Plus le Nekkaz est gros, plus il passe
Contribution de Boualem Snaoui – Parfois, il est inutile de passer par la case d’introduction pour commenter les éloquences de certains «haleurs» et leurs amplificateurs, comme dans le cas présent, concernant un anaconda de la politique, livré au peuple algérien sous un emballage de «révolutionnaire» et de «démocrate» par les colons. Il est le modèle d’exposition, le vrai, le mercenaire par excellence du nouveau monde qu’on nous propose et de la théorie de la «régression féconde» exposée par ces scientifiques salariés des laboratoires coloniaux et des multinationales d’exportation de la démocratie. Il rassemble, à lui seul, l’ensemble du processus du fauchage du peuple algérien encore sur pied, ce qui explique le titre inversé du mensonge : plus le Nekkaz est gros, plus il passe.
Sans tarder, je voudrais parler du mécanicien de la politique surnommé «Rachid le mécanicien» et pas pour rien, de son vrai nom «Nekkaz». Celui qui a été condamné en France pour la location de logements insalubres au peuple d’en bas à Choisy le Roi, en France (1). Il est commercialisé sous l’étiquette d’un grand «révolutionnaire à la banane» par la presse de lapidation de l’Algérie et de son peuple. Le président du Conseil constitutionnel français, à l’époque Jean-Louis Debré, qui avait mis en garde contre toute manipulation de la procédure des parrainages, avait alors porté plainte pour «corruption» contre Rachid Nekkaz, qui avait été interpellé et mis en examen. C’est ce qui l’a peut-être inspiré pour lancer son appel au coup d’Etat juridique du «Hirak colonial» qu’il prévoit pour le 19 mars prochain, de chez ses potes, avec en toile de fond son bataillon d’avocats payés avec ses bobines de billets de banque.
L’appellation de «Rachid le mécanicien» provient du coup bas politique qu’il avait organisé lorsqu’il avait mis en œuvre la «stratégie du mécanicien de la politique», en présentant à sa place la candidature d’un «cousin homonyme», un vrai mécanicien lui, à l’élection présidentielle prévue le 18 avril 2019 en Algérie. Il aime tellement le peuple algérien qu’il est allé jusqu’à se foutre de sa gueule. Les candidats aux élections présidentielles proposent des projets politiques pour les pays, Nekkaz, lui, propose son «cousin le mécanicien» afin de faire rire les colons et la planète entière sur le dos des citoyens et ridiculiser les idées et les engagements révolutionnaires. C’est le nouveau monde, le monde de la manipulation, du mensonge et du complot tissé de fil blanc d’Ali Oussi. Il avait joué le même tour au peuple de France, lorsqu’il lui déclara son amour : «Nous avons un seul pays, c’est la France, j’ai une seule carte d’identité, je suis à la fois de gauche et à la fois de droite, je suis tout simplement français.» (2)
Il l’a finalement trahi pour organiser les spectacles politiques au profit des maîtres du théâtre de l’ombre. Remarque, on ne peut rien savoir avec ce titulaire de l’appellation «nationalité caméléon», et il me rappelle le coup de Jarnac mené «sans Tabbou» par celui qui s’est intronisé «briziden» (président) et qui vient d’être rattrapé par son slogan «dégage», puisqu’il vient d’être chassé par les manifestants en absence, tu imagines bien, de ses médias de lapidation de l’Algérie.
Comme le décor est planté dès le départ, le lecteur peut donc en déduire aisément les objectifs de la presse low cost qui organise ses reptations, à la manière d’un anaconda, pour canaliser le peuple algérien vers les guets apens politiques. Le «Dilem», c’est qu’on n’a même pas besoin du danseur du régime de Tel-Aviv pour en faire une caricature. Il passe partout sur les canaux médiatiques de l’abattage de l’Algérie pour loger le peuple algérien, comme ses locataires de logements insalubres, dans «les sous-sol qui n’ont pas la qualité d’habitation et qui sont situés en zone inondable». L’avocat des deux plaignants ajoute : «C’est un message fort envoyé aux marchands de sommeil», y compris médiatiques et politiques. Il est le digne représentant de la guerre de 4e génération confectionnée spécifiquement pour l’Algérie et son peuple et portée par les ondes médiatiques coloniales et ses filiales de presse.
Si tu veux être un représentant politique démocrate en Algérie, faut-il être condamné par la justice en France ?
S’il y a un personnage spécifique, représentatif du complot par le rire et le sourire dont sont victimes l’Algérie et son peuple, que tu peux décrire sans risquer d’être traité de «complotiste», c’est bien Nekkaz, ce faux comédien. Avec ce «pitre de la politique», tu n’as même pas besoin de consulter le général Delawarde, ancien chef «situation-renseignement-guerre électronique» à l’état-major interarmées de planification opérationnelle, pour comprendre les enjeux géostratégiques qui visent l’Algérie et la descente aux enfers préparée pour le peuple algérien.
Avec cet incontournable «Rachid le mécanicien», tu es sûr de ne pas te «Trumper» : il est non seulement l’exemple vivant de l’attaque diabolique contre l’Algérie pour la faire s’écrouler, mais aussi de l’arrivée du nouveau monde qu’on nous promet. Au-delà des pitreries publiques qu’il organise, avec son smartphone et devant les caméras de télévision et leurs «informateurs» complices, ce guignol de l’info a même réussi à décrédibiliser le monde politique universel. Il ne dénonce pas l’islamophobie, il l’alimente en allongeant la monnaie pour les amendes des pauvres citoyennes prises au piège de la burqa. Il met en pratique le théorème des vases communicants à plein régime dans le système.
Sur la question des urnes, Nekkaz connaît sa valeur, lui le titulaire de 156 voix, soit 0,56 % des suffrages exprimés aux élections législatives sur la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis en 2007. Mais là où il a battu tous les records, c’est lors de l’élection législative partielle qui a eu lieu dans la 3e circonscription de Lot-et-Garonne en juin 2013, où il arrive dernier du premier tour, n’ayant obtenu aucune voix. Ce génie démocratique a même réussi à créer la surprise en ne votant même pas pour lui-même. Un record à inscrire dans le Guinness de l’absurde. A moins que le chéquier des missionnaires ait été mis à l’ombre de ce personnage «diabolique» au visage d’ange, pour qui les bulletins de vote s’achètent à 1 euro à la primaire socialiste d’octobre 2011, en France. Son ancien-nouveau parti politique de pigeons-nageurs, le RSD, n’a pas attiré les volatiles à Denain (nord de la France), même en proposant l’appât de «300 euros ou un billet d’avion à tous les électeurs en cas de victoire». Les citoyens de cette ville ont sans doute voulu envoyer une alerte au peuple algérien dès 2007.
Un canard de l’ancien régime, en date du 1er juillet 2017, a révélé que «Rachid le mécanicien», ce millionnaire ou milliardaire, à vous de choisir, serait fiché à la Banque de France concernant des incidents de remboursement de crédits aux particuliers. Voilà donc un richissime homme des affaires «trouble» à qui on a greffé une machine de billets de banque dans les mains, qui ne déclarerait plus ses impôts en France depuis 2014, et qui serait redevable à l’administration fiscale française en 2013 de 32.311,18 euros, qui vient proposer aux Algériens un voyage de transition politique avec une destination chaotique. C’est comme si les compagnies de voyage vendaient des billets avec une destination au hasard mais qui se termine de toute façon dans un ravin. Tu montes dans un train dont la destination est inconnue. C’est ça la politique des reptiles dont l’Algérie a héritée en cette phase douloureuse de son histoire.
Le 14 mars 2006, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2007 en France et déclare détenir, au 10 novembre 2006, 521 promesses de parrainage de maires de communes rurales. Deux jours plus tard, le 16 mars 2007, il annonce finalement qu’il n’a pas obtenu les 500 parrainages nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle. C’est l’art de tirer le peuple vers le côté sombre de la politique pour le traîner dans la bouse des reptiles de la politique. C’est ainsi qu’il avait été aussi à l’origine de la fake news «complotiste» la plus primée dans le monde des colons, sur la mort de l’ancien président déchu Abdelaziz Bouteflika, et qui aurait été remplacé par un sosie. Naoufel Brahim El-Mili, dans son livre Histoire secrète de la chute de Bouteflika, paru aux éditions L’Archipel en 2020, parle de «provocations et manipulations, souvent pour le compte d’autrui» et rappelle sa vidéo postée à l’automne dernier, enregistrée à Barcelone, pour appeler au meurtre de députés algériens. Ses opinions de guerre contre l’humanité, qu’il faut faire parvenir à Michelle Bachelet, cheftaine de la commission sélective des «droits de l’Homme», qui a l’Algérie dans sa ligne de mire, il les expose à travers sa fatwa d’appel au meurtre à la Kalachnikov publiée le 6 novembre 2019. (3)
Son sort en France aurait été scellé au moins par l’article 221-6 du Code de procédure pénale. Les peines encourues peuvent atteindre jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Mais, en Algérie, c’est «démocratiquement halal» d’appeler publiquement à assassiner au moyen de la Kalachnikov.
Bien que je le savais, mais je le lis quand même ce jour sur sa page Wikipédia, que le 21 décembre 2008 il entame une grève de la faim devant la maison d’arrêt de Nanterre pour exiger la «libération immédiate de Karim Achoui», avocat célèbre pour ses liens avec la sphère démocratique, et d’Antonio Ferrara, «le roi de la belle» dit «Nino» ou «Succo». Celui-ci, dans une vidéo publiée le 10 janvier 2020 (15’15’’) annonce un rendez-vous à 16h30 avec l’homme fort du pouvoir algérien, le patron de l’Algérie : Rebrab qui fait le «Hirak», gagne 3,3 milliards de dollars en 8 mois et qui licencie des salariés. Elle n’est pas belle la gauche française, qui n’aurait rien vu venir ? Comme la musique du «Milano» politique, qui tourne en boucle sur les ondes du leurre «beure», avec des tirs de missiles voilés en direction de l’Algérie.
Pour ce «Bubka de la politique», le royaume enchanteur est top, et il nous invite avec sa formule fétiche à le voir avec nos yeux, nous qui voyons avec nos pieds, disais-je. Que voulez-vous répondre à ces déclarations, sauf, peut-être, imaginer qu’il fume la moquette de «notre ami le roi» de Gilles Perrault. D’ailleurs, le satellite marocain d’observation, le Mohammed-VI A, doté d’une très haute définition capable de fournir une résolution allant jusqu’à 70 cm depuis n’importe quel point du globe, ne voit rien, comme le rapporte la presse, des 47 000 hectares de terres dédiées à la culture du cannabis qui rapporte la coquette somme de 23 milliards de dollars. Du coup, le Conseil du gouvernement marocain a validé le 11 mars 2021 un projet de loi qui autorise, dit-il, l’usage «médical, cosmétique et industriel» du cannabis. Maintenant, ils vont tous pouvoir aller se soigner légalement à l’Ouest, sans envoyer de mail à Mourad El-Ghoul, chef de cabinet du gentil Yassine Mansouri, le patron du renseignement et du contre-renseignement du commandeur des croyants pas tout à fait cathodiques.
Naoufel Brahim El-Mili, même si je ne partage pas totalement son analyse, consacre plusieurs pages de son travail à «Rachid le mécanicien» et lui déroule un CV digne des grands révolutionnaires colorés. Il raconte ses tours de passe-passe, sa roublardise, sa rouerie, tout en éclairant le lecteur sur son recrutement que, personnellement, je ne peux même pas reproduire ici. C’est du lourd, très lourd à dire et à écrire et qui étoffe de façon plus précise le curriculum-vitae de cet expert des coups de Trafalgar. Notre mécanicien a aussi inventé le mariage de la déraison. Tiens, toi par exemple, tu te maries parce que tu aspires à vivre avec ta dulcinée, à partager ta vie avec elle, poser ta tête sur son épaule et «lycée de Versailles». Eh bien, Nekkaz s’est marié pour vivre loin de son épouse. C’est l’inventeur de la vie de couple pour ne pas vivre avec sa moitié. Vas comprendre ce processus de la mécanique du politique Nekkaz qui n’a pas attiré l’attention de NBEM.
Personnellement, j’aurais bien aimé écrire une lettre fermée à ce mécanicien de la politique pour ne pas qu’elle soit ouverte par les médias de reptation afin de l’inviter à poursuivre la discussion qu’on avait eue dans un café en région parisienne, durant cette belle journée de juillet 2007, lorsqu’il est venu me recruter, sans succès, pour son parti de pigeons-nageurs, et de lui rappeler ses propos et ses bons souvenirs sur le triangle des Bermudes «Tel Aviv-Paris-Rabat» encerclant l’Algérie. Malheureusement, je sais par avance que la police démocratique et ses médias veillent au respect des frontières et des murs construits autour de leur liberté de flagellation de l’Algérie. Et pour preuve, tu n’as qu’à lire dans ce canard algérien de formation au «printemps des arabes» (dans le cadre du programme Leaders for Democracy Fellowship), faussement appelé «La Patrie» en Algérie, qui titre : «S’il y a quelqu’un qui mérite une médaille, un diplôme ou au moins une reconnaissance, c’est bien Rachid Nekkaz.» Pour ce marchand de sommeil de l’information, l’accueil de «Rachid le mécanicien» avec les jets de bouteilles d’eau par les manifestants à Alger en avril 2019, c’était sans doute pour le laver de ses pêchers.
Tu comprends maintenant l’intitulé «plus le Nekkaz est gros, plus il passe» ? Ou tu veux une caricature du danseur du régime de Tel-Aviv ?
B. S.
1- https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/rachid-nekkaz-condamne-pour-avoir-loue-des-logements-indignes_1285961.html, et en 2013 pour l’achat de parrainage d’élu
https://www.europe1.fr/societe/Achat-de-parrainages-d-elus-Nekkaz-condamne-748292.
2- https://www.youtube.com/watch?v=HiL78RtQHnQ
3- https://www.youtube.com/watch?v=38wV1tRTS2g
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