Allègement des conditions de voyage de et vers la France : l’Algérie exclue
Par Kamel M. – L’Algérie ne fait pas partie des sept pays hors Union européenne qui viennent de bénéficier d’un allègement des conditions de voyage de et vers la France. Des sources médiatiques françaises ont indiqué, en effet, que des mesures d’assouplissement pour les voyages en direction de ou vers sept pays hors de l’Union européenne, dont la Grande-Bretagne, ont été annoncées par le ministère français des Affaires étrangères ce jeudi 11 mars.
Il est ainsi mis fin à l’obligation d’un «motif impérieux» pour se rendre en France ou voyager à partir de ce pays vers les sept destinations en question, à savoir l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et Singapour. La mesure, qui entre en vigueur dès ce vendredi 12 mars, inclut l’ensemble des relations familiales et de nouvelles situations particulières à la liste des motifs impérieux et personnels, apprend-on. Les couples dont l’un des membres est établi à l’étranger, les mineurs scolarisés en France alors que le foyer familial est à l’étranger et les couples séparés avec enfants vivant l’un en France l’autre à l’étranger sont concernés par cet allègement. De même que les étudiants «en situation de passer un concours» qui sont aussi ajoutés à la liste, ainsi que «les retours vers la résidence principale lorsqu’elle est établie en France».
Les autres restrictions restent en vigueur, dont la présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 heures avant le départ, fait savoir le communiqué du Quai d’Orsay qui conseille «fortement», cependant, de «limiter au maximum les déplacements internationaux».
On ne sait pas si la France a exclu l’Algérie du fait que cette dernière a suspendu tous les vols à destination et en provenance de l’étranger durant tout le mois de mars. Auquel cas, la liste des pays concernés par l’assouplissement concernerait l’Algérie à dater du 1er avril. Les vols entre différents aéroports algériens et de nombreuses villes françaises se comptent par dizaines chaque jour, eu égard au nombre important de ressortissants algériens et de binationaux établis en France, sans compter les quelque 30 000 étudiants qui y poursuivent leurs études universitaires et dont une grande partie est bloquée depuis plus d’une année, au même titre qu’un grand nombre de concitoyens qui n’ont pas pu rentrer au pays bien qu’ils aient obtenu l’autorisation nécessaire pour ce faire. Des familles entières sont toujours en attente d’embarquer à l’aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle, selon des témoignages postés sur les réseaux sociaux.
K. M.
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