Hirak algérien : la filière tunisienne
Par Ahmed Bensaada – La récente ressuscitation politique de l’ancien président tunisien en a surpris plus d’un, non seulement par la piètre teneur de son propos mais, surtout, par son insolente immixtion dans les affaires d’autrui. On a ainsi eu droit à Marzouki l’insipide écrivain collabo, Marzouki le pitoyable orateur et Marzouki le médiocre analyste, une triple punition pour les personnes qui ont suivi ses errances cogitatives.
Moncef Marzouki est, en effet, le préfacier du livre commandité par le mouvement Rachad en réponse au mien (Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ?). Cette ostensible collaboration avec une organisation accusée d’avoir des liens avec la nébuleuse islamiste, et dont l’hyperactivité au sein du Hirak n’est plus à démontrer, met en lumière deux aspects importants. Primo, Marzouki étant lui-même un islamiste avéré, sa contribution à ce travail de pure propagande confirme la nature internationale de l’entité Rachad et du rôle nocif de son internationalisme dans le Hirak. Secundo, elle montre que la «printanisation» de l’Algérie est le but recherché par Rachad et son auteur fétiche. On peut s’en rendre compte en lisant la préface du livre de Rachad. Marzouki y écrit : «Après la première vague du Printemps arabe en Tunisie, en Libye, au Yémen, en Egypte et en Syrie, et malgré les revers et ce que certains ont pris pour des leçons, la deuxième vague est survenue au Soudan, en Algérie, en Irak et au Liban.»
Ainsi, selon Marzouki – et, bien entendu, Rachad –, l’Algérie vit actuellement une deuxième vague de printanisation touchant les pays arabes «rescapés» de la première. Une fatalité concoctée d’après les grimoires d’officines bien connues. Et quand on sait quelle a été la conséquence de cette saison funeste sur la plupart de ces pays, on imagine les images de chaos qui doivent faire saliver Marzouki et ses «rachadiens».
Des villes complètement détruites, des citoyens décimés par centaines de milliers, des réfugiés fuyant la terreur par millions et des rêves évaporés à jamais. Même dans le cas de la Tunisie, il est difficile de comprendre cette propension à idéaliser sa situation. Il est vrai que la condition des libertés démocratiques s’est nettement améliorée. Malgré cela, les observateurs (surtout occidentaux) sont unanimes sur son insuccès, dix ans après la disparition de feu Mohamed Bouazizi. Et les titres des journaux soulignant cet anniversaire sont éloquents : The Guardian (GB): «’He ruined us’: 10 years on, Tunisians curse man who sparked Arab spring» («Il nous a ruinés» : 10 ans plus tard, les Tunisiens maudissent l’homme qui a déclenché le printemps arabe) ; Le Temps (CH) : «Mohamed Bouazizi, le héros maudit de Sidi Bouzid» ; Le Figaro (FR) : «Dix ans après, le goût amer des Printemps arabes» ; Tunisie Numérique (TN) : «Le Monde : techniquement, la Tunisie est quasiment en faillite !», etc.
On constate que ceux-là mêmes qui soutenaient et applaudissaient les «printemps» arabes se rendent compte – un peu trop tard – de leur erreur. Et à quel prix ! Dans le cas tunisien, on peut y ajouter certaines particularités «post-révolution» : la sidérante participation au jihadisme international (premier pourvoyeur de terroristes dans le monde en 2015), l’odieux «jihad al-nikah», le phénomène des harragas , etc.
Alors, au lieu de s’occuper des affaires algériennes, Marzouki devrait plutôt s’intéresser à son pays et mettre ses «immenses» talents au service de son peuple. A moins que le surnom de «Tartour» (pantin) dont il a été affublé par les Tunisiens ne le disqualifie complètement.
Marzouki s’est aussi fait remarquer par sa position anti-algérienne dans le dossier du Sahara Occidental. Une attaque féroce et hostile qui corrobore son rôle collaborationniste dans le Hirak. Il est inutile de discuter plus longuement ce dernier point puisque le professeur Chitour s’en est chargé de manière académique en dressant un tableau peu reluisant du Tartour tuniso-rachadien.
Marzouki ennemi de l’Algérie ? Son rôle dans le Hirak et la virulence de ses récentes sorties médiatiques tendent à le confirmer.
Il est cependant intéressant de noter que cette rencontre, qui a permis à Marzouki de verser tout son venin sur l’Algérie, a été organisée par Shoaa for Human Rights Ltd. Cette ONG récemment incorporée à Londres est présidée par l’Algérien Rachid Aouine. D’après les journaux de l’époque, Ouine est un ancien douanier «abusivement licencié», qui s’est métamorphosé en militant des droits de l’Homme. Après avoir eu maille à partir avec la justice algérienne, il a été défendu par Al-Karama, fondation proche du mouvement Rachad. Il s’est exilé par la suite à Londres où il continue ses activités droit-de-l’hommistes par le biais de cette nouvelle ONG.
Cela explique pourquoi on retrouve Marzouki chez Rachad et chez Shoaa for Human Rights Ltd. Mais cela n’expliquera jamais pourquoi des Algériens qui prétendent défendre leur pays permettent à un étranger de cracher sur l’Algérie.
On se serait contenté d’un seul tartour (fanfaron) produit par notre pays voisin, mais voilà qu’un second fait surface, comme par enchantement. Il s’agit d’Ahmed Ounaies, un ancien ministre des Affaires étrangères de la Tunisie, membre du gouvernement Ghannouchi II. Ce monsieur s’était fait remarquer par ses éloges à l’égard de Michèle Alliot-Marie, son homologue française, celle-là même qui avait proposé «le savoir-faire» des forces de sécurité françaises pour mater la «révolution du Jasmin». Ses propos avaient à l’époque soulevé l’ire des fonctionnaires de son ministère qui l’avaient chahutée et poussée à la démission. Il ne resta finalement à son poste que… 25 jours ! Et c’est ce «grand» diplomate qui vient donner des leçons à l’Algérie, on aura tout vu !
Regardons ça de près. Dans une virulente interview sur IFMTV, il accusa l’Algérie – qu’il désigne par «régime militaire algérien» – d’être la source de tous les maux de la région en plus de s’être accaparé frauduleusement plusieurs «centaines de kilomètres du Sahara tunisien» et d’avoir cassé l’Union du Maghreb arabe, contrairement au Maroc. Il ne se priva pas d’ajouter que la normalisation du Maroc avec l’Etat hébreu n’était pas négative et qu’elle avait été imposée par la position algérienne.
Epargnons-nous les autres inepties de cet acabit proférées par cet analyste digne du café du commerce. On doit se réjouir pour la Tunisie car c’est une chance pour elle que ce Monsieur n’ait pas fini le mois à la tête de sa diplomatie. Il aurait mené son pays dans un gouffre sans fond.
Il n’y a pas que ces deux vieux flibustiers qui ont mis leur nez dans les affaires algériennes. D’autres Tunisiens, plus jeunes et plus sournois, n’ont rien à leur envier. Et on doit encore ceci à Rachid Ouine et à sa fameuse ONG de Londres.
En effet, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, le 10 décembre 2020, Shoaa for Human Rights Ltd organisa une rencontre en-ligne ayant pour thème «La situation des droits de l’Homme en Algérie». Sur la liste des participants, on pouvait lire, entre autres : Mme Nassera Dutour, Abdelghani Badi, Messaoud Romdhani, Samir Bouaziz et Mme Zouhour Ouamara. Ces invités représentaient respectivement les organisations suivantes : CFDA (Collectif des familles de disparus en Algérie), LADDH (Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme), EuroMed Droits, RSF (Reporters sans frontières) et Article 19.
Ça ne vous rappelle rien ? Bien sûr que oui : ce sont cinq des seize organismes qui ont appuyé, dans une déclaration commune, la résolution du Parlement européen contre l’Algérie en date du 25 novembre dernier. S’il y a une chose qu’on ne peut pas leur enlever, c’est leur persévérance acharnée contre l’Algérie. Deux semaines plus tard, ils étaient déjà au boulot. Quelle énergie !
Les connexions entre ces «ONG» et les Fondations Soros et/ou les organisations américaines d’«exportation» de la démocratie ont été récemment discutées dans un article détaillé.
Parmi ces cinq ONG, les deux premières sont algériennes (financées par la NED – National Endowment for Democracy) alors que les trois autres sont internationales, bénéficient d’un statut de lobbyiste auprès de l’Union européenne (UE) et reçoivent des subventions de l’Open Society Foundations (OSF) de George Soros.
Intéressons-nous maintenant aux représentants de ces trois ONG internationales.
De nationalité tunisienne, Messaoud Romdhani est membre du comité exécutif d’EuroMed Droits. Il est aussi membre fondateur du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et directeur de publication au Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT). Messaoud Romdhani œuvre aussi comme directeur pour la Tunisie de l’Institut du Caire pour l’étude des droits de l’Homme (CIHRS). Cet institut financé par la NED faisait partie, lui aussi, des seize organismes cités auparavant.
Accompagné d’une délégation de militants(es) tunisiens (nes), Romdhani s’est rendu à Alger le 29 mars 2019 pour participer au 6e vendredi du Hirak.
Le lendemain, la délégation s’est réunie avec le Collectif de la société civile algérienne dans les locaux du RAJ (Rassemblement actions jeunesse), une autre ONG algérienne financée par la NED. Sur certaines photos, on remarque la présence d’Abdelouahab Fersaoui et Hakim Addad.
Dans son intervention (53’10’’ @ 1h 10’ 05’’) lors de l’évènement organisé par Shoaa for Human Rights Ltd, on l’entend expliquer que le Hirak a été pacifique et n’a pas cédé aux provocations de «l’autorité» malgré le «harcèlement des activistes qui ont été arrêtés et des journalistes qui sont un moyen important pour diffuser les informations à l’extérieur de l’Algérie». Pour lui, le référendum a été «une farce à tous les points de vue» et que la condamnation du Parlement européen n’est pas une interférence dans les affaires algériennes puisque, d’après lui, «le système algérien» a accepté les conditions contenues dans les clauses de son partenariat avec l’UE.
Il serait certainement utile de faire parvenir l’article de Boualem Snaoui à ce valeureux militant des droits de l’Homme, ça l’aidera certainement à mieux comprendre les attaques de son ONG contre l’Algérie, mises dans la bouche de l’UE.
Samir Bouaziz est un journaliste tunisien, responsable des projets et du plaidoyer pour l’Afrique du Nord à RSF. Son militantisme droit-de-l’hommiste lui a naturellement ouvert les portes des médias mainstream. C’est ainsi qu’on l’aperçoit souvent sur les plateaux de France 24, un média bien connu pour sa partialité dans le traitement du Hirak algérien. Rien d’étonnant, puisque sa lecture des évènements ne diffère nullement de celle du Quai d’Orsay. On l’a aussi vu sur Al-Magharibia (Awraas), la chaîne TV des militants de l’ex-FIS (Front islamique du salut), ce qui en dit long sur ses accointances politiques.
Le discours de Bouaziz (1h 16’ 48’’ @ 1h 33’ 34’’) lors de la rencontre organisée par Shoaa for Human Rights Ltd porta évidemment sur la liberté de la presse et le cas du journaliste Khaled Drareni. Selon lui, ce qui est publié par l’agence de presse nationale algérienne (APS, Agence presse service) est considéré comme une régression, une restriction. Il ajouta que Belhimer, ministre de la Communication, veut se faire une représentation du journaliste qui lui est propre et, concernant la presse écrite, il désire imposer des normes restrictives, selon sa propre perception.
Ses critiques ne diffèrent donc pas de la ligne que s’est fixée (ou s’est fait dicter ?) RSF dans le dossier «Algérie». Mais quand on connaît toutes les controverses qui entourent cet obscur organisme, on est en droit de douter de l’objectivité de Bouaziz. Tout d’abord, au sujet du financement de RSF, il est important de se référer au remarquable travail de Maxime Vivas, journaliste d’investigation, qui a méticuleusement étudié et démystifié RSF pour en écrire un livre intitulé La Face cachée de Reporters sans frontières. Vivas a bien voulu mettre à notre disposition, et à titre gracieux, un extrait de ce livre que nous publions ici.
Pas encore convaincu ? On recommande alors la lecture de la récente interview de mon ami Jacques-Marie Bourget, journaliste, écrivain et grand reporter de guerre. Elle est intitulée «RSF est un outil de propagande atlantiste».
Passons à la représentante de la troisième ONG, Mme Zouhour Ouamara. Sur son compte LinkedIn, cette dernière se présente comme «consultante régionale pour la zone Mena (Middle East and North Africa) de l’ONG Article 19» et c’est à ce titre qu’elle a été invitée au débat en-ligne organisé par Shoaa for Human Rights Ltd.
Article 19 est une ONG britannique qui se spécialise dans la défense de la liberté d’expression. Sur son site, on peut lire qu’elle «œuvre pour un monde où tous les peuples du monde entier peuvent s’exprimer librement».
Financée par un très grand nombre d’organisations occidentales, privées ou étatiques, elle l’est aussi par certaines, américaines, qui se sont spécialisées dans l’«exportation» de la démocratie telles que la National Endowment for Democracy (NED), la United States Agency for International Development (USAID), l’OSF ou Freedom House. Comme indiqué dans un article précédent, cette ONG est également subventionnée par le département d’Etat américain. Toutes ces informations peuvent être consultées sur une des pages du site officiel d’Article 19.
Qui finance l’Article 19 ?
Née d’un père algérien et d’une mère tunisienne, Mme Ouamara est une militante très active dans le Hirak, comme on peut s’en rendre compte lors de la manifestation du 11 décembre 2019 devant la porte du consulat général d’Algérie à Tunis. Pour rappel, cette date correspond à la veille de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019.
D’après la journaliste qui l’avait interviewée ce jour-là, elle portait une pancarte avec le slogan «Ulac l’vote ulac» (Pas de vote). A propos des élections, elle déclara que «cette élection ne répond pas aux volontés du peuple» et qu’elle dénonçait «les bureaux de vote ambulants mis en place sur tout le territoire tunisien pour augmenter illégalement la participation».
Il est difficile de comprendre la démarche de Mme Ouamara qui se dit «professeure de droit». Comment peut-elle convaincre ses étudiants qu’«empêcher de voter est un acte démocratique »? Comment s’y prend-elle pour leur définir la notion de «peuple» ? Sur quelle loi se base-t-elle pour affirmer l’illégalité de ces bureaux de vote?
Ce qui nous mène à une question primordiale : l’ONG Article 19 était-elle opposée à l’élection présidentielle ? Alors, quid de la liberté d’opinion et d’expression contenue dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme ?
Comme son collègue Samir Bouaziz, Mme Ouamara s’affiche ostensiblement sur la chaîne Al Magharibia (Awraas) où elle se présente comme «militante des droits de l’Homme et analyste politique».
Le plus intéressant dans le cas de cette militante, analyste, professeure, activiste et ONGiste, c’est sa déclaration lors de la conférence de Shoaa for Human Rights Ltd (1h 10’ 08’’ @ 1h 16’ 40’’).
Tout d’abord, elle nota que depuis le début du Hirak, il y a eu «le recul des droits de l’Homme en Algérie», «la politique répressive des autorités», «la politisation du pouvoir judiciaire», «la politisation de la pandémie du coronavirus», «l’amplification des pouvoirs du président de la République dans la nouvelle Constitution», etc.
Toutes ces formulations, qui font partie du champ lexical spécifique au droit-de-l’hommisme, ne sont pas originales. Elles ont déjà été entendues dans les antichambres de la «printanisation». Mme Ouamara aborda par la suite le «passionnant» sujet de la solidarité internationale.
«[…] Le côté positif, c’est que nous observons qu’il y a une vague de solidarité de la société internationale avec la société civile algérienne et, malgré toutes les difficultés, les organisations internationales ont procédé à de multiples démarches. La dernière en date est la résolution du Parlement européen. Nous constatons aussi qu’il y a un élan qui montre la solidarité internationale avec le Hirak populaire malgré la diabolisation de cette solidarité […]» Tiens donc, Mme Ouamara reconnaît l’existence de l’effervescence «des organisations internationales» (et de la sienne, Article 19) contre l’Algérie ! Et elle est bien au courant de la levée de boucliers suscitée par cette fameuse résolution européenne. Est-elle si offusquée par les arguments de la critique qu’elle n’a plus aucune autre alternative que l’invocation des démons ? Mais, Madame, de quel côté se trouve le diable ? Du côté de ceux qui détruisent les pays ou de ceux qui veulent les préserver ? De ceux qui veulent massacrer des populations ou de ceux qui veulent protéger leur vie ?
Le diable, Madame, se trouve du côté de ceux, comme vous et vos organisations droit-de-l’hommistes, qui ont transformé des pays prospères en champs de ruines, qui ont provoqué des exodes et qui ont creusé des fosses communes.
Mme Ouamara termina son laïus en émettant la recommandation de la poursuite du Hirak et de sa structuration d’une manière orientée vers la garantie des droits et des libertés.
Ainsi, Mme Oumara confirme le travail synergique des ONG nationales et internationales dans l’affaire de la résolution du Parlement européen, comme expliqué dans une précédente analyse.
L’activisme politique des Tunisiens et leur collaboration avec les organisations américaines d’«exportation» de la démocratie n’est, lui non plus, plus à démontrer. Durant le «printemps arabe», cela a été rendu possible dans le cadre de ce que le journaliste Pierre Boisselet a nommé «la ligue arabe du Net». Citons, par exemple, le cas du cyberactiviste tunisien Slim Amamou qui a tout naturellement reconnu avoir collaboré avec la CIA, rien de moins.
Tous les éléments discutés dans cet article montrent l’existence d’une réelle ingérence dans les affaires algériennes par des politiciens et des activistes tunisiens. Peut-on leur rappeler la neutralité des Algériens lors de leur «révolution du Jasmin» ? Alors, de grâce, qu’ils nous laissent régler nos problèmes entre Algériens et qu’ils s’occupent des leurs, ils en ont tellement !
D’autre part, les activités subversives de ce type d’individus sont non seulement directement néfastes pour la Tunisie, mais affectent aussi la grande amitié et le respect entre les peuples algérien et tunisien.
Récemment, le politologue tunisien Riadh Sidaoui a émis le vœu de voir émerger, dans ces temps difficiles, une alliance entre la Tunisie et l’Algérie. Très bonne initiative, mais cela ne pourra jamais se faire tant que la Tunisie n’aura pas neutralisé ses activistes droit-de-l’hommistes et ses politicards qui nuisent aux relations entre les deux pays.
Car, qu’on se le dise, l’Algérie ne sera d’aucune façon indulgente envers tous ceux qui désirent y créer le chaos. C’est ce serment qui a été fait à nos valeureux martyrs.
A. B.
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