Un ex-cadre du «parti» de Naïma Salhi avertit : «Elle prépare un complot !»
Par Houari A. – Un ancien membre du «conseil national» du «parti» de Naïma Salhi a décidé de tout balancer sur cette ex-députée islamiste cooptée à l’Assemblée populaire nationale, qui a défrayé la chronique avec ses déclarations racistes. Lakhdar Lghoul était secrétaire de wilaya à Djelfa où il exerce l’activité de correspondant de presse. Il a enregistré une vidéo par «acquis de conscience», comme il l’explique d’emblée.
«Naïma Salhi est une femme dangereuse et elle vous mène tout droit à la catastrophe», a mis en garde cet ancien cadre du «parti fantoche», comme il le qualifie. «C’est une personne qui appelle au désordre et à la discorde en faisant se soulever les Algériens les uns contre les autres», a-t-il affirmé, en ajoutant qu’elle œuvre à «provoquer une guerre civile». «Ces comportements, notamment depuis que son immunité a été levée, démontrent qu’elle est atteinte de troubles psychiatriques», a fait savoir cet ancien bras droit de Salhi, qui a appelé les autorités à «agir avant qu’il ne soit trop tard» car, a-t-il expliqué, «elle s’apprête à commettre l’irréparable».
«Le parti de Naïma Salhi est raciste et régionaliste», a souligné Lakhdar Lghoul, en précisant qu’il ne compte dans ses rangs qu’une partie des Algériens à l’exclusion d’une autre. «A chaque fois que nous nous réunissions avec elle, elle nous incitait à entreprendre des actions hostiles à nos compatriotes de Kabylie», a-t-il révélé. «Je le dis ouvertement, cette femme est raciste et elle obéit à des agendas étrangers», a encore affirmé ce citoyen de Djelfa, selon lequel Naïma Salhi, qu’il qualifie de «femme très dangereuse» lui a demandé d’avoir accès à sa page Facebook pour «insulter les Kabyles».
«J’ai tenu, à travers cet enregistrement vidéo, à mettre en garde le peuple algérien contre cette femme dont la venue à Djelfa a failli provoquer de graves incidents n’eût été l’intervention de personnes sages qui nous ont, toutefois, alerté sur la dangerosité de son parti motivé par des objectifs diaboliques». L’ancien représentant du pseudo-parti de Naïma Salhi, dont il dit qu’il ne répond à aucune assise légale, a indiqué que beaucoup de cadres en ont démissionné.
«Naïma Salhi n’est qu’un décor, ce sont d’autres qui dirigent le parti derrière le rideau», a fait savoir Lakhdar Lghoul, sans donner plus de précisions, mais en rappelant que la concernée est poursuivie en justice pour incitation à la haine raciale et appel au meurtre. La plainte avait été déposée en 2020 par deux avocats et un militant. Elle encourt une peine de prison ferme.
H. A.
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