Gaz : l’Algérie est le premier fournisseur de l’Espagne et le deuxième de l’Italie en 2020

alnaft sonatrach découvertes
L’Algérie jouit de 30 000 milliards m3 pour le gaz et 10 milliards de barils pour le pétrole en termes de réserves. D. R.

L’Algérie a consolidé en 2020 sa position de premier fournisseur de gaz de l’Espagne et de deuxième fournisseur de l’Italie, a indiqué la société nationale Sonatrach dans un communiqué.

En 2020, l’Algérie a exporté vers l’Italie un volume de gaz de 14,8 milliards de mètres cubes, soit une progression de 12% par rapport à 2019. Sa part de marché a ainsi augmenté à un niveau de 22% en 2020 contre 18% l’année précédente.

«L’Algérie consolide sa position de deuxième plus gros fournisseur de gaz sur le marché italien, en dépit de la baisse des importations gazières de l’Italie en 2020 qui ont enregistré une baisse de 8% par rapport à 2019 pour se situer à 66 milliards de mètres cubes», précise Sonatrach, expliquant que ce repli de la consommation est dû notamment à la pandémie du Covid-19.

D’autre part, l’Algérie consolide également sa position de premier fournisseur de gaz de l’Espagne en 2020 avec un volume exporté de 9,6 milliards de mètres cubes, dont une partie est destinée au Portugal, ce qui représente une part de marché de plus de 29%.

A noter que les importations gazières de l’Espagne ont chuté d’environ 13,5% en 2020 par rapport à 2019 pour se situer à 32,6 milliards de mètres cubes.

Ces volumes de gaz ont été livrés par voie de gazoduc à travers Medgaz et GME vers l’Espagne, via GEM vers l’Italie ainsi que par la flotte de méthaniers de Sonatrach (GNL).

R. E.

Comment (2)

    Amin99
    6 février 2021 - 17 h 25 min

    La découverte de gisements de gaz offshore en Méditerranée orientale représente une concurrence à l’Algérie et une menace directe de ses intérêts.
    Compte tenu de la situation géographique et géostratégique de l’Algérie et les avantages qu’elle en tire aujourd’hui, il faudra réfléchir à comment garder jalousement ses propres marchés, honorer ses commandes et au même temps satisfaire la demande intérieure sans cesse croissante. Il s’agit là d’une équation à plusieurs inconnues qu’il faudra bien entendu résoudre.

    Plusieurs axes sont à travailler:
    D’abord continuer la recherche et l’exploration des sous-sols afin d’augmenter nos capacités conventionnelles en élargissant aux recherches en offshore. Certains avancent des découvertes récentes sur nos côtes méditerranéennes qui restent à confirmer

    Ensuite, l’extraction et la transformation minière, un secteur clé qui mérite d’être davantage développé en Algérie pour satisfaire la demande intérieure et extérieure, l’Algérie regorge de minerais à portée de mains.

    Les énergies renouvelables sont aussi un secteur d’avenir à développer afin d’alléger la facture gazière, et là il y’a beaucoup de choses à dire et à faire sur lesquel je ne m’attarderai pas aujourd’hui

    Enfin, les secteurs de l’agriculture et de l’élevage un moyen important de subsistance de la population, ceux-ci représentent des bassins d’emplois directes et indirectes pour les regions des hauts-plateaux et du sud qui se plaignent de chômage. Deux secteurs clés qui permettront d’accélérer les échanges commerciaux avec nos voisins frontaliers et développer le secteur des services.
    A bon entendeur

    Il n'y a pas que les énergies fossiles
    3 février 2021 - 17 h 19 min

    Il faut prendre acquérir d’autres marchés en Europe et en Afrique via du trocs pour les pays pauvres.
    Marchandises contre Marchandises.
    Et copiés les méthodes des chinois sur les fabrications de biens manufacturés à prix de revient intéressant compte tenu des bas salaires en Algérie sur la main d’œuvre.

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