L’effondrement du dinar et l’inflation font courir de graves risques à l’Algérie

argent processus inflationniste
Le dinar en chute libre face à l'euro au marchés officiel et parallèle. D. R.

Contribution du Pr Abderrahmane Mebtoul – L’année 2021 est l’année de tous les dangers, de vives tensions sociales qui risquent d’avoir un impact sécuritaire, avec l’accélération du processus inflationniste qui induira la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité de la population algérienne avec une économie en léthargie, une incohérence de la politique socio-économique et des discours de certains responsables déconnectés de la réalité qui croient vendre des utopies. Cette situation ne peut que conduire le pays au FMI courant 2022, rendant urgents une nouvelle politique et un sursaut national, car toute détérioration économique aura un impact négatif sur le sécuritaire et les réformes politiques annoncées.

Fin 2020, 98% des exportations proviennent toujours des hydrocarbures en incluant les dérivés et, malgré toutes les restrictions, le déficit de la balance commerciale, non pas la balance des paiements, montant auquel il faut ajouter les sorties de devises des services, de fin 2020 s’est élevé à 10,6 milliards de dollars, avec une exportation hors hydrocarbures n’ayant pas dépassé un milliard de dollars. Dans une économie de marché concurrentielle structurée dominée par un appareil productif performant (élasticité des facteurs de production pour reprendre le jargon des économistes), toute dévaluation d’une monnaie, à terme, permet la dynamisation des exportations.

Or, en Algérie, le dérapage du dinar de 5 DA/1 dollar en 1970 à 132 DA/1 dollar en janvier 2021 a produit l’effet contraire montrant que le blocage est d’ordre systémique et que les mesures monétaires sans les synchroniser à la sphère réelle auront des effets pervers, contredisant les lois élémentaires de l’économie où toute dévaluation devrait dynamiser les exportations.

Il faut cerner les causes essentielles de la distorsion entre la valeur officielle du dinar et celle du marché, de s’attaquer à l’essence du mal et non aux apparences où je recense sept raisons, en précisant que le cours sur le marché parallèle serait beaucoup plus élevé qu’actuellement en cas de retour à la normale de l’économie mondiale.

Premièrement, l’écart qui s’explique par la faiblesse de la production et la productivité, l’injection de monnaie sans contreparties productives engendrant le niveau de l’inflation. A cela s’ajoute la non-proportionnalité entre la dépense publique et le faible impact, le taux de croissance moyen malgré une recette en devises ayant dépassé les 1 000 milliards de dollars et une importation de biens et services en devises ayant dépassé les 935 milliards de dollars, sans compter les dépenses internes en dinars entre 2000/2019, en moyenne 2/3% alors qu’il aurait dû dépasser les 10% : mauvaise gestion et corruption. Pour 2020, la croissance sera négative (-5%), certaines estimations récentes donnant moins de 6%, donc un accroissement du taux de chômage qui a dû dépasser les 15% .

Deuxièmement, l’écart s’explique aussi par la diminution de l’offre du fait que la crise mondiale, combinée avec le décès de nombreux retraités algériens, a largement épongé l’épargne de l’émigration. Cette baisse de l’offre de devises a été contrebalancée par les fortunes acquises régulièrement ou irrégulièrement par la communauté algérienne localement et à l’étranger qui font transiter irrégulièrement ou régulièrement des devises en Algérie, montrant clairement que le marché parallèle de devises est bien plus important que l’épargne de l’émigration. Ces montants fonctionnant comme des vases communicants entre l’étranger et l’Algérie renforcent l’offre. L’épidémie du coronavirus, l’emprisonnement des oligarques rentiers qui ont des fortunes colossales à l’étranger difficilement récupérables car placées par des prête-noms, en bons anonymes ou dans des paradis fiscaux, la faible allocation devises et le dérapage du dinar officiel ont ralenti ces transferts qui, avec le retour à la normale selon la loi de l’offre et de la demande, amplifie l’écart entre le cours officiel et celui du marché parallèle.

Troisièmement, la demande provient de simples citoyens qui voyagent (touristes, ceux qui se soignent à l’étranger et les hadjis) du fait de la faiblesse de l’allocation devises dérisoire. Mais avant l’épidémie du coronavirus, les agences de voyages qui, à défaut de bénéficier du droit au change, recourent, elles aussi, aux devises du marché noir étant importateurs de services. Majoritairement, elles exportent des devises au lieu d’en importer comme le voudrait la logique touristique comme en Turquie, au Maroc ou en Tunisie.

Quatrièmement, la forte demande provient de la sphère informelle qui contrôle, selon la Banque d’Algérie, 33% de la masse monétaire en circulation (avec une concentration au profit d’une minorité rentière) et 65% des segments des différents marchés ; fruits/légumes, de la viande rouge/blanche, marché du poisson, et à travers l’importation utilisant des petits revendeurs pour des produits à fortes demandes et pour suppléer à la faiblesse de l’offre. Dans une conjoncture politique et économique instable, où même un ex-chef de gouvernement reconnaît l’avoir utilisé pour écouler les lingots d’or, sans retour à la confiance, la stabilité juridique et monétaire, il est illusoire de canaliser l’épargne de cette sphère où le taux d’intérêt ou le taux de profit est de loin inférieur aux actes spéculatifs qui peuvent procurer un gain monétaire largement supérieur et sans risques. Dans ce cadre, après un tapage publicitaire de plusieurs mois, le ministre des Finances doit informer l’opinion publique sur le montant de l’épargne via la finance islamique à travers les nombreux guichets de certaines banques publiques installées au niveau territoire national.

Cinquièmement, l’écart qui s’explique par le passage du Remdoc au Credoc, instauré en 2009, a pénalisé les petites et moyennes entreprise et n’a pas permis de juguler comme cela était prévu la hausse des importations qui ont doublé depuis 2009, tout en renforçant les tendances des monopoleurs importateurs. Pour éviter les ruptures d’approvisionnement du fait de la faiblesse de l’allocation devises pour exploitation, bon nombre d’opérateurs recourent au marché informel.

Sixièmement, beaucoup d’Algériens et d’étrangers, avant la fermeture des frontières, utilisent le marché parallèle pour le transfert de devises, utilisant leurs employés algériens pour augmenter le montant, assistant certainement, du fait de la méfiance, à une importante fuite de capitaux de ceux qui possèdent de grosses fortunes.

Septièmement, pour se prémunir contre l’inflation, et donc la détérioration du dinar algérien, l’Algérien ne place pas seulement ses actifs dans le foncier, l’immobilier ou l’or, mais une partie de l’épargne est placée dans les devises. En effet, beaucoup de ménages se mettent dans la perspective d’une chute des revenus pétroliers, et vu les fluctuations erratiques des cours d’or, achètent les devises sur le marché informel. Dans ce contexte d’incertitude, avec des banques déstructurées qui croulent sous le poids des créances douteuses et la majorité des entreprises publiques structurellement déficitaires, avec des comptabilités défectueuses, il est illusoire de vouloir opérer la privatisation partielle avec, de surcroît, une Bourse d’Alger en léthargie où l’on a construit un stade sans de véritables joueurs.

A. M.

Comment (32)

    Amin99
    18 janvier 2021 - 23 h 28 min

    La faiblesse de la production et la productivité en Algérie est la cause principale de la distorsion entre la valeur officielle du dinar et celle du marché, ceci révèle l’importante dépendance de notre économie à l’égard du pétrole qui malheureusement s’avère à double tranchant.
    Pour sortir de cette situation en cette période de crise, il faut revenir aux fondamentaux, c’est à dire revenir à la valeur du travail et la diversification, c’est le moment de mettre tous les moyens pour réduire les effets indésirables de la crise et dynamiser l’économie et l’emploi.
    Il faudra introduire de la souplesse et des ajustements dans la fiscalité des entreprises, certains ajustement de la loi fiscale s’imposent comme l’exoneration fiscale pour les créateurs d’entreprise, la réduction fiscales à l’égard de certains secteurs économiques, le rééchelonnement de la dette pour les entreprises en difficulté..etc
    D’autre part, en période de crise, le rôle des banques est très important. La réduction des taux d’intérêt et la souplesse dans l’octroi des crédits aux institutionnels, aux entreprises et aux particuliers contribuent de façon importante à la dynamique économique.
    Ailleurs dans le monde, les banques détiennent des obligations d’état, des actifs immobiliers, des actifs d’entreprises, elles participent et investissent dans de grands projets pour leur propre compte ou le compte de leurs clients, elles contribuent activement à soutenir l’économie et l’emploi, c’est elles qui détiennent le nerf de la guerre, l’ARGENT. Sans argent, il n’y a point de projets.
    Ce n’est pas parceque les caisses de l’état sont vides que les caisses des banques sont vides.
    A cause de cette politique dirigiste et monopolitique de l’état que l’Algérie a accusé un retard important dans son développement, le secteur privé doit continuer à se développer et occuper une place importante dans le secteur économique, l’état doit adapter l’arsenal juridique et fiscale pour permettre d’atteindre cet objectif.
    Concernant les grands projets stratégiques comme l’exploitation des richesses minières, les autorités doivent mettre les bouchées doubles pour signer des contrats et lancer plusieurs chantiers en parallèle, les observateurs que nous sommes trouvons malheureusement cela trop lent alors que la situation économique l’impose.
    Au final, je dirai que le Dinar a de beaux jours devant lui à condition qu’on sache l’utiliser à juste raison par des investissements utiles et intelligents grâce auxquels il retrouvera sa véritable valeur.
    A bon entendeur

    awres
    18 janvier 2021 - 14 h 30 min

    Vous pouvez avancer autant de « solutions » possibles, rien ne pourra se faire si notre président n’est pas convaincu d’une économie planifiée socialiste (pour ne pas dire communiste) et s’il ne décide pas la nationalisation de tous les biens de production et de tous les instruments financiers ! Le capitalisme nous tue chaque jour davantage et il met hors travail de plus en plus de nos enfants. Il faut mettre tous les Algériens au travail, et cela ne peut se faire sans « grands travaux » nationaux : construction de villages agricoles et mutualisation de l’agriculture, construction d’usines dédiées aux ressources locales sur tout le territoire, de voies de chemin de fer, de barrages, d’infrastructures sportives, récréatives, touristiques, etc., etc. Dans tous les domaines, nous devrons chercher l’autarcie et nous prémunir contre toute intrusion étrangère dans notre économie. Sinon, notre indépendance ne nous et à rien : autant nous laisser « acheter », comme nos voisins Marocains que nous aimons critiquer à raison !

      Communisme ?
      18 janvier 2021 - 19 h 12 min

      Parce que tu trouves qu’on est indépendant quand on ne contrôle pas les prix du seul produit qu’on exporte (hydrocarbures), et qu’on importe tout ou presque, et surtout les 70% de nos besoins alimentaires ? Faudrait revoir le concept de souveraineté dans ce cas-là, parce que moi il me semble qu’on est parmi les pays les moins souverains quand on dépend à ce point des aléas externes ! Quant à ta proposition de nationaliser « tous les biens de production et de tous les instruments financiers », t’es sérieux ?? Tous les instruments financiers sont déjà étatiques, et la majorité écrasante des biens de production l’est aussi, avec le résultat qu’on connait, la majorité des compagnies publiques sont déficitaires de façon chronique !!! S’il y’avait du bon dans le socialisme/communisme, la Russie de Lénine/Trostki ne l’aurait pas troqué pour le capitalisme !

        awres
        19 janvier 2021 - 18 h 45 min

        Je te défis donc de nous trouver des Algériens suffisamment riches et prêts à immobiliser leur fortune pour créer des usines, du travail … des richesses quoi ! Sache que les « capitaines d’industrie » que les pays capitalistes actuels mettent de l’avant dans leurs livres d’histoire étaient tous des mafieux. Les familles Trump, Rockfeller, Krupp, Bell, etc. pour exemple. La Chine est devenue ce qu’elle est par le travail des politiques de Mao … Et l’URSS a fait mille fois mieux que les Etats-Unis, le champion du capitalisme, entre 1930 et 1950 ! Il faut lire et non se contenter de répéter ce que les historiens capitalistes vous disent … par crainte que vous ne découvriez enfin la Vérité ! Seul la mise en commun des ressources permet à un peuple de vivre sans guerre et sans pénurie !

          Anonyme
          21 janvier 2021 - 19 h 12 min

          Ce n’est pas Mao qui est à l’origine du développement actuel de la Chine mais Deng Xiaoping qui, en 1976, a fait se côtoyer le secteur public avec un certain libéralisme économique, ainsi qu’une ouverture progressive du marché intérieur.
          Mao Zedong, par contre, préconisait une économie dirigiste marquée par un très fort interventionnisme d’État jusqu’aux années 1970 et inspiré du modèle soviétique.

          Quant à l’URSS qui a fait mille fois mieux que les Etats-Unis, le champion du capitalisme, entre 1930 et 1950, relis ton livre d’histoire. Les famines soviétiques de 1931-1933 ont touché l’ensemble de l’Union des républiques socialistes soviétiques) faisant entre 6 et 8 millions de morts. Mais avec Staline on n’est pas à un mort près.

      anonyme
      18 janvier 2021 - 23 h 30 min

      @Awres

      Entièrement d’accord avec vous
      C’est les oligarques et sociétés privées qui profitent des richesses du pays
      Vivement un deuxième Boumediene

    Lghoul
    18 janvier 2021 - 13 h 58 min

    Le dinar ou n’importe quelle autre monnaie ne pourra jamais etre forte si l’économie du pays est faible et surtout si les investisseurs ont perdu confiance en le systeme politique et de governance du pays. La stabilité politique est primordiale pour attirer l’investissement car aucun platrage superficiel d’un systeme defaillant ne produira aucune amélioration économique, donc du dinar et de l’inflation = pouvoir d’achat des citoyens = pauvreté croissante. La corruption présente dans tous les domaines de la société n’est qu’un symptôme d’une économie agonisante due a la mauvaise gouvernance de bouteflika. Il suffit juste de voir quelles sont les monnaies faibles et les monnaies fortes dans le monde pour converger vers le Zimbabwe et le Venézuéla. Le Liban, jadis prospere et ou il faisait bon de vivre, est en faillite a cause justement de la corruption. Sa diaspora a complétement deserté le pays en arretant tout apport d’argent au pays. Sans changer le mode de gouvernance et sans transparence, rien ne changera en Algérie. En fait, si on reste comme on est a présent, avec le Covid qui paralyse tout, les choses vont se détériorer car il est inutile de nous cacher la vérité sinon on recevra un choque auquel personne n’est préparé.

    Anonyme
    18 janvier 2021 - 11 h 51 min

    Si on veut résumer l’article je dirai simplement: ON EST FOUTUS!! Le chantier est colossal. C’est dur de se dire qu’on ne verra jamais le pays prospère de son vivant (dans les 20 ou 30 ans c’est cuit). Puisse un jour nos enfants ou peut être nos petits enfants en profiter…

    Mouloud F
    18 janvier 2021 - 10 h 31 min

    Quand l’Ex Premier Ministre a recours pendant son mandat au marché noir, quand le futur Hadj achète des devises pour s’acheter une vertu religieuse etc…. et surtout quand ce marché noir opère au vu de tous voire sous la protection ( A Alger, le plus gros du Trafic se fait devant le Tribunal ) alors le dinar ne pouvait que dégringoler.

    A cela s’ajoute, une politique économique basée non seulement sur la rente mais, incapable de générer une quelconque production voire juste capable de détruire celle qui existe. Un service fiscal incompétent dans la lutter contre les fausses déclarations d’impôts, le marché informel etc…

    Nos experts -les bons- ne sont pas consultés, et s’ils le sont, ils ne sont pas écoutés. Reste ces experts improvisés voire cooptés ( experts plagiats) qui ne voient pas plus que le bout de leur nez et qui préconisent des solutions de non sens.

    Pour moi, et a mon humble avis, la solution pour guérir de ce cancer il faut mettre en place un système bancaire performant, fermer tous les bureaux de change informels – descentes de police financière pour récupérer les devises et retrouver les commanditaires, appliquer les lois sur les détentions de devises provenant du trafique.
    Ensuite , une mesure radicale exigeant beaucoup de courage et de probité consiste à changer de monnaie avec obligation de déclaration de l’origine des dépôts et conformité avec le fisc. Solution demandant à ceux qui auront le courage de l’appliquer d’être au dessus de tout soupçon.

    Brahms
    18 janvier 2021 - 2 h 23 min

    Économie de bazar,

    La règle marche comment ?

    Je veux acheter des devises ou en vendre, je passe par un établissement bancaire afin que le client s’acquitte des taxes et du taux de change via un justificatif bancaire. C’est comme cela que ça fonctionne dans tous les pays européens. Chez nous, on crée un marché dans la rue et après, on se plaint.

    En Europe, le salarié touche un salaire puis il le consomme dans des magasins car derrière l’État récupère la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur chaque produit vendu et plus il y a d’acheteur plus l’État encaisse des taxes et ainsi paie ses déficits ou ses dettes.

    M. Mebtoul, nous, en toutes choses,
    17 janvier 2021 - 22 h 11 min

    on aime toucher du bois !
    Pour ce que vous dites, que je ne comprends pas très bien, je préfère rentrer dans le mûr d’abord, avant de vous répondre !
    Si je ne vous réponds pas, sachez que le mur a eu raison de moi. On se verra là-bas pour en parler !

    Y’a Bent El Makhzen
    17 janvier 2021 - 21 h 23 min

    L’Algérie n’est pas au fond du gouffre! C’est un pays avec une dette extérieure de presque zero (5,7 milliards de dollars) alors que les autres pays du monde croulent dans des dettes tel ton pays le Maroc 35,5 milliards de dollars! Contrairement à ces pays hors jeux, l’Algérie a le luxe de s’endetter, donc pas de panic, on est pas tombé dans un fossé ni dans un précipice imaginaire. Quant à ton insinuation à la compagnie aérienne d’Israel Al Al où des Émirats qui “gouvernent” les cieux de l’Afrique pendant cette pandémie, et bien où tu affabules où c’est de l’ignorance criarde, et pour ton information, lors que ces compagnies gouvernent le sol des tarmaques aéroportuaires et collectionnent la poussière, et bien Air Algérien a choisi de plein gré de clouer ses avions à l’Aeroport HOUARI BOUMEDIENNE, donc pas de panique à la maison Algérie. Finalement, ton copie coller de l’Arabe au Français sent l’odeur de la peste, alors un conseil ne nous em…plus, Le peuple Algérien est fière et sait gérer ses affaires économiques comme on a géré les années 1990 quand notre voisin Marocain se frottait les mains. Tu vois, notre condition économique est plus rose que ce que le Mekhzen essaye de vendre tout en prêtant mains fortes à d’autres pays Africains alors que ton pays croule sous un lot de dettes insurmontables.

      Lo ji
      17 janvier 2021 - 23 h 23 min

      Le problème de l’Algérie c’est qu’elle ne fait pas confiance pour les futurs créditeurs ! La moitié des actifs travaillent dans l’informel. l’État a beaucoup de mal à récolter l’impôt. Les futurs créditeurs souhaiteront de durs réformes pour prêter de l’argent. Certains produits subventionnés seront mis en cause….

      Anonyme
      18 janvier 2021 - 7 h 53 min

      Tu n’a rien compris à l’économie. Ne pas avoir de dette ne veut rien dire. Les pays les plus riches, et à leur tête le plus riche, c’est à dire les États-Unis, sont très endettés. Si ces états n’avaient pas contracté de dettes il seraient beaucoup moins riches. C’est comme celui qui a dix appartements mais avec des dettes auprès des banques et celui qui n’a pas de dette mais aucun appartement en étant toujours locataire…

      Japon
      18 janvier 2021 - 11 h 26 min

      Le Japon possède une dette de 200% du PIB. Pourtant le Japon est ultra prospère.
      Le peuple algérien doit contester les décisions économiques désastreuses que le gouvernement prend. Nous sommes un peuple LIBRE et nous devons agir contre ces décisions qui mettent l’Algérie, ce grand pays à GENOUX.

    Anonyme
    17 janvier 2021 - 20 h 30 min

    Il faudrait ajouter un 8 ème élèment à la liste. Celui des lingots d’or et d’autres types de chippa que nos « responsables » ont durant leur long règne.

    karimdz
    17 janvier 2021 - 19 h 32 min

    Il y a quatre mesures phares que l Etat doit adopter, mettre fin au marché parallèle des changes, ouvrir des bureaux de change, réformer le système bancaire et une autre mesure radicale pour lutter également contre le marché parallèle, créer une nouvelle monnaie.

    Le recours à l emprunt doit également être envisagé, pour seulement financer des projets d’investissements productifs.

    L’objectif number one est de réformer le régime rentier pétrolier, de mener une politique d’investissement productif, pour satisfaire nos besoins, exporter,créer des l’emplois et de la richesse.

      Bent El Hadj
      17 janvier 2021 - 21 h 11 min

      @KarimDZ oui je suis en accord avec votre positionnement et de Rajouter svp l OUVERTURE DES Frontières aériennes et Maritimes afin que l Algérie puisse régner sur au niveau aérien et maritime car la concurrence sera Rude entre les compagnies , nonobstant l Algérie n’ est toujours pas entrée sur la scène internationale Aérienne, ne serait dont pas le moment de Faire Apparaître l Algérie dans les Cieux et les Mers?

        karimdz
        18 janvier 2021 - 11 h 18 min

        Les autorités algériennes sont que trop prudentes, et craignent avec l ouverture des frontières aériennes et maritimes, un risque de contagion.

        D’autant plus que les mesures sanitaires ont produit leurs effets dans le pays.

        Il faut effectivement relancer les activités maritimes et aériennes, en prenant toutes les précautions en amont et en aval.

          Bent El Hadj
          18 janvier 2021 - 15 h 22 min

          @KarimDZ inchallah que l’ Algérie puisse reprendre le Contrôle de Son Destin, ouvrir ses Frontières, et s Engager pour ouvrir , Travailler l Économie du Pays Bi Idnillah.

          karimdz
          18 janvier 2021 - 17 h 38 min

          Amine, Rab al 3alamine.

    COOPERATION ECONOMIQUE AVEC L'AFRIQUE
    17 janvier 2021 - 19 h 09 min

    IL FAUT QUE L ALGERIE DEVINNE LE LEADER DE LA COOPERATION ECONOMIQUE AVEC LAFRIQUE. IL FAUT QUE LON INVESTISSE EN AFRIQUE EN POSITION WIN WIN.
    LAFRIQUE EST LAVENIR ET CEST CE QUI VA SAUVER NOTRE ECONOMIE.
    ON A COMMENCER AVEC LA MAURITANIE IL FAUT POURSUIVRE PARTOUT.

    LE MAROC SIONISTE EST TRES IMPLANTE EN AFRIQUE IL FAUT LE CONCURRENCER ET RENDRE LALGERIE NUMERO 1 EN EXPORTATIONS VERS LAFRIQUE.

    VIVE LALGERIE VIVE LANP ET VIVE LE PRESIDENT TEBBOUNE.

      Bent El Hadj
      17 janvier 2021 - 20 h 58 min

      Machallah qu Allah vous garde pour Votre raisonnement que j approuvés entièrement. TAHIA DJAZAEIR TAHIA LE PRÉSIDENT TEBBOUNE, TAHIA Le CHEF d ETAT MAJOR, TAHIA L ANP, TAHIA LES HOMMES
      , TAHIA LE PEUPLE

      anonyme
      18 janvier 2021 - 0 h 14 min

      @IL FAUT QUE L ALGERIE DEVINNE LE LEADER DE LA COOPERATION ECONOMIQUE AVEC LAFRIQUE.

      … l’Afrique a fait un bond colossal et nous a dépassé ce n’est plus comme les années 70,
      iL faut voir voir les bonds qu’ont fait l’Ethiopie et le Rwanda, je cite seulement ces deux pays il y a peine quelques années connaissaient la famine et la guerre
      Réveille toi c’est peut être nous qui aurions besoin de l’Afrique

        MARROUKI DEGAGE
        18 janvier 2021 - 11 h 27 min

        DEGAGE YAL MARROUKI LALGERIE CEST LE MEILLEUR PAYS DAFRIQUE.

          Ah bon ?
          18 janvier 2021 - 19 h 17 min

          Ah bon ? on ne vient pas du même pays alors !

    Belveder
    17 janvier 2021 - 18 h 52 min

    Tout compte fait l informel tans décrié par Tous c est lui qui sauve les familles Algériennes depuis des Décennies

      Bent El Hadj
      17 janvier 2021 - 20 h 03 min

      L Économie est au bord du précipice. Or les compagnies Aériennes : El Al, Royal Air Maroc, Tunis Air, les avions d Emirats Gouvernent les Cieux de l Afrique pendant ce temps : combien de temps l Algérie devra t elle rester a l’ Ecart, sur le Banc de Touche en Regardant et laissez Faire ? Alors que les économies d autres Pays reprennent niveau international … Maritimes (portuaires) etc…. .
      L Algérie n’ est elle pas une GUERRIÈRE de par son Passe Historique ? Il est indiqué que face a la nouvelle souche de variant Covid-19, la reprise des Cieux Algeriens a l’ international n est pas d actualité Pourquoi toujours attendre , attendre et observer pendant que d autres pays agissent? Ce temps s avére être précieux pour l Avenir de l ALGÉRIE, cependant il n’ est pas œuvré dans le bon Sens. Cette stratégie adoptée en tant que spectatrice de son achèvement économique va durer combien de temps a son détriment ? Cette stratégie est profitable qu aux autres nations/ compagnies étrangères et rien d Autre. Jusqu’ a Quand l Algérie va Rester Spectatrice ?

      anonyme
      18 janvier 2021 - 0 h 20 min

      @Belveder
      17 janvier 2021 – 18 h 52 min

      Voilà une bonne réponse
      sans cet « informel » comment feront ces gens pour subvenir aux besoins de leurs familles car même des universitaires en milliers sont en chômage depuis des années

        Belveder
        18 janvier 2021 - 11 h 44 min

        OUYAHIA lui méme chef du gouvernement a l époque de la crise des subprimes avait avoué on est pas touché Nous car on est une economie de « sachets Noirs » »

    On Recommence Comme Pendant La Decennie 1990
    17 janvier 2021 - 18 h 25 min

    Nous allons à nouveau frapper à la porte du FMI, cette fois avec moins de moyens, un État et ses institutions déliquescents, une corruption endémique, une population doublé en quelques années, un climat géopolitique très instable, nous allons nous asseoir à table avec presque ZERO atout, ça va faire très mal.

    Taleb
    17 janvier 2021 - 18 h 12 min

    Voilà à quoi on en réduit après 60 années « d’indépendance » fictive. Sincèrement, je ressens une honte immense ! En sachant pertinemment que celui QUI N’AVANCE PAS, RECULE…

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