La normalisation ravive le débat : le mur d’Al-Bouraq à Al-Qods est algérien

Netan Mur des Lamentations
Netanyahou devant le mur des Lamentations. Une hérésie politico-religieuse. D. R.

Par Mohamed K. – En décembre 2010, l’Autorité palestinienne rendait public un document attestant que le Mur des Lamentations à Al-Qods était un bien waqf appartenant à l’Etat algérien. Cette révélation avait fait réagir Washington qui avait rué dans les brancards pour crier à la souveraineté israélienne sur cette partie du mur de soutènement de l’esplanade du Temple, situé dans le quartier juif de la vieille ville d’Al-Qods.

Selon le document révélé à l’époque, le mur des Lamentations est un bien islamique appartenant au saint patron algérien Sidi Boumediene Al-Ghouth et une partie intégrante de la Mosquée Al-Aqsa. «Il n’a donc aucun lien avec les juifs et encore moins avec les sionistes», écrivait le journal palestinien Al-Watan. Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat sous Barack Obama, réagissait violemment par la voix de son porte-parole qui condamnait «vigoureusement» les propos du ministre palestinien de la Communication qui en avait fait l’annonce et les «rejetait totalement» car «erronés» et «constituant une grave provocation».

Le département d’Etat américain n’était pas le seul à réagir à cette information considérée comme une «tentative d’ôter la légitimité israélienne sur ce mur qui représente l’attachement des juifs à leur terre». Le président de la commission des Affaires étrangères du Congrès, Howard Berman, avait joint sa voix à celle de l’administration Obama pour «dénoncer vivement» l’annonce de l’Autorité palestinienne, basée sur des documents historiques authentiques, exigeant de cette dernière qu’elle rendît public un communiqué dans lequel elle devait se démarquer de la déclaration du membre du gouvernement palestinien tout en lui enjoignant de retirer toute référence à cette vérité historique sur les sites officiels palestiniens.

Le journal Al-Watan avait fait parler un historien palestinien qui avait confirmé que le mur des Lamentations est bel et bien une propriété musulmane offerte par Salah-Eddine Al-Ayoubi aux Maghrébins, dirigés par l’Algérien Sidi Boumediene Al-Ghouth durant la bataille de Hattin qui a eu lieu le 4 juillet 1187 près du lac de Tibériade, en Galilée, et qui avait opposé les armées du royaume de Jérusalem, dirigées par Guy de Lusignan, aux forces d’Al-Ayoubi qui remportèrent une victoire écrasante et leur ouvrirent les portes de la Palestine. Le professeur à l’université de Ramallah indiquait, par ailleurs, que «ce que les sionistes appellent le mur des Lamentations n’est qu’une hérésie politico-religieuse visant à justifier la destruction de la mosquée Al-Aqsa et sa judaïsation».

L’historien, interrogé par le journal palestinien, ajoutait que la Société des nations – l’ancêtre de l’Organisation des Nations unies – avait confirmé, le 30 juin 1930, que le mur en question était un bien musulman, une donation faite à perpétuité par Salah-Eddine Al-Ayoubi à Sidi Boumediene Al-Ghouth, laquelle résolution sera entérinée par la justice britannique.

Toujours selon l’académicien palestinien, le document faisant foi, daté de 1193, est conservé dans les archives des biens inaliénables d’Al-Qods. «Les preuves existent qui confirment que le mur des Lamentations et la partie ouest d’Al-Aqsa sont un bien waqf algérien», soulignait, enfin, le journal palestinien dont l’article circule à nouveau sur les réseaux sociaux, sur fond de normalisations en chaîne de pays arabes avec l’Etat hébreu..

M. K.

Comment (37)

    loklan
    23 décembre 2020 - 21 h 17 min

    L’ histoire est la suivante : Sidi Abou mediene, (s’ étant installé à Bejaïa et l’ ayant habité plus de 20 ans), parti de Bejaïa en 1187, de la Soummam plus particulièrement, avec d’ intrépides cavaliers pour participer au djihad au côté de Salah-din el Ayoubi lancé par celui ci pour récupérer Jérusalem. Cette levée de bouclier parti de Bejaïa et ayant fait boule de neige, s’ érigea en légion aux abords de Tibériade. A la suite de cette victoire et de l’ apport décisif des Algériens dans cette guerre, Salah-din El Ayoubi octroya des terres et des biens aux Algériens, devenu  » beb el Mgharba » porte des Maghrébins.

    Salim Samai
    23 décembre 2020 - 11 h 19 min

    In la Bible: Jesus s´adressant á Ponce Pilate dit: « Je (suis) ramene la Verite! » Pilate repond: « C´ést quoi la Verite? » Le monde vient juste de decouvrir les Fake News! Notre Cheikh La Fontaine le dit aussi:
    « Selon que vous soyez pauvre ou puissant…. » Vous corrigerez!

    Que faire?
    Trouver les ecrits et intenter des PROCES dans une COUR US ou on peut tout faire & ACHETER!
    Israel (avec la complicite US) est le Champion du Monde de l´Archeologie á Geometrie Variable!
    Emulons! « Dir Kifhoum! » au lieu d´insulter et de ne RIEN faire!

    Anonyme
    22 décembre 2020 - 18 h 46 min

    Dites moi qu’est ce qui n’est pas algérien ? On peut meme s’assililer a toute la planete.

    Un mur
    22 décembre 2020 - 14 h 27 min

    À entretenir et à refaire aux 50 ans au coût de dizaines de millions de dollars, non merci !

    Karamazov
    21 décembre 2020 - 18 h 22 min

    Le mur seulement ? Selon L’imam Ghafour de Guezgata il n’y pas que le mur qui serait algérien. Le cheval ailé aussi est algérien. Amounavi, si certains sont tentés, qu’est-ce qu’on ferait d’un mur de lamentation? Alors qu’un cheval qui vole à la vitesse de l’éclair , on pourrait le cloner , allah allah , et c’en est fini des misères de air-couscous .

    Anonyme
    21 décembre 2020 - 14 h 39 min

    D’après la Bible et le Coran, c’est Moïse qui guide le peuple hébreu depuis l’Egypte vers la « Terre promise » ( Palestine ). David et Salomon seraient parmi les premiers rois d’Israël.En 70 après J.-C., des juifs de Palestine se révoltent contre la domination romaine. Le général Titus réprime le soulèvement, saccage Jérusalem et détruit le second Temple. De cet édifice, il reste aujourd’hui le mur des Lamentations.

      Anonyme
      21 décembre 2020 - 15 h 14 min

      Je répète encore une fois que cette historiette du «  Mur des Lamentations » est une enieme falsification de l Histoire par les KHZARS Nazisionistes débarqués en Palestine dès les années 1920 avec la Complicité de leurs Élèves les Nazis d Allemagne et qui sera couronné par l Accord Haavara en 33 juste après la victoire du déchet Hitler à la chancellerie .
      Dès leur arrivée en Palestine sous mandat britannique ces Vermines ont commencé à créer des troubles en assassinant des Palestiniens et à CRÉER DE TOUTES PIÈCES ce Mensonge Ridicule du Mur des Lamentations . La justice Anglaise , ayant tous les Documents historiques relatifs à cette partie du moyen orient les a Déboutés de leur « demande » inique .

      Anonyme
      21 décembre 2020 - 15 h 23 min

      Quant à Moise ( ses) guidant les israélites en Palestine ,’………encore une falsification de l histoire . Les 12 sources dont parle notre saint Coran se situent dans le Sud de l la péninsule arabique . Et c est bien là que les 12 tribus descendants de Jacob ( sws) se sont en premier fixées avant de remonter vers le Centre et le Nord ainsi que redescendues vers le Yémen actuel .
      D ailleurs les tribus juives qui ont combattu notre prophète ( sws) , après des siècles de silence sont réapparues dans les coulisses du pouvoir depuis quelques 30 années en Arabie tayhoudite et autres micro….émirats artificiellement créés par le Sionisme Mondial dans les années 70 ….

        Anonyme
        21 décembre 2020 - 19 h 53 min

        Coran, sourate 17/104: « Et qu’avant les temps derniers, Il ramènera les Enfants d’Israël pour reprendre possession de leur Terre, les rassemblant de tous les différents pays et nations » … « Et nous disons ensuite aux Enfants d’Israël « Demeure en sécurité dans le pays (de la promesse): mais quand le second des avertissements viendra à passer, nous vous rassemblerons ensemble en une foule mélangée »…. « Et après lui, Nous dîmes aux fils d’Israël : « Habitez la terre, et lorsque s’accomplira la promesse de la vie future, Nous vous ferons revenir en foule »
        المائدة
        الآية 21:  » يَا قَوْمِ ادْخُلُوا الْأَرْضَ الْمُقَدَّسَةَ الَّتِي كَتَبَ اللَّهُ لَكُمْ وَلَا تَرْتَدُّوا عَلَى أَدْبَارِكُمْ فَتَنْقَلِبُوا خَاسِرِينَ « .
        عَنْ مُجَاهِد ، عَنْ اِبْن عَبَّاس :  » اُدْخُلُوا الْأَرْض الْمُقَدَّسَة « ؛ قَالَ : الطُّور وَمَا حَوْله . وَقَالَ آخَرُونَ : هُوَ الشَّام . .. عَنْ قَتَادَة فِي قَوْله :  » الْأَرْض الْمُقَدَّسَة  » قَالَ : هِيَ الشَّام . وَقَالَ آخَرُونَ : هِيَ أَرْض أَرِيحَاء . .. قَالَ اِبْن زَيْد فِي قَوْله :  » اُدْخُلُوا الْأَرْض الْمُقَدَّسَة الَّتِي كَتَبَ اللَّه لَكُمْ  » قَالَ : أَرِيحَاء . … عَنْ السُّدِّيّ ، قَالَ : هِيَ أَرِيحَاء . .. عَنْ اِبْن عَبَّاس ، قَالَ : هِيَ أَرِيحَاء . وَقِيلَ : إِنَّ الْأَرْض الْمُقَدَّسَة : (((دِمَشْق وَفِلَسْطِين وَبَعْض الْأُرْدُن

    Abdou Mlt
    21 décembre 2020 - 12 h 58 min

    Tout à fait Séhab,
    C’est notre mur celui de Sidi Boumediène un des plus grands personnages de l’histoire d’Algérie.
    Sidi Boumediène el tlemçani el djazaïri
    C’est notre mur et restera notre mur

    awres
    21 décembre 2020 - 12 h 38 min

    Le sionisme – la colonisation – ne prendra fin que lorsque le monde entier se sera rangé derrière Kamal Salibi et son chef d’oeuvre « La bible est venue d’Arabie », dans laquelle il démontre, je dis bien « démontre » que les Israélites sont originaires de l’Asir (sud ouest de l’Arabie saoudite) et qu’ils ont migré vers la « Palestine » actuelle dont ils ne sont nullement des indigènes. Les Khazars euro-asiatiques qui se sont convertis au Talmud (écrit de rabbins) dominent actuellement la planète par la finance, la banque et surtout la communication. Difficile de rétablir la Vérité, donc, sinon par la lecture !

    Abou Stroff
    21 décembre 2020 - 6 h 54 min

    « La normalisation ravive le débat : le mur d’Al-Bouraq à Al-Qods est algérien » titre M. K..
    je pense qu’un échange de bons procédés entre l’entité sioniste et la marabunta qui nous gouverne se réaliserait si nous échangions le mur, qui, apparemment, est algérien, avec la mosquée (conçue par les allemands, construite par les chinois et décorée par les marocains et les turcs) de boutef qui, effectivement n’a rien d’algérien.
    ainsi au lieu d’utiliser le grand minaret de la grande mosquée de boutef pour rejoindre le septième ciel, nous pourrions utiliser le « bouraq » (cheval ailé selon la mythologie en vogue) qui serait certainement plus confortable.
    PS: AP, s’il vous plait, ne censurez pas car, quand on plonge dans l’absurde, la seule façon d’en sortir est de pratiquer la dérision à outrance.

      aboukhrot
      21 décembre 2020 - 12 h 47 min

      aboussss… tu vas certainement te reconnaitre.
      de Sayyed Musavi Lari , problemes moraux et psychologiques
      L’homme d’esprit, dans la solitude la plus absolue, trouve dans ses propres pensées et dans sa propre fantaisie de quoi se divertir agréablement, tandis que l’être borné aura beau varier sans cesse les fêtes, les spectacles, les promenades et les amusements, il ne parviendra pas à écarter l’ennui qui le torture. Un bon caractère, modéré et doux, pourra être content dans l’indigence, pendant que toutes les richesses ne sauraient satisfaire un caractère avide, envieux et méchant. Quand à l’homme doué en permanence d’une individualité extraordinaire, intellectuellement supérieure, celui-là alors peut se passer de la plupart de ces jouissances auxquelles le monde aspire généralement.»

        Santa Claus
        21 décembre 2020 - 14 h 12 min

        moi, j’ai reconnu en toi  » l’homme doué en permanence d’une individualité extraordinaire, intellectuellement supérieure, celui-là alors peut se passer de la plupart de ces jouissances auxquelles le monde aspire généralement. »
        je sens que vous êtes doué d’une intelligence supérieure malgré le peu de neurones fonctionnels que vous semblez exhiber

    Anonyme
    21 décembre 2020 - 0 h 45 min

    Moi je leur en fait cadeau….je vais pas me battre pour un mur délabré!!! par contre pas touche à l Algérie….

    Nadir
    21 décembre 2020 - 0 h 07 min

    Avant que ça soit la propriété des ashkenaze c’était la propriété des musulmans et avant d’être la propriété des musulmans c’était la propriété des Romains et une construction romaine, le mure des lamentation n’a jamais était un mure juif ni des ashkenaze.

    Omar
    21 décembre 2020 - 0 h 05 min

    A ma surprise  » Bab Al Maghariba » est baptisé « Morocco gate » par les Sionistes .

      Merrikh
      21 décembre 2020 - 9 h 52 min

      Les marocains (et les israéliens) comme à l’habitude font de la manipulation par le truchement de maghrébin et marocain mots qui sont proches en arabe.
      Au 12 ème siècle le mot maghrébin (en arabe) désignait toute personne nord-africaine.
      L’Algérie n’a jamais voulu sur ce domaine, elle se trouve maintenant totalement isolée, alors que nous appelions depuis longtemps à être très présents en Palestine, Syrie, Liban et Jordanie, avec de nombreux palestiniens (et syriens) d’origine algérienne. L’Algérie pensait que notre « caractère révolutionnaire suffisait …
      Le lieu appelé « Place des moghrébins » (place des maghrébins) est connu et est historique. J’ai eu à donner la vraie définition en 2001 et les circonstances historiques de la création de la place dans une conférence sur la Palestine à Nancy. La traduction française avait été « Place des marocains » comme maintenant. Les marocains buvaient du petit lait mais étaient incapables de dire pourquoi cette Place s’appelait Place des Moghrébins. Depuis très longtemps j’avais observé que les citoyens algériens s’étaient désintéressés du Moyen-Orient (sauf les les islamistes mais il s’agit d’un autre Moyen-Orient) sinon un soutien de façade aux palestiniens. L’Algérie et ses citoyens ne peuvent plus rien quant à l’encerclement de leur pays et son isolement. Je viens de lire que le Nigéria a rompu son accord de principe sur le Népad (avec l’Algérie) que la CEDEAO s’est aussi détournée de notre pays, le tout sur un nouveau projet de route saharienne (gaz, route et même chemin de fer) passant par le Maroc !!!

    Hmed hamou
    20 décembre 2020 - 23 h 58 min

    @ Karimdz

    [« J’ignorais ce fait historique et quelle fierté d’être algérien. »]

    Eh ben félicitation. Vous être fière. Moi, j’avoue que j’en ai plutôt honte. Depuis soixanta on se dit avec la cause, dhalima aw madhlouma, et on ignore un fait historique aussi important!! On a un mur à entretenir preuve à l’appui, et on nous le savait même pas !
    Mais, mieux tard que jamais. Maintenant qu’on le sait, plus d’excuse, il faut faire kekchose, il faut se racheter. Il faut casser les tirelires pour solder les arriérés, consolider le mur pour le rendre pérenne et  » intombable » et surtout pour éviter que cela (l’ignorance de ce fait historique) ne se reproduise avec les générations futures …et pour ce faire, on doit tous adopter une pierre et lui envoyer des sous chaque mois sans faute,… Les plus grosses étant naturellement les plus chers, seront réservé pour les plus motivée, les plus fiers. Une bonne nouvelle pour vous non ? Parceque, nos frères Palestiniens ne vont pas garder notre mur gratuitement! Il faut payer, les travaux habituels, les frais de gardinage, les droit du sol,… C’est pas rien ! Et si nos frères des autorités palestiniennes ont brandi notre acte de possession en plein publique, en tenant le monde à témoin, c’est avant tout pour nous rappeler à notre devoir ! Autrement dit, des sous, des sous,…encore des sous. La fierté, c’est pas gratuit, ça se paie !

    Ps. Surtout, n’oubliez pas d’inscrire votre pierre (du mur, que vous avez adopté) dans votre testament pour la léguer à vos enfants, et eux à leurs descendants, ce sera leurs fierté, et leur fardeau aussi …

    Moralité de l’histoire. C’est au pied du mur qu’on reconnaît les … les bon flûtistes.

      Marir
      21 décembre 2020 - 10 h 10 min

      Vous l’ignoriez ? Normal que les citoyens soient autant ignorants ! Non seulement le pouvoir algérien a tout fait pour que cela ne se sache pas mais cela traduit que nous ne sommes pas curieux.
      La connaissance de palestiniens cultivés aurait pu le faire. La « Place des Moghrébins » était pourtant connue et tous les documents sur la Palestine en parlent , car les peuples d’Afrique du Nord étaient appelés les « Moghrébins » (maghrébins). Le livre de K. Bouchama en parle (Les algériens du Levant) il y a eu beaucoup de publicité autour de ce livre. Aujourd’hui d’autres lieux et faits historiques subsistent : les différentes maisons de l’Emir (Alep Damas …), les nombreux palestiniens, syriens, libanais et même jordaniens d’origine algérienne ne peuvent pas venir en Algérie et leur origine ne leur est pas reconnue !!! Un descendant de l’Emir Abdelkader est devenu un sioniste notoire …
      Comme je l’ai écrit dans un post, de nombreux algériens connaissent l’histoire mais leurs compatriotes les ignorent parce que cela leur poses des questions « existentielles » (quoi, comment, que faut-il faire) et pourquoi le pouvoir ne nous a rien dit etc. etc. J’ai eu à défende devant un public nombreux la traduction exacte et véridique de « Place des Moghrébins » que certains avaient traduite en « Place des marocains » dans une conférence sur la Palestine et même des palestiniens ne connaissaient pas son origine. C’était en 2001 à Nancy !
      Les algériens sont en retard sur tout, les marocains sont passés à l’attaque (tous les domaines) et aucun doute sur le succès. Nous sommes justes bons à raconter des histoires imaginaires (et des mensonges) et nous disputer entre nous. Bel avenir.

      Merrikh
      21 décembre 2020 - 10 h 25 min

      Vous êtes comme de nombreux algériens ignorant de beaucoup de choses. Les raisons sont multiples.
      Sur la question de l’histoire des « algériens » au Levant il faut lire :
      « Les algériens de bilad Echam » (Les algériens du Levant) de Kamel BOUCHAMA (sortis en 2010 en Algérie)
      Voici un résumé paru sur El Watan (juin 2010) :

      Les Algériens de Bilâd ec-Shâm…, La fierté d’être Algérien
      08 juin 2010 à 22 h 09 min
      22

      Dans le souci évident de les soustraire à cette influence de désinformation sur nos origines, notre combat, notre culture concoctée par tant de spécialistes en imposture, exploitant le vide culturel et profitant des crises successives, ayant miné le pays à cause de dysfonctionnements multiples, ne convient-il pas de jeter toute la lumière sur des événements et des faits inconnus par les jeunes générations ? Ne doit-on pas dire aujourd’hui toute la vérité sur des moments exceptionnels, à tous égards, que nos ancêtres ont bien rempli sur tous les fronts de leur participation effective et combien bénéfique à l’Histoire de l’humanité ? Les Algériens de Bilâd ec-Shâm… ? De prime abord, quand on voit un titre pareil, avant même de lire l’ouvrage, l’on se dit que l’auteur a ce goût prononcé pour les choses de l’Orient… Et puis, lorsqu’on commence à parcourir les premières pages, en essayant de les lire superficiellement, l’on s’accroche petit à petit, car l’on sent que c’est du sérieux, du béton, comme disent ceux qui vont dans les superlatifs en définissant ce qui doit être lourdement, mais proprement exprimé.

      Recherche historique

      Dans cette dernière parution, Kamel Bouchama, qui commence à nous habituer à la recherche historique, a fait la démonstration de qualités exceptionnelles dans l’exploration de notre passé pour nous présenter une œuvre — et le terme n’est pas excessif — qui nous réconcilie avec nos traditions de combat et de participation effective à la civilisation qui a comblé de ses bienfaits le Bassin méditerranéen. Déjà, dans son prologue, écrit dans le style de l’auteur prolifique et convaincu, il nous promène dans l’entrecroisement de la chronologie de notre Histoire ou les «arcanes» de celle-ci, c’est selon, pour nous préparer à recevoir cette multitude d’informations et, on le saura en lisant convenablement l’ouvrage, de révélations à vous couper le souffle.

      En effet, depuis les pharaons berbères jusqu’au Pape et aux empereurs berbères qui ont régi l’Empire romain, à Saint Augustin, le plus célèbre père de l’Eglise catholique et écrivain de langue — cela dans l’Antiquité —; également depuis les princes et califes de l’Andalousie et plus tard depuis les chefs d’Etat et de gouvernement, comme Mohamed Taj Eddine El Hassani El Djazaïri, président de la République de Syrie, jusqu’aux ministres et ambassadeurs, tous de cette terre ô combien fertile dans tous les domaines, ont démontré dans les pays du Maghreb et du Machreq, qu’ils étaient de cette trempe de dirigeants qui savent commander et gérer tout en conservant jalousement leurs traditions, mais surtout leur liberté.

      Le dernier-né de Kamel Bouchama mérite ce nom d’ouvrage…, vraiment. Et comment ne l’est-il pas quand, à travers ses treize chapitres, il nous séduit et nous envoûte par une littérature jamais proposée auparavant ? Oui, jamais proposée car l’enseignement de notre Histoire, la vraie, en école algérienne, a péché par son détachement, voire par sa désinvolture vis-à-vis de cette matière pourtant indispensable pour la formation de l’Algérien au présent et au futur. En lisant cet ouvrage donc, l’on comprendra que concernant les nôtres de Bilâd ec-Shâm, nous leur avons tourné le dos, carrément, c’est-à-dire que nous avons ignoré, jusque-là, ce pan d’histoire depuis le recouvrement de notre souveraineté nationale, comme si cette région et son importante communauté algérienne ne nous intéressent pas. N’est-ce pas que nos ancêtres qui ont vécu là-bas et ceux qui y vivent jusqu’à aujourd’hui, ont des droits sur nous, sur leur pays d’origine, ne serait-ce que par une attention soutenue et non par des vœux pieux, comme les distribuent certains responsables irresponsables qui font dans l’esbroufe, qui sèment à tout vent des promesses et s’engagent dans des situations embarrassantes qu’ils ne peuvent satisfaire ? Cette diaspora importante, sur le plan du nombre et de la qualité, est aussi digne d’intérêt que celles qui se trouvent en pays d’Europe ou ailleurs dans le monde.

      Ainsi, écrire sur un sujet pareil, pour revisiter ou réveiller notre Histoire, c’est aller vers l’essentiel, d’autant que nous accusons beaucoup de retard dans ce domaine, un retard qui ne se légitime en aucun cas, même si l’on se crée des alibis, en nous murant derrière des priorités qui nous contraignent depuis l’indépendance et qui continuent à nous imposer leurs nécessités. Ce retard donc, ou cette négligence, ne procède d’aucune raison valable, franchement, car les Algériens connaissent pour la plupart tout ce qui a trait à l’Histoire des autres, et ne connaissent pas la leur. Alors, dans cette situation, c’est doublement dommage quand on est loin de sa réalité, de sa mémoire collective, alors que nous possédons un passé digne d’éloges qui peut nous procurer ce plaisir d’être fiers par ses mille et un hauts faits que nos ancêtres ont eu le courage et la détermination de présenter. Et l’auteur Kamel Bouchama n’a pas hésité à aller réhabiliter nos ancêtres, en nous racontant cette merveilleuse épopée des Algériens dans le grand Shâm, une région qui les a vus évoluer ardemment.
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      Les nôtres, comme il les appelle constamment, après avoir concrètement participé dans la région de Palestine, pendant le XIIe siècle, à la libération des Lieux Saints à Jérusalem, se sont engagés ensuite pleinement, à travers un programme édifiant, dans l’émancipation des populations de Bilâd ec-Shâm. Ces propos paraîtront bizarres pour ceux qui avaient l’habitude de nous classer dans le registre des négatifs, selon les formulations colonialistes, qui nous désignaient comme un peuple «mineur, primitif, incapable, digne seulement d’une sollicitude bienveillante et paternaliste.»

      Enfin, cette présence, relatera l’auteur, s’est perpétuée pendant de nombreux siècles, en une émigration «continue et segmentaire», qui essayait d’être toujours fidèle aux actions d’éclats, aux prouesses des uns et des autres, ainsi qu’à leur infortune, à leurs échecs et, bien entendu, à leur malheur. Pour nous rappeler toute cette épopée, il a fait des recoupements, des déductions intelligentes, aidé en cela par ceux qui l’ont précédé dans cette écriture, et il est parvenu à présenter valablement, à notre sens, ce qui devait être la réalité de ces moments que caractérisaient la progression mais aussi la régression, et que tourmentaient certainement beaucoup de dissensions et d’alliances contre-nature.

      L’aura de l’Émir Abdelkader

      Par contre, la deuxième partie de son écrit, c’est-à-dire celle relatant la période qui commence à partir de 1830, celle où l’émigration s’imposait pour un peuple qui ne pouvait plus supporter le joug colonial, va dans la précision parce que les archives existent et les personnages qui ont fait les événements ont laissé des écrits sous forme de rapports et de témoignages. Le lecteur s’en apercevra de lui-même, en remarquant l’exactitude du propos, à travers des situations claires, des personnages qui ont partagé avec leurs frères du pays d’accueil de grands moments de travail commun et de militantisme, enfin à travers des défis pour remonter la pente dans ce grand Shâm qui a eu à souffrir des expéditions hégémoniques que le destin lui a imposées.

      L’ouvrage de Kamel Bouchama n’est pas un classique linéaire, c’est un ouvrage très documenté qui se laisse lire facilement, du fait qu’il est, par moment, entrecoupé par d’agréables digressions qui font justement le charme de son contenu. On relève parmi ces digressions, l’histoire du couscous chez Abou Ali, d’autres de l’Emir Abdelkader dont celle où il défendait les chrétiens et l’autre de «Dar el Hadith», anciennement quartier des 11 tavernes, l’histoire de Abou Yacine, le fidaï de Azzeddine El Qessem, dont les origines vont jusqu’à la tribu des Beni Oughlis dans la région de Béjaïa, la belle aventure de l’Emir Azzeddine, petit-fils de l’Emir Abdelkader par sa maman, qui a rejoint les combattants, en cette année de 1925 et son combat contre les Français qui a commencé de ce domaine mythique de «Haouch Blass», l’histoire du colonel Attaf Pacha El Djazaïri, le commandant de la division des spahis algériens qui allait créer l’étonnement au sein du mouvement nationaliste arabe, et tant d’autres, dont une très caractéristique, celle de la princesse Amel El Djazaïri et la reconnaissance de la lutte du peuple algérien par le Premier ministre indien Jawaharlal Nehru. Nous ne dirons pas plus, sauf qu’«avec Kamel Bouchama, on retrouve la fierté d’être Algérien», comme l’écrivait Ammar Belhimer, dans Le Soir d’Algérie, ou que «cet auteur, passionné et infatigable, ne cesse de courir les marathons tracés dans les plis de notre héritage le plus sûr, le plus riche et le plus lointain, en se fixant la mission d’essayer de s’assimiler le passé pour éclairer le présent», comme l’affirmait Kaddour M’Hamsadji, dans sa critique littéraire, dans le quotidien L’Expression. Enfin, cet ouvrage est, en réalité, un message d’espoir à la jeunesse. Il faut le lire pour comprendre sa portée au sein d’une société comme la nôtre qui a besoin de connaître ses repères, son passé pour aller de l’avant et nous donner les meilleures satisfactions.

      Les Algériens de Bilâd ec-Shâm
      Editions Juba
      344 pages

      Anonyme
      21 décembre 2020 - 10 h 55 min

      C est qui pied du Mur qu on reconnaît les ….bons Trolls . Ils étalent leur inculture et leur ignorance comme certains étalent leur Psychopathie pour asservir le Monde . Et avec une très grande …..Lourdeur svp …

    Brahms
    20 décembre 2020 - 22 h 35 min

    Bravo et encore Bravo,

    C’est très bien de dire la vérité aux musulmans en leur montrant leur histoire car beaucoup ignorent ce fait historique. Ce que souhaite Israël c’est de se débarrasser des palestiniens en les poussant vers l’Irak, la Syrie, La Libye, le Yémen, l’Algérie afin de capter toute la Palestine pour transformer à AL Qods en chaine hôtelière afin d’y faire venir tous les catholiques du Monde entier en faisant croire que Jésus de Nazareth serait né à cet endroit dans le but de ramasser la mise comme avec la Mecque de Ibn Saoud, l’autre juif.

    S’agissant d’Hillary Clinton, celle qui a financé DAESCH pour sa création, elle devrait plutôt surveiller … au lieu de s’occuper des lieux Saints de la Palestine car visiblement, elle est royalement incompétente étant précisé que la nationalité israélienne ne donne pas de passe – droit ou de priorité sur les autres nationalités de ce monde.

    malcomX
    20 décembre 2020 - 22 h 26 min

    Mwa algérien de souche, je cède volontiers ma part de ce patrimoine (ou supposé) à quiconque le voudrait. En revanche je ne céderai pas un mm² de la terre algérienne…

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 22 h 03 min

    Les portes de la Palestine seront ouvertes en 2022, tout converge vers cette date, les signes dans le coran qui l’attestent sont nombreux.
    L’Algérie récupérera ses biens avec l’aide de dieu. Amin.

      Anonyme12
      21 décembre 2020 - 2 h 31 min

      Pouvez-vous nous dire quels sont ces signes dans le coran? Les palestiniens ont inventé cette histoire car ils croyaient que les algériens allaient prendre des armes et libérer ce mur et donc leur Palestine. En ce qui me concerne je cède volontiers sans aucune contre partie ma part de ce mur à tous les juifs qui veulent encore pleurer.

        Marir
        21 décembre 2020 - 10 h 16 min

        Concernant l’histoire de La Place des Moghrébins » il suffit juste d’aller lire les documents sur le Levant , écrits par les historiens français dans les siècles précédents donc bien avant la situation en Palestine issue du partage … et bien avant la révolution algérienne. A moins que les « futurs » palestiniens savaient qu’un pays naitrait, de nom Algérie … des centaines d’années avant (avant l’arrivée des français donc).

    karimdz
    20 décembre 2020 - 21 h 54 min

    J’ignorais ce fait historique et quelle fierté d’être algérien.

    Le temple des juifs ne se trouvait pas dans tous les cas à l emplacement de la Mosquée d’El Aqsa, mais il y avait une garnison romaine.

    C’est dire que des milliers de juifs se lamentent devant un mur romain, où désolé d’être direct, les soldats ont forcément soulagé un besoin naturel.

    La Palestine de toute manière, historiquement n appartient pas aux juifs, elle était habitée par les Cananéens au moins 3000 ans avant la naissance de Jésus sur lui la paix. Les hébreux ne s y sont installés que 1200 ans avant J.C. et en ont été déportés puis dispersés par l’empire romain.

    Cette terre est revenue ensuite à ses habitants palestiniens, qui ont été comme le maghreb, arabisés, l argument bidon sioniste tombe à l eau, cette terre était palestinienne bien avant la conquête arabe.

      Anonyme
      21 décembre 2020 - 5 h 49 min

      Il ne s agit as d arabisation mais d adoption de la langue du Coran. Nuance !

    Hmed hamou
    20 décembre 2020 - 21 h 09 min

    Le mur des lamentations, un bien qui appartient à l’état algérien, document à l’appui ! De mieux en mieux.Nos freres palestiniens nous aiment plus qu’on ne l’imagine; ya rien à dire, ils ont même la suite dans les idées. C’est tout un mur qu’ils nous consacrent, preuve à l’appui. Comme ça, aucune échappatoire possible à leurs lamentations et pas seulement. Comme le mur est à nous et c’est écrit noir sur blanc , on se doit d’honorer notre mur. Et ya pas trente-six solutions, la seule manière de l’honorer, notre mur, c’est d’accéder aux requêtes et au lamentations de tous lamenteurs d’où qu’ils viennent.

    Ps. En voilà justement un sur la photo. On se demande ce qu’il peut bien nous mettre dans le petit papier. Espérant que c’est pas une demande de normalisation!

      Anonyme
      21 décembre 2020 - 0 h 09 min

      « ….Le mur des lamentations, un bien qui appartient à l’état algérien, document à l’appui ! De mieux en mieux.Nos freres palestiniens nous aiment plus qu’on ne l’imagine; ya rien à dire, ils ont même la suite dans les idées….. »
      C est censé faire rire les «  plus intelligents que moi tu meurs » ?
      Le fait historique n attend pas que les Palestiniens aient de la suite dans les idées . Il EST . Il est connu de tous les États Occidentaux . C est même ce qui a précipité la reaction de cette … de Clinton , a qui personne n avait rien demandé .
      Maintenant pouvez vous nous offrir la même attitude pour le moins …désinvolte par rapport aux documents falsifiés de l époque OTTOMANE que les Colons présentent aux «  tribunaux Nazisionistes » pour donner un « cachet » un tant soit peu légal à leur entreprise de spoliation des biens des Palestiniens en 2020 …

    IWEN
    20 décembre 2020 - 20 h 54 min

    Aïe ! Aïe ! et dire qu’au début c’était l’Ouganda, en Afrique noir, qui était visé pour être la terre promise des sionistes !
    Mais pour des raisons de géopolitique on leur a offert la Palestine, sachant qu’en deuxième choix ce n’était pas la Palestine, mais un autre pays juste à coté, j’ai nommé l’Egypte (une partie de l’Egypte) !!

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 20 h 26 min

    Cette VÉRITÉ est connue et reconnue par tous les CONCERNÉS y compris les ÉTATS OCCIDENTAUX et les DOCUMENTS ATTESTANT DE LA PROPRIÉTÉ DU SITE A L ALGÉRIE depuis cette date sont irréfragables . Et le soi disant Mur des Lamentations est une invention de ces Vermines Psychopathes arrivées d Allemagne avec la complicité de leurs élèves les Nazis , qui ont été déboutés par la Justice britannique déjà à la fin des années 20 .

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 20 h 19 min

    Oui, mais que devons-nous en penser de ce don de Palestine au 12 ème siècle par le grand homme Salaheddine El Ayoubi aux pays du Maghreb? Des documents attestent-ils de cela ,donc il y a un litige avec les Israéliens ?..

      Marir
      21 décembre 2020 - 10 h 36 min

      Faites des recherches sur le Web, il y a plein de documents sur le sujet sinon ne vous posez pas de questions. Personne ne vous fera un « résumé des épisodes précédents ».
      Litige avec les israéliens ? Non avec les autres arabes ! les marocains (et les israéliens maintenant) utilisent la proximité des mots « marocain » et « maghrébin » pour mettre leur clou et les israéliens le récupérer au nom de la fraternité retrouvée. Israël n’existe que depuis 1948 !
      Les palestiniens d’aujourd’hui jouent aussi un jeu trouble concernant la question. J’en avais parlé avec des palestiniens dès le début des années 70.
      L’Algérie, après avoir rapatrié les restes mortuaires de l’Emir, a oublié le Levant (y compris les maisons de l’Emir en Syrie -Damas, Alep- dont il ne reste presque plus rien. J’y étais, je connais, j’ai donné de l’argent … mais c’est le cadet des soucis des algériens et c’est peut-être mieux.

    ZORO
    20 décembre 2020 - 20 h 18 min

    Ce mur doit etre normalement ceder aux arabes et aux musulmans pour aller se lamenter de l etat dans lequel ils se trouvent quant aux juifs ils doivent construire tout pres un autre mur pour exprimer leur
    immense rejouissance .
    SigneZORO. ..Z….

    Séhab
    20 décembre 2020 - 20 h 14 min

    reclamon vite notre bien a Israël!! il faut déposer notre réclamation au près de L’ONU!!

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