tant du point de vue de la production, recherche, structuration de la profession, foncier, collecte que logistique. Un moyen d’apprendre est de renforcer les échanges entre les différents segments de la filière. Nos céréaliers et encadrements doivent aller en France pour des visites d’une semaine ou deux afin de s’imprégner des modes d’organisation en cours. Le bras armé des céréaliers est l’association FERT. Celle-ci devrait déléguer en Algérie pas moins d’une douzaine de permanents. Djamel BELAID. Ingénieur agronome.

    Anamar
    5 décembre 2020 - 12 h 47 min

    le libre échange favorise les pays exportateur comme la chine,ce que ne sera jamais l’Algérie(trot tard) qui doit se tourner vert sont marcher intérieur(43M) pour cela il faut supprimer tous les accord de libre échange! et mettre des droit de douane adaptable selon les produits et stopper toutes les importation inutiles(plastique chinois etc).
    ensuite il faut établir une politique de privatisation de toutes les entreprise d’État a des entrepreneur algérien(uniquement).
    l’État na pas a être une entreprise c’est pas son rôle ,il doit juste veiller au bon déroulement économique,
    des micro crédit sans intérêt pour les entrepreneur et petite entreprise doit être mis en place par la banque national,il faut que les entreprise crée des formation et forme les jeune des 14ans pour dynamiser l’économie il faut crée des emploi, et qui c’est qui les crée ? pas l’État! mais les patron et entrepreneur du peuple Algérien. si on agit de façon pragmatique en regardent la situation actuel et non fantasmer en agissent selon la réalité du terrain on pourrez mettre en place rapidement les solution efficace .

    ALLO ?!
    5 décembre 2020 - 0 h 28 min

    L’Europe nous colonise ! On ce rêveille !

    Brahms
    4 décembre 2020 - 23 h 59 min

    Abdelhaziz Bouteflika était le Cheval de Troie des Émirats Arabes Unis,

    En 1999, j’ai un ami en France qui m »a dit, celui – là, il va ruiner le pays. Un incompétent fini. Il ne sait rien, c’est un spécialiste en java, faire la bringue, corruption, bonnes tables et les tchatcha et les tchachis (discussion) sur des projets foireux qui n’amènent aucune plus value pour le peuple.

    Il a transformé l’Algérie en fromage où tous les pays viennent gratter quand ils ont des déficits à combler comme la Banque française Natixis. Il a tout vendu dans le pays allant jusqu’à brader le sous sol algérien à des multinationales françaises et chinoises. Il croyait qu’il était le propriétaire de toute l’Algérie, qu’il n’y avait que lui et que la guerre d’indépendance fut gagner grâce à lui.

    Ce mégalomane a été un désastre pour l’Algérie, il nous a bâtit un empire en carton. Il était tout le temps dans le moi je, il aimait les photos, les journaux, la lumière vers lui pensant vaincre des puissances étrangères alors que Jeff Bezos de chez Amazon a amassé une fortune de 200 milliards d’euros rien qu’avec le net.

    Ce Bouteflika nous a en réalité mis des sabots de 100 kilos aux pieds.

    Anonyme
    4 décembre 2020 - 20 h 09 min

    La trahison est une ligne qui ne s’affranchi qu’une seule fois dans une existence et Abdelaziz Bouteflika l’a déjà traversé en 1961. C’est en mercenaire aguerri qu’il a pris le pouvoir que ses maitres lui ont offert en 1999, (…)

    Anonyme
    4 décembre 2020 - 19 h 07 min

    En fin de compte ce sont les consommateurs Algeriens qui decident d acheter ou non les produits importes….et Si on lance une campagne a grande echelle …de produire et consommer Algeriens..le Made in Algerie doit etre booster au maximum ainsi on aidera nos entreprises petites et moyennes entreprises qui reserveront une partie de leur benefices pour se developper davantage …cela permettra aussi de combattre les speculateurs et les importateurs verreux…..Ils faut que l argent qu ils gagnent soit apres un effort d interet national….L accord avec l union europeenne peut etre mis en echec par les consommateurs algeriens parce qu il est a sens unique…oui pour un accord gagnant/gagnant mais non pour un accord a sens unique…le consommateur Algerien est roi…il decidera de booster les produits de nos agriculteurs..de nos PME et de nos industriels…QASSAMAN

    Anonymo
    4 décembre 2020 - 19 h 00 min

    Pour accélérer le développement économique il ne faut pas se fier seulement a a une stratégie. Il faut diversifier les stratégies. Quand est ce ces startup vont se développer et satisfaire le marche. Il faut donner un quota aux compagnies etrangeres a opérer en Algérie. Ces compagnies générent l’emploi, transfèrent la technologie et créent des modes de gestions pour les algériens a apprendre et a copier. Les compagnies surtout algériennes doivent être régies sous des lois comme protection du consommateurs et comment traiter avec lui lorsqu’il y a une dispute.

    awres
    4 décembre 2020 - 18 h 34 min

    Excellent article, mais je rappelle que l’auteur, ancien ministre, était favorable à un accord avec le FMI en 1993. Or le FMI, c’est l’UE, le capitalisme … J’espère qu’il a changé de vision économique. Nous aurions dû faire comme Mao : développer l’autarcie partout, au lieu de nous contenter de manger à la table des autres.

    Mustapha Merabet
    4 décembre 2020 - 18 h 10 min

    Si je me souviens bien, ce Mr Benachnou était le ministre de l’economie de Bouteflika durant le premier et une partie du second mandat, donc couvrant la periode de negociations avec l’UE et la signature du traité. Pourquoi n’a t-il rien dit a cette époque? Si en tant qu’économiste il voyait que ce traité était ce qu’il décrit dans cet article, il aurait du le dire bien haut et démissioner. Il aurait acquis une crédibilité certaine et ses écrits tel le present article auraient beaucoup plus de poids. A la veille du troisieme mandat, Mr Benachnou expliquait doctement que Bouteflika avait besoin de 5 années supplémentaires pour parfaire son travail de reconstruction et de modernization de l’Algerie. Et il vient donner des cours d’économie. …

      Ait Ali Rachid
      4 décembre 2020 - 20 h 32 min

      Erreur sur la personne. Mourad Benachenhou était ministre de l économie pendant exactement 6 mois et demi entre septembre 1993 et Avril 1994 , au temps du HCE présidé par Feu Ali Kafi et alors l Algérie était en état total de cessation de payement, Situation dans laquelle il n avait aucune responsabilité . Pour sortir de cette situation il fallait ré échelonner la dette extérieure algérienne, et les créanciers exigeaient la garantie du FMI. Celui qui était ministre des finances au temps de Bouteflika s appelle Benachenhou Abdelatif. Mourad Benachenhou n á occupé aucune poste de quelque nature que ce soit pendant les deux décennies du règne de Bouteflika et il a même écrit dés l année 2002 deux livres condamnant son mode de gouvernance et sa politique économique. Svp s informer avant de lancer des critiques visant une personne.

        Mr X
        5 décembre 2020 - 5 h 42 min

        Vous confondez Mourad et son cousin Abdellatif.

          Anonyme
          5 décembre 2020 - 7 h 55 min

          Le discours n’est pas le même. Mourad défends l’Algérie alors que Abdellatif défend le système…

    Anonyme
    4 décembre 2020 - 18 h 05 min

    Tous les économistes algériens , un tant soi peu imbibés d honnêteté intellectuelle et respectueux de leur «  Titre » d économistes savaient dès le début que cette ARNAQUE du Siècle était le début du plongeon dans les Abysses pour notre pays . Quand je discutais avec certains d entre eux , Prof d université , ils se dérobaient et trouvaient des prétextes indignes pour se TAIRE . Ma réaction consistait en ceci : «  Est ce Boutesrika qui vous a « offert » votre Diplôme ? ….
    On ne peut indéfiniment tout mettre sur les Arrivistes , les gueux et autres bougnoules qui ont réussi à squatter l État Algérien . Les soi disant » Zelites » , corrompues par Boutesrika ont une lourde Responsabilité dans les affres que nous connaissons jusqu à aujourd hui

      Mustapha Merabet
      5 décembre 2020 - 7 h 56 min

      Mr Mourad Benhachnou, je m’excuse pour vous avoir confondu avec le mercenaire de Bouteflika.

    Elephant Man
    4 décembre 2020 - 17 h 59 min

    Le capitalisme est mortifère, sans parler de françaFRIC.
    SABOTAGE.
    Tout est fait pour maintenir dans le sous-développement il suffit de voir comment cette même UE a dépecé la Libye et s’est accaparée ses richesses où sont passés les millards de dollars du gouvernement Libyen du Guide le Colonel Gueddafi Allah Yarhmou gelés en septembre 2011 par l’ONU qui ont « mystérieusement » disparu des banques occidentales et notamment de l’Euroclear Bank de Belgique entre 2013 et 2017…à moins que la réponse ne soit chez Sarkozy nettoyés au kärcher !
    En // je renvoie à l’excellent article de Mohamed K «Ce que l’Algérie veut changer dans ses accords avec l’Union européenne et @Lyes2993
    « On comprend pourquoi certains lobbyistes s évertuent en ce moment à décrédibiliser toutes les actions des Algériens….. pour empêcher la renégociation de tous les contrats passés dans la corruption et la prédation ! ».

    Hmed hamou
    4 décembre 2020 - 17 h 43 min

    [« Les produits «high tech» importés de l’UE : yaourt, fromage, moutarde, vinaigrette, parfums, bière, glaces à déguster… »]

    Ne soyons pas injustes ! On importe ces produits « high tech » européens pour juste équilibrer nos relations internationales .
    Ne pensez-vous quand même pas qu’avec une école et une société carburants depuis le tout début (de notre independence) aux produits « Low tech » importés en masse du moyen Orient (contribuant grandement et fraternellement à soulager et à eponger tous les excès et les excédents de l’intelligence de cette région du monde) : en y important par vraquiers entiers : enseignants, programmes scolaires, imams, idéologues, démagogues,…qu’on arriverait à faire du fromage ou du yaourt made at home ? Vous ne pensez quand-même pas que c’est en trayant (du verbe traire) des bœuf (même en s’aidant de machine à traire dernier cri, même made in Germany ) et même avec une recolte cumulée sur soixante ans (de traite acharnée et sans relâche), qu’on arriverait à produire une meule de fromage et encore moins du fromage « high tech » genre: gruyère suisse (élu meilleur au monde) ou le mondialement réputé parmigiano reggiano italien, … Pourtant pour faire un fromage (c’est pas ce qu’il y a de plus compliqué) , il suffit de traire une vache, pas forcément hollandaise (mais quand même pas un bœuf)…et laisser le temps et les moisissures faire le reste.

    Donc, si ce n’est pas avec un élevage de bœufs et de boucs (même de meilleures races) qu’on produit les meilleurs fromages, c’est sûrement pas avec école id des charlatans (fussent-ils les meilleurs de leurs spécialités) qu’on allait, comme on pouvait s’y attendre (sans être un génie), produire les meilleurs économistes, mathématiciens, biologistes ,… desThomas Edison, des Archimède, des Newtown, des pascal, des Descartes,…et donc des navettes spatiales ,…de l’intelligence artificielle et d’autre mayonnaise encore qui elle nécessitant un peu plus de doigté que pour faire le meilleur des fromages ! En d’autre terme ce n’est pas en faisant appel à sheik al ghazali et ses copains pour jeter les fondement de notre école qu’on deviendrait la Corée du Sud ni dans trente ans, ni dans trente millions d’années ( sachant qu’une grenouille à mis moins de temps pour évoluer en un tyrannosaure, T-rex ) !

    Et après on vient qualifier les victoires diplomatiques de mr Bouteflica de [  » victoire diplomatique à la Pyrrhus »]? À ce rythme, il ne faut s’étonner si un jour on nous apprenait que notre victoire arabe lors de la guerre des six jours n’en etait pas une, qu’elle n’était pas aussi éclatante que ça, comme on nous l’a toujours appris, mais juste une victoire à la Pyrrhus voire même carrément une défaite singlante (vue le supplément de terres perdues)… Et Nasser, qui avait donné son feu vert à feu fakhamatouhou Benbella pour déclencher notre révolution, d’après Dr mohamed Amine Belghit, se retournera dans sa tombe à la manière de notre cervelle se retournant dans notre boîte crânienne ou d’une meule de gruyère se retournant, pour acquérir arômes et maturité, entre les mains expertes d’un maître fromager…

    à l'attention de Monsieur Benachenhou
    4 décembre 2020 - 17 h 33 min

    Merci beaucoup pour votre contribution cher respectable Professeur Benachenhou ! Enfin un homme compétent qui parle objectivement de choses dont il sait de quoi ça retourne et qui éclaire sereinement, sans pédantisme et suffisance, les citoyens algériens, les lecteurs algériens sur les accords avec l’Union européenne. Deux petites remarques qui me viennent à l’esprit suite à la lecture de cet excellent article informatif :

    1/- je me demande pourquoi a-t-on peur de juger Bouteflika pour les fautes qu’il a commise en 20 ans de règne et sans considérer un seul instant le citoyen algérien (durant son dernier règne, sans compter celui qui a eu du temps de Boumediene, on l’oublie souvent). Le juger ne veut pas dire l’emprisonner nécessairement ou le faire parler car c’est trop tard il ne peut pas le faire, mais le jugement est nécessaire ne serait-ce que pour l’Histoire politique de notre pays !

    2/- je me demande pourquoi certains partis politiques que se soit les satellites du pouvoir ou ceux dits de l’opposition, ainsi que certaines personnalités politiques et certains journalistes s’offusquent de la dernière résolution de l’UE alors qu’ils savent très bien qu’elle ne fait qu’inviter l’Algérie à respecter ses engagements contenus dans des accords qu’elle a signé avec cette institution (ou même avec l’Onu) en matière d’engagement pour le respect des libertés individuelles et collectives, du respects des droits humains , du respect de la liberté d’opinion, de conscience etc… et que cette institution ne fait qu’inviter les institutions algériennes en général à respecter au moins notre Constitution. Quand elle parle « d’institutions », çà concerne aussi bien l’armée ainsi que tous les corps constitués, la justice, l’administration etc.. qui se doivent de respecter d’abord notre Constitution même si elle est imparfaite. Eh ben oui, on a signé des accords sur ces questions de liberté avec l’UE, il faut donc les respecter, point barre !

    M'hammedi Bouzina Med
    4 décembre 2020 - 17 h 22 min

    Pour faire bref, ce n’est pas l’accord d’association Algérie-UE en soi qui est la cause de la catastrophe économique nationale. Il est évident, et M. Benachenou le reconnait, c’est plutôt le « système » de gouvernance algérien qui gère le pays qui est en cause. D’ailleurs, l’accord contient des articles qui permettent aux deux parties signataires de réviser, rajouter des clauses et même de sursoir à son application le temps d’une nouvelle négociation. L’Algérie a , je crois, introduit une demande de révision de certaines clauses. Il faut être clair et reconnaitre que l’Algérie n’a pas pu ( et ne peut toujours pas) opérer les fameuses réformes structurelles économiques ( et politiques) pour à la fois libérer , au sens noble du terme son marché, moderniser son administration ( pour éradiquer la bureaucratie), investir massivement dans l’innovation, révolutionner son système éducatif etc. En fin, au vu de la situation actuelle ( sous production nationale, bureaucratie du moyen âge, système éducatif alarmant etc) l’Algérie ne peut équilibrer ses partenariats avec n’importe quel pays tant la structure de son économie est défaillante. Un pays qui ne produit pas encore ce qu’il  » mange » ne peut négocier d’égal à égal et encore moins en position de force.

    Anonyme3.
    4 décembre 2020 - 17 h 18 min

    La responsabilité est partagé entre Bouteflika ,les faux représentants du peuple qui sont les dipitis et surtout le silence dès patriotes intellectuels et politiciens.je me rappel comme disent chez nous durant la bahbouha el malia ,chaque semaine un premier ministre ou président européen débarqué a Alger avec une délégation de vendeurs de chocolats et du ketchup et envois leurs ministres pour signé dès contrats importants de nos richesses naturelles dans dès bureaux fermés 51/49 visible et un pour boire invisible pour chakib khellil et lès 40 voleurs .il reste l’espoir pour remettre nôtre pays dans lès rails juste qu’il faut juste choisir dès pays neutres et avec qui ont peu compter.on viens juste de voir comment un président que zaama était venu chez nous prendre un café et nous tendre la main comment pour être élu à fait tombé son masque et le parlement européen qui parle au nom d’une bande de vendus à un pays souverains d’une population Algérienne qui l’avait dit durant son original hirak haut et fort non à L’ingérence étrangère.

    Merrikh
    4 décembre 2020 - 15 h 35 min

    Analyse réaliste des 20 dernières années et son effet sur le court et moyen terme.
    Mais qui des années 80 qui ont vu l’établissement, petit à petit, des privations en commençant par l’autonomie des entreprises ? Les sociétés nationales ont été dépecées et « découpées » (pour être mieux gérées ?) au fur et à mesure jusque dans les années 90 avec les « grandes entreprises » comme l’ex SNS .
    Le bradage des années 90 est un vrai carnage et un grand crime, sans oublier les cadres innocents qui ont été emprisonnés (certains en sont morts parfois »suicidés ») dont une grande amie …
    Il est vrai que la parole « se libère aujourd’hui » d’une façon prudente, il n’en reste pas moins que des doutes » restent quant à l’action actuelle de la justice qui réalise pêle-mêle des opérations « mains-propres » contre le « résidu » de la bande (corrompus et corrupteurs) mais aussi des opérations contre des personnes pour lesquelles rien de tel n’a été prouvé (Gheddiri ou encore Benhadid …).
    (…)
    Un clan chasse un autre, ni plus ni moins, quelle que soit la politique économique suivie. On adapte le discours mais on suit les mêmes règles qu’avant :
    Plus grave encore : les importations ont donné lieu à la création de puissants groupes de pression, appelés communément lobbies, mais essentiellement des hommes et femmes «entrepreneurs,» déclarés ou faisant commerce, à différents titres professionnels, de leurs affiliation tribales, régionales, familiales, etc. c’est-à-dire de leur influence politique pour renforcer la mainmise de leurs mandataires sur la politique économique du pays, et, en fait, sur toute sa politique car, hélas ! la sphère économique commande tout, y compris les critères de choix des responsables politiques dont on sait qu’ils ne passent que par le filtre de la cooptation sur la base de critères clandestins, certes, mais destinés essentiellement à assurer la pérennité du pouvoir de leurs commanditaires, eux-mêmes plus ou moins «achetés» par les lobbies au service d’intérêts étrangers.
    Cela n’a pas vraiment changé !!!
    Concernant le Vietnam, s’il est vrai qu’il est devenu un pays fort (économiquement) et industrieux, il ne reste pas moins un pays de grande corruption surtout de la part des dirigeants du parti communiste ‘(parti unique).
    Voir : https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/Operation-mains-propres-contre-cadres-communistes-vietnamiens-2018-01-24-1200908449
    Le prix à payer (économie relativement prospère) pour les vietnamiens est l’absence de liberté et d’opposition politique … est-ce un modèle pour nous , je ne le pense pas.
    La Chine est une superpuissance économique mais elle a encore plus de dérives que le Vietnam.

    HAMDOULILAH ..
    4 décembre 2020 - 15 h 12 min

    Bouteflika n’a jamais travaillé pour son pays, il n’a d’ailleurs rarement travaillé pour un Salaire…
    Boutesrika a toujours travaillé pour 1 seule personne: Bouteflika, son Aura et son Ego….
    La Vérité et la Justice, non pas par Vengeance Stérile et anachronique contre qui que ce soit. Le mal est fait c’est trop tard….
    La Vérité est nécessaire non pour assouvir une Vengeance stérile, mais pour que PLUS JAMAIS, je dis bien PLUS JAMAIS, un Autocrate ou un Système ne puisse en toute Impunité DÉPOUILLER le Pays et mettre la Nation, son Peuple et son Avenir en DANGER.
    …………Enfin une Analyse sérieuse du Braquage de Banque et du sytème représenté par Bouteflika, sa Issaba et ses Complices Étrangers.
    Ou Comment un homme a cru pouvoir se donner une Image personnelle à l’Etranger guide par un Ego Surdimensionnés aux frais des Citoyens algériens,
    Les Braqueurs de Banque étaient là uniquement pour faire le job et lui assurer Protection et une Prestance Internationale factice avec une influence nationale achetée par la Corruption locale et internationale.
    On comprend bien pourquoi on tient à Protéger le personnage, lui et son Entourage en prétextant le respect pour un vieil homme à la fin de son parcours.
    C’est vrai, il est trop tard maintenant, Le mal est fait et les 20 ans ont permis au passage quelques changements..
    Nous avons besoin d’AVANCER vers l’AVENIR et Rattraper notre RETARD.
    Alors, soyons clairs, je le répète, La Vérité OUI, La Vengeance stérile et anachronique NON !
    Les hommes du Passé ne m’intéressent pas, l’avenir oui.
    Je pense que À. Bouteflika devrait pouvoir être Pardonné et amnistie pour laisser la place à la Vérité et de la transparence.
    Le plus important est que Toute la lumière soit faite pour éviter de refaire les mêmes erreurs à l’avenir.
    Je parle de lumière, pas de règlement de compte par des méthodes judiciaires,
    Le NETTOYAGE sera long y-compris le nettoyage des MENTALITÉS mais je suis confiant car le plus dur a été fait: ..
    Commencer le Parcours de GUÉRISON pour se tourner vers le FUTUR.
    Tahya ElDjazair

    Belveder
    4 décembre 2020 - 15 h 02 min

    Tout D abord il ne faut pas donner Le Baton pour se faire taper dessus puis pleurnicher
    De plus les fossoyeurs de l economie Algerienne ne viennent pas de L UE mais de ce pseudo FCE
    Les Algeriens veulent des visas.. dévérsé leur jeunesse en Europe sans contre partie
    enfin IL N Y aucun respect des droits intellectuel et morale au Pays du piratage
    cela dis ne concerne pas L algerie uniquement

    Anonyme
    4 décembre 2020 - 14 h 34 min

    Je viens juste de lire un article dans le journal français 20 Minutes , ou une journaliste Américaine du Washington Post a dénoncé macron car il voudrait donner aux écoliers musulmans de france un numero pour qu’ils soient identifie , un peu comme les nazis ferait aux juifs durant la guerre 39- 45 , personnellement je pense que l’Algérie doit déchirer cet accord qui n’est pas du tout a son avantage et se tourner vers d’autres horizons , usa , canada, chine , Russie, car cette union europ tout ce quelle cherche c’est a nous tenir en oxygène ou nous détruire, il est temps de mettre fin a cette tutelle et montrer les dents!

      Anonyme
      4 décembre 2020 - 17 h 08 min

      Cette journaliste a dit n importe quoi,elle a retiré son article faux sur toute la ligne….

      concentrons nous sur l'essentiel !
      4 décembre 2020 - 18 h 18 min

      Cher @ Anonyme 4 décembre 2020 – 14 h 34 min , il faut s’intéresser aux choses sérieuses et graves du monde et de son pays ! Laissons ces histoires d’islam et de religion en général à ceux qui n’ont rien à dire de sérieux ou de faire de la propagande malsaine ou à ceux qui ne font que dans la politique politicienne !

      Anonyme
      4 décembre 2020 - 23 h 14 min

      Extrait de l’Arrêté du 16 février 2012 portant création d’un traitement dénommé « répertoire national des identifiants élèves, étudiants et apprentis ». Source: Journal officiel électronique français

      « Il est créé un traitement de données à caractère personnel dénommé « répertoire national des identifiants élèves, étudiants et apprentis », dont la finalité est l’attribution d’un identifiant national (INE) à chaque élève, étudiant ou apprenti au moyen d’une procédure automatisée.
      Cet identifiant unique a vocation à faciliter la gestion du système éducatif et à permettre le suivi statistique des élèves, des étudiants et des apprentis.
      Le service statistique ministériel éducation, mentionné dans l’annexe du décret du 3 mars 2009 susvisé, est chargé de l’administration nationale du répertoire national des identifiants élèves, étudiants et apprentis.

      Où as-tu vu qu’il s’agissait de ficher les élèves « musulmans » de France?
      Avec des réflexions comme tu fais il n’est pas étonnant que les gaulois commencent à en avoir assez des zozos comme toi qui ne pensent qu’à les humilier et à les mépriser.

    Abou Stroff
    4 décembre 2020 - 14 h 34 min

    « L’accord d’association avec l’Union européenne est une capitulation » titre M. B..
    NON, monsieur! cet accord n’est pas une capitulation mais une mesure décisive et essentielle pour que les couches compradores (la marabunta qui nous gouverne) dominant le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation pérennisent leur domination sur la formation sociale algérienne.
    en effet, c’est grâce à cet accord que l’économie algérienne a été réduite à un pipeline sans robinet d’arrêt et à un réceptacle de toutes les fumisteries produites ailleurs.
    or, cette réduction de l’économie domestique à un pipeline sert, d’une manière remarquable, les intérêts bien compris de la marabunta qui nous gouverne.
    il n’y a donc ni capitulation, ni ammar bouzouar:
    la marabunta qui nous gouverne a bien manoeuvré (en signant l’accord en question) pour asseoir sa domination sans partage sur la formation sociale algérienne (l’accord a accéléré la transformation de l’algérien du moment en un tube digestif ambulant, entité amorphe qui ne peut point remettre en cause le système qui le réduit à un « moins que rien »)
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat indéniable qu’une partie de la issaba a été mise en prison par une autre partie de la issaba mais le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, malgré quelques couacs, domine encore la formation sociale algérienne.

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