Pourquoi il ne faut pas dissoudre l’APN

Kherrata Mouv
Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa, ce mardi 16 février. PPAgency

Contribution du Dr Arab Kennouche – Alors que l’Algérie sort à peine d’une longue période de léthargie médicale et politique, le Hirak semble avoir montré par les manifestations de Kherrata du 16 février 2021 des signes de profonde résilience : ce n’est pas tant le nombre de manifestants qui importe ici mais la façon dont les contestataires ont bravé sans masque les dangers du Covid-19 comme pour dire qu’ils n’ont vraiment plus rien à perdre. Le message des hirakistes est clair et précis : le temps et la mort ne comptent pas pour eux.

Dans le même temps, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, tout juste rentré d’un long séjour médical en Allemagne, n’a plus le droit à l’erreur et se doit de dépasser une rhétorique symbolique qui continue de persister dans ses premiers actes politiques. Au-delà des jeux de langage, du Hirak béni à la nouvelle Algérie, le Hirak semble bien avoir montré sa détermination : aucun compromis comme du temps du FLN en lutte contre la France coloniale. Il semble, en effet, que le mouvement s’inscrit dans la durée au moins comme une force de contestation du système politique actuel, qui a trop usé de l’arbitraire et de la corruption.

Le président Tebboune n’est cependant pas encore acculé s’il ne commet pas l’erreur de dissoudre l’Assemblée populaire nationale et de convoquer des nouvelles élections, avant même d’avoir reconfiguré l’échiquier des partis politiques, c’est-à-dire leur dénomination, leur esprit de démocratisation et leur ancrage direct dans la société actuelle. Il est évident que les consultations actuelles sont le signe d’une démarche encore frileuse, et politicienne plus que des actes de courage et d’ingéniosité politique pour désamorcer la crise actuelle. Sans même tenir compte de la légalité constitutionnelle de certaines formations, comme El-Bina, qui refuse de reconnaître l’officialisation de tamazight et dont le dirigeant, Abdelkader Bengrina, fut reçu par Tebboune, architecte de cette Constitution, on se rend compte que le dialogue politique instauré avec des formations n’ayant aucune ou peu de représentativité dans la société condamne les efforts du président de la République.

Comment, en effet, convoquer le corps électoral pour de prochaines législatives alors que les nouveaux promus, en plus de leurs tares constitutionnelles, ne représentent rien dans le corps vivant de la nation ? Comment convaincre l’ensemble de la nation d’un changement radical avec El-Bina et El-Moustaqbal qui sont des micro-partis inféodés à l’ancien système ? Tebboune courrait-il le risque de séduire un peuple une deuxième fois avec une démarche que le nouveau peuple ridiculisera aussitôt ? Et si El-Bina remportait les législatives et se mettait à tripatouiller la Constitution dans ses dispositions intangibles dont tamazight ?

Tebboune commettrait une grave erreur en faisant du neuf avec du vieux. Même en forçant la dose de neuf pour mieux camoufler le vieux. Le temps des gestes forts est venu. Il doit comporter une remise en forme des partis politiques qui participeront aux prochaines élections, selon des lignes politiques et constitutionnelles infranchissables. Le respect des lois de l’Etat enjoint le président de la République à interdire les formations qui n’en respectent pas les principes démocratiques et de liberté d’expression : pourquoi avoir fait voter des réformes constitutionnelles si celles-ci ne sont pas traduites dans la création et la légalisation des partis politiques ? Le président Tebboune a-t-il dérogé à sa propre règle en recevant Bengrina ?

Il semble évident que rien ne peut se faire en Algérie sans de nouveaux partis de la transition : le FLN est mort, il a été achevé par Bouteflika. Mais son héritage et son idéologie historique doivent rester éternels. Se pose dès lors une question fondamentale pour le président de la République : la transformation de ce véritable appareil d’Etat en force politique qui soit en phase avec la nouvelle Algérie sociétale du Hirak. Il faudra pour cela dépasser les clivages régionaux et entamer une profonde réintégration des éléments qui faisaient de ce vieux parti une référence morale. Tebboune ne doit pas manquer ce virage tortueux car c’est l’unique voie du salut de l’Algérie.

Dissoudre le vieux parti serait plus qu’un geste symbolique et montrerait que le pouvoir a entendu et écouté le peuple. Une telle dissolution préserverait l’ANP de toute nouvelle implication dans le champ politique et lui redonnerait l’image d’une véritable armée professionnelle qui s’éloigne des joutes politiques. Une formation politique nouvelle peut renaître des cadres du FLN comme partout ailleurs où des périodes de transition réussies ont eu pour effet même de redynamiser le sentiment national et patriotique. La mort du FLN ne signifiera pas la mort de la nation algérienne indépendante, tout au contraire. Le vieux parti a fait son temps, sa gloire et sa renommée.

Le président Tebboune a aussi la lourde tâche de nettoyer les branches pourries du Hirak. Car si on ne doit pas renier le FLN idéologique, on ne doit pas non plus badiner avec les errements du Hirak en direction de la mouvance islamiste internationale, du MAK ou bien encore du Makhzen marocain. Or, les procès qui se succèdent actuellement dans une ambiance lourde de suspicion pour le pouvoir algérien ont démontré l’incurie du système médiatique en Algérie en déphasage avec les autorités judiciaires. Les Algériens ne savent pas souvent pourquoi telle ou telle personne est poursuivie et incarcérée, par manque de communication sur les véritables raisons liées à des atteintes à l’ordre public et à la sécurité nationale.

Pour l’entame d’un véritable dialogue avec les voix patriotes du Hirak et respectueuses de la loi, Tebboune se doit de nettoyer au préalable le champ de la communication entre la société et les organes officiels de l’Etat afin de rendre crédible la politique sécuritaire en cours. L’Etat doit communiquer avec plus de tact et de volonté de transparence, surtout lorsque des tentatives de déstabilisation avérées, ou bien des actes d’intelligence avec l’extérieur, sont en cause. L’absence d’une communication acceptable qui convainque le peuple transforme souvent la victime en coupable. Emprisonner des personnes un an ou deux ans ou les faire sortir au bout de six mois en guise de clémence n’est pas une solution de raccordement entre les pouvoirs d’Etat et la société civile.

Or, c’est bien d’un nouveau pacte qu’il s’agit de négocier dans l’émergence du Hirak et dans ses tractations avec le pouvoir politique. Réduire ce mouvement à des résidus du FIS ou du MAK, formations idéologiques qui ne pèsent pas en Algérie, comporterait le risque de radicaliser les masses de citoyens algériens pacifiques, patriotes, réalistes et épris de justice sociale et économique. Le président Tebboune est désormais obligé de tendre la main au peuple, celui des zones d’ombre, des oubliés de la bahbouha (embellie financière), des miséreux qui ont devant leurs yeux le spectacle d’une Algérie sans Etat digne de ce nom. Il faut pour cela ne pas jouer avec le feu ou le symbolique, ne pas trembler devant la manœuvre, sortir le sécateur et en user à bon escient. Le temps des symboles est révolu, celui des gestes forts parvenu.

A. K.

Comment (30)

    karamazov
    18 février 2021 - 19 h 36 min

    l

    Alors vous pensez que le président et ses conseillers tombent des nues et marchent en terrain inconnu. Pour vous il est seul face au Hirak qui représente toute la société. Toute la société, sauf moua et Abou Stroff, bien entendu.
    Vous pensez donc qu’il est désemparé et qu’il n’a aucun plan dans ses tiroirs au point de guetter les tireurs de plans pour qu’ils lui fournissent un moyen d’en sortir.

    Et comme vous êtes pacifistes vous demandez gentiment à toute la classe politique de partir d’eux-mêmes car vos fantasmes ne se sont pas réalisés avec vos dou3ates et vos imprécations vous pensez qu’à force de les répéter ils vont finir par tomber tout seul comme la zigounette de celui qui avait la chtouille.

    Donc tous les ayant-droits , les héritiers, la clientèle, les affidés, toutes les personnalités qu’il a reçues ces derniers jours n’ont aucun poids. Vous êtes son seul soucis .

    Et bien sûr, comme il est dans l’embarras il a attendu que le Dr C le sorte de là, yek ?

    Iben on verra ça , on verra ça !

    SI KHOUNA
    18 février 2021 - 10 h 57 min

    @Karamazov: Pourquoi tu critiques toujours tes concitoyens que tu ne cesses d’appeler « tubes digestifs ignorants » qui se shootent a la religion etc. sans jamais faire la moindre remarque sur ceux qui sont la vraie cause de nos malheurs et de nos échecs ? Tout le monde sur AP sait reconnaitre les siens. Tout le monde sur AP sait pour qui tu roules.

      Rachid
      18 février 2021 - 15 h 14 min

      Il est payé pour faire ce travail. C’est sa profession. Pour de l’argent ils peuvent tout faire jusqu’a ruiner le pays.

    Abou Stroff
    18 février 2021 - 6 h 56 min

    « Pourquoi il ne faut pas dissoudre l’APN » nous explique A. K..
    je pense que dissoudre cette fiction ou ne pas la dissoudre ne fera pas avancer le schmilblick d’un iota.
    en effet, contrairement aux systèmes esclavagistes, féodaux ou capitalistes qui produisent leurs propres fossoyeurs (esclaves, serfs et prolétaires, en caricaturant un petit chwiya) le système rentier qui domine la formation sociale algérienne ne produit pas ses propres fossoyeurs internes.
    en d’autres termes, le système rentier ne produit pas les conditions endogènes de son propre dépassement. ceci revient à dire que, dans le cas algérien où le travail productif n’est pas une valeur essentielle, ceux qui contrôlent le robinet de la rente contrôlent et l’Algérie et les algériens.
    en effet, en caricaturant, une nouvelle fois, un petit chwiya, la société algérienne est principalement divisée en deux couches sociales. la première (composée de couches rentières) monopolise la distribution de la rente et jouit, à fond, de ses bienfaits tandis que la seconde (composée de couches clientes) reçoit des miettes de rente de la première.
    par conséquent, parler d’opposition, dans le contexte algérien, revient à souligner que des couches clientes veulent remplacer les couches rentières pour mieux jouir des bienfaits de la rente. or, cette « dynamique de remplacement » ne fait que pérenniser le système rentier en tant que système dominant.
    moralité de l’histoire: le système rentier ne pourra être dépassé que grâce à des chocs externes (une baisse prolongée du prix des hydrocarbures, par exemple) ou par l’émergence (peu probable?) d’une HOMME D’ETAT ou d’une figure charismatique (reconnaissons que tebboune n’a aucun charisme) du genre Bourguiba, Atatürk ou Mandela, qui imposera, grâce à son charisme, une feuille de route dont l’objectif premier sera la destruction graduelle mais rapide du système rentier.
    en attendant, les couches rentières se gavent et achètent la paix sociale en distribuant des miettes de rente à des algériens lambda réduits à des tubes digestifs ambulants amorphes biberonnés à la rente et shootés à la religion, se souciant, dans leur grande majorité, plus de l’après mort que de la vie.
    PS1: à la question d’expliquer le vide politique que traverse l’Algérie, il suffit de répondre que, dans le système basé sur la distribution de le rente et sur la prédation, il n’y point de place à une quelconque activité politique puisque le système en question ne permet ni l’émergence d’une société civile (au sens de Gramsci ou de Marx), ni de citoyens conscients de leurs droits et de leurs devoirs qui la composeraient et encore moins de partis politiques qui défendraient des intérêts de classes particuliers et différenciés.
    PS2:quant au hirak et à son impact sur le vécu des algériens, reconnaissons qu’en matière d’activité humaine, ce dernier (le vécu) et même celui des parvenus du moment en sont complètement dépourvus: pas de cinéma, pas de théâtre, pas de concert de musique, pas de chant, pas de danse, pas de drague civilisée etc..
    en d’autres termes, les parades du vendredi et du mardi ont pour fonction essentielle de permettre aux algériens lambda, réduits à de simples tubes digestifs ambulants et rien d’autre, de se « défouler » pour éviter de sombrer dans une profonde déprime.
    PS3: remarquons enfin qu’un caillou couvé par un coucou ne peut jamais produire un poussin. wa el fahem yafhem.

    A quoi sert l’APN en ce moment ?
    17 février 2021 - 22 h 25 min

    A Rien.
    La vraie Question est AILLEURS..
    Va-t-on vers un COMPROMIS HISTORIQUE avec CADRE Consensuel et les limites du DEBAT et de l’Activite POLITIQUE partisane ?
    Pour moi, Tous les Partis devraient être dissous et REFONDE sur les nouvelles Bases de leur Engagement a Respecter les principes du PACTE NATIONAL.
    La seule utilité de l’APN aujourd’hui c’est le SIGNAL que donnerait sa Dissolution…
    On a survecu sans President, on peut survivre qq mois sans APN pour donner plus de Temps avant les ELECTIONS.

      Attention aux demi-mesures
      17 février 2021 - 22 h 42 min

      Il faut des mesures Radicales et des annonces fortes qui vont dans le sens des Revendications du Peuple.
      C’est fondamental

        Belveder
        18 février 2021 - 10 h 05 min

        Le Dégagisme n a jamais été un Programme Politique

          Amal
          18 février 2021 - 10 h 44 min

          il va l’etre bientot. T’inquiete pas.

          Qui parle de Degagisme
          18 février 2021 - 18 h 13 min

          Je parle de Refondation sur de nouvelles Bases
          Je me fiche que ce soient les Memes, pourvu qu’ils
          S’engage de façon Solennelle a respecter les Principes
          Et le Cadre de l’Activite Politique et la Constitution.

    Karamazov
    17 février 2021 - 19 h 08 min

    Iben moua je ne cesserai de le dire et de le répéter: vous pouvez traire un boeuf de toutes les manières que vous voudrez il ne donnera pas de lait.

    Nous autres nous avons spliké que le Hirak est l’émanation d »une société qui attend un sauveur , un mouvement messianique qui croit qu’il suffit de braire ses attentes pour allahou youghayirou ma bihoum.
    On a beau splikké que Hirak n’est pas une révolution parce que :

    Primo: pour qu’il y ait révolution il faut les conditions objectives de la révolution.

    Secundo: une société qui se shoote à la rente et à la religion et qui en redemande en refusant toute tentative de sevrage , est incapable de révolution.

    Tertio: une révolution c’est une mécanique qui emporte tous ses archaïsmes sur son passage. Si le Hirak en était il ne serait pas réduit à quémander le départ du pouvoir mais il l’aurait emporté sur son passage et aurait mécaniquement généré le nouveau . Or tout ce que nous constatons c’est que non seulement le vieux ne veut pas mourir mais au contraire il se régénère et le nouveau ne veut pas naitre.

    Quarto: Le Hirak au contraire a rrigé ses archaïsmes en slogans et les revendique à chacune de ses processions.

    Après deux ans de processions incantatoires et de vociférations de slogans djihadistes le Hirak n’a pas pu produire en soi quoi que ce soit qui ait remis en cause le système culturo-socio-politique . Au contraire le socle social, culturel et religieux sur lequel repose le système a été renforcé par la conversion par le rouleau compresseur de l’arabo-islamisme des plus récalcitrant jusqu’aux laïcs les plus radicaux et les berbéristes qui ont rejoint le troupeau.

    Nous avons un problème de culture et de société et ce n’est pas avec des séances de transes et d’exorcisme collectives que les choses changeront.

    La Tunisie qui est le pays Zarabo-musulman qui a fait une révolution réussie, sur le plan démocratique du moins après 10 ans patauge encore dans l’harissa . Elle n’a trouvé en elle aucun homme providentiel ni les moyens de changer en elle quoi que ce soit. Et pourtant ce n’est pas faute d’essayer.

    Je veux bien qu’on change les hommes , les noms des partis politiques, et après ?
    Tant qu’on n’aura pas compris que nous avons un problème de culture et de société entretenu et reproduit par la rente et la religion , que personne ne remet en cause, il n’y a aucun espoir de changement à l’horizon.
    La populace n’a pas besoin d’un cerveau pour se rendre compte qu’elle est dans la m… jusqu’au cou. Elle n’a qu’à sentir.

    En deux ans de traite de boeufs la société, toutes catégories sociales confondues, n’a su produire que des dou3ates et des voeux et ressasser des rengaines et des litanies sans que la moindre idéologie d’un changement n’ait pu émerger.

    Et maintenant que la table est desservie tout ce que la populace est capable de faire c’est de la renverser et ch… dans la marmite vide.

    Et enfin, comme vous le splikera mieux que moua Tovarich Abou Stroff, notre société de tubes digestifs ne peut pas dépasser ses contradictions pour produire une révolution parce qu’il n’y pas de contradiction mais une complémentarité entre ceux qui tiennent le robinet et ceux qui tendent le gosier pour être servis.

      Anonyme
      17 février 2021 - 20 h 17 min

      Le rendez vous sera le 22 de ce mois.

      ALIKOUM
      18 février 2021 - 9 h 50 min

      Toutes tes interventions sont des critiques envers ce que tu appelles « les tubes digestifs », ton peuple dans lequel tu fais parti. Une arrogance surdimentionnée. T’es tu posé au moins une seule fois la question sur les méthodes de ceux qui nous gouvernent ? En réalité c’est toi qui dois faire parti de ceux qui profitent de la rente. Tu es pire qu’un tube digestif parce que tu es en fait une vraie sangsue.

      Anonyme
      18 février 2021 - 15 h 16 min

      Propose quelque chose ! Les critiques sont facile derriere un clavier.

    citoyen algerien
    17 février 2021 - 18 h 05 min

    Bonjour a tous et je m’adresse aux compatriotes algériens
    De mon point de vue, il faut dissoudre l’APN honteuse et nuisible illégitime fasciste, et pas uniquement mais changer radicalement les choses. la démocratie l’exige, aucune APN ou autre en Algérie n’a de légitimité
    mais au passage je dis attention aux opportunistes qui avancent masqué, qui se proclament démocrates et qui sont aux services de puissances étrangères, je suis sérieux, pas comme jadis le pouvoir disait la réaction intérieur et extérieur, il suffit d’aller sur YouTube pour le voir, ceux qui disent qu’il faut revenir à 1992 et d’autres qui ont la mémoire courte qui disaient la démocratie kofr que j’appelle les baathistes islamistes qui confondent l’arabité et l’islamité et qui instrumentalisent la religion pour parvenir à leurs fins, vous connaissez la suite, et d’autres trotskystes berbéristes qui ont des calculs régionalistes qui pensent qui sont le chantre de la berbérité, qui rêvent d’un « kabylistan» , il suffit d’aller a tizi ouzou ou Alger ou certains quartiers de paris , YouTube qui devient la caisse résonance de tout ces thèses aussi pour le constater, ces gens là ne veulent pas du bien pour l’Algérie et n’oublie le pouvoir actuel qui a joué toujours sur les divisions entre algériens, comme disait ferhat abbas, ils n’ont su que rester aux pouvoirs, au nom d’une pseudo légitimité révolutionnaire, ils ont confisqué la révolution d’indépendance.

    Maintenant que faut il faire pour l’Algérie puisse entrer dans l’ avenir, il faut de mon point de vue, je n’impose rien personne, je m’exprime en mon nom personnel, il faut une constitution, pas de mouvement religieux politique ni autonomiste ni régionaliste, les maux qui minent l’Algérie et le pouvoir en a joué avec, l’Algérie est plurielle, elle a une histoire, nous sommes les descendants des anciens peuples de l’Afrique du nord, il y a eu des apports culturels qui sont venus de l’Orient de l’Europe de l’Afrique, l’algérien n’est pas un saoudien ou égyptien ou un marocain, je n’ai rien contre ces pays mais je suis algérien oui je suis algérien.
    Ce pouvoir illégitime ne doit rester pas, il ne fait que le lit des extrémistes de tout bord
    Pour une Algérie plurielle , démocratique parlementaire et patriote

    Nad
    17 février 2021 - 17 h 39 min

    Dissoudre le FLN et maintenir une assemblée nationale avec une majorité d’elus de ce meme parti….je n’arrive pas à comprendre

      Anonyme
      17 février 2021 - 20 h 19 min

      Ils sont comme ca. C’est le systeme qui parle.

      LotfiALN
      17 février 2021 - 20 h 22 min

      La dissolution de cette assemblée majoritairement corrompue s’impose!
      Le symbole FLN ne doit plus être utilisé, c un patrimoine national !
      Le rnd aux oubliettes !
      Hirak kesako!
      Le peuple algérien a fais sa révolution !
      Maintenant chacun doit prendre ses responsabilités !
      Mais celles et ceux qui attaquent l’ANP, aboient avec la meute et tiennent le même discours que les pires de nos ennemis, doivent savoir que tout ce qui est national est notre !
      On éradiquera la mauvaise graine !
      La guerre ne fait que commencer !
      Les renégats ne seront à l’abri nul part !

    JE REVE
    17 février 2021 - 16 h 17 min

    « Dr Arab Kennouche – Pourquoi il ne faut pas dissoudre l’APN » – « Le président Tebboune a aussi la lourde tâche de nettoyer les branches pourries du Hirak. » – Pourquoi ? Pour laisser des gens qui ne sont meme pas élus par le peuple recevoir 50 millions a vie, des 4/4 blindées et des passports diplomatiques. Comment Tebboune va « nettoyer les branches pourries du HIRAK » sans d’abord nettoyer TOUT autour de lui ?

      Anonyme
      17 février 2021 - 19 h 16 min

      Pourquoi il faut impérativement dissoudre l’apn??????? Parce que cette apn qui était déjà illegitime , après ce qui a été révélé dans les tribunaux par ceux qui sontdans la prison d’elharach, les membres de cette apn devraient être conduit en troupeaux à la prison de Lambez. Le peuple n’attend rien de ces bandits qui sont en faite les vraies tentacules d’elaissaba. Les garder pour quelle raison??? Tebboune, s’il veut gagner une certaine crédibilité c’est non seulement dissoudre cette chambre mais aussi celle des sénat et de demander à ce qu’une enquête soit ouverte sur chacun de leurs elements. N’oubliez pas que tous les membres de ces chambres étaient choisis par la cours de Bouteflika et dans leur majorité etaient les fervents défenseurs du cinquième mandat.

      FREE MEN
      19 février 2021 - 0 h 55 min

      Le vamoire de ce regime boutesriks , qui vole et
      Defigure l’image de notre Algerie , doit etre dissout …
      Pour parachever l’edification de la 2e republik ,fidele
      Aux ideaux de la revolution de novembre 1954 et a la
      Lutte democratic.
      Les malfrats sont tapis ds cette assemblée , haut
      Lieu du boutesrikisme et de la mafia des generaux…
      Corrompus….corrupteurs …divisés …diviseurs…
      Partez…!
      Vive le Hirak…

    K
    17 février 2021 - 15 h 28 min

    (…) On est encore dans le cosmétique et on n’est pas sorti de l’auberge comme on le dit. Pas de solution véritable sans une période de transition pour asseoir les bases d’un état de droit et liberté.

      Le Président
      17 février 2021 - 20 h 53 min

      Dissoudre quand et comment une APN dont certains députés sont à………..Paris depuis ( 11 mois ) percevant leurs salaires sans ètre ni inquiétés , ni la justification de leur présence dans l’auditoire . Ce pays est de plus en plus livré à l’anarchie qui se généralise , après la comédie des soins à l’étranger ,un ministre qui passe son sixième mois dans un hotipal parisien sans ètre remplacé , un conseiller se soignant depuis 4 mois à l’hopital américain et d’autres et d’autres . Les médecins algériens qui ont le sens de l’honneur persévèrent à soigner les gueux et les laisser pour compte sont frappés par une Indignité Nationale « 

    karimdz
    17 février 2021 - 15 h 00 min

    Je suis d’accord avec le fait qu il ne faille pas précipiter les choses, car effectivement, le paysage politique tel qu il est, est loin d être l idéal et on risque effectivement de connaître de nouveau une abstention record.

    Il est clair que l actuel parlement est appelé à disparaître, mais justement pour accélérer les réformes et préparer le terrain pour qu’il soit plus propice à l exercice démocratique et que n’ayons pas en face, des opportunistes, des incompétents, mais de réels politiciens qui défendre un vrai projet de société.

    Au delà de la démocratie, les algériens revendiquent surtout une vie meilleure, et on voit bien en occident, que quand les politiques merdent, c’est le ras le bol, la contestation, l abstention.

    yassine
    17 février 2021 - 14 h 40 min

    Monsieur Kennouche ,
    Encore un sujet pour detourner l’attention . Dissoudre ou non l’APN n’interesse pas le peuple algerien .
    C’est un parlement illegitime comme l’est l’ensemble du pouvoir en algerie .
    C’est la feuille de route de la dictature pour un tant soit peu avoir une facade civile . Cela ne nous interesse pas .
    Notre demande reste la meme : les articles 7 et 8 .
    Le seul souverain est le peuple qui s’exprime a travers des elections libres et honnetes organisees par une commission INDEPENDANTE et c’est elle qui donne les resultas !
    La seule voie est une demande EXPLICITE de l’etat major militaire d’organiser une table ronde avec des representants du peuple et non des pseudo partis !
    Tant que l’etat major ne fait pas solonellement cette declaration , nous n’avancerons pas d’un millimetre !

    Karamazov
    17 février 2021 - 14 h 33 min

    Iben moua je ne pense pas une seule seconde que notre président consulte les pythies ,les Cassandre ou les tireurs de plans et encore moins les eschatologistes de tout poil pour élaborer sa politique.

    J’ai la conviction que le dossier est plié et qu »il ne reste que sa mise en application quoi qu’en disent les liseurs dans le marc de café qui lui conseillent de se tirer une balle dans le pied , sans allusion , aucune.

    Moua je pense que ceux qui voudraient faire croire à notre président qu’il n’a de choix raisonnable que de livrer le pays aux aventuriers ou de laisser l’initiative à la populace sont des illuminés.

    Moughaliti : il faut arrêter de traire des boeufs pour se rendre à l’évidence qu’un peuple qui carbure à la rente et à la religion ne peut pas produire les conditions de son dépassement.

      Yassine
      18 février 2021 - 12 h 33 min

      A Karamazov
      Vous preconisez que le president illegitime n’ecoute pas le peuple et continue comme un autiste sa demarche jusqu’a l’effondrement final .
      Le risque algerie est note « D » , CAD precolapse ( avant faillite ) .
      Et vous continuez a regarder l’algerie avec les yeux du siecle passe .
      Vous accusez le peuple d’etre drogue a la rente et a la religion en occultant qui est a l’origine de ces fleaux ?
      Il ya trop de mepris de votre part pour le peuple dont vous etes issu !

    Azkka
    17 février 2021 - 14 h 00 min

    Les cartes bougent, le château aussi; APN ou sans APN, l’horizon est inconnue. Ce qui est vrai, c’est que le malade ne répond plus aux cachets d’aspririne.

    Sprinkler
    17 février 2021 - 13 h 50 min

    Le poids de cette Assemblée impopulaire dans la balance politique du pays est aussi insignifiant que les effets de sa dissolution…Spéculer sur les risques de son démantèlement l’a crédite d’une valeur qu’elle n’a pas…Toutes les institutions, jusqu’aux partis politiques, sentent la naphtaline pour ne dire le sapin…L’échec est consommé et le verdict sans appel : place nette aux jeunes et au travail ! À la justice sociale, à l’entreprise et à l’innovation ! Les partis politiques dits  » d’opposition  » qui rêvaient d’arriver au pouvoir sur la vague du Hirak sont dans un tel déficit de légitimité qu’ils ont trouvé en Tebboune leur dernière planche de salut…Cette basse-cour budgétivore d’Assemblée populaire caquetante mal élue doit être remerciée avec un ticket de métro…

    Anonyme
    17 février 2021 - 12 h 52 min

    Je ne vais pas commenter certaines phrases très contestables de cet article. Je ne vais parler que d’une seule qui est incontestable « Le président Tebboune est désormais obligé de tendre la main au peuple » sans ça, c’est l’état d’exception, les barricades et tout ce qui s’en suit…

    Anonyme
    17 février 2021 - 12 h 43 min

    Il n’y a plus de solutions miracles. La moins mauvaise à mon avis est la nomination d’un gouvernement d’union nationale et le report des législatives pour 2022. Il faudrait minimum 1an avec des mesures d’apaisement pour qu’il y ait un débat serein. Aller maintenant vers des législatives avec une coalition des Bengrinas et autres marionnettes niis fera encore perdre du temps.

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