La justice française aux Algériens bloqués à l’aéroport de Roissy : «Air Algérie a raison»
La justice française a débouté les Algériens bloqués depuis plus d’un mois à l’aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle, à Paris, et donné ainsi raison à la compagnie Air Algérie, selon les médias français. Le 18 mars dernier, l’ambassade d’Algérie à Paris avait apporté des précisions sur la situation de ces concitoyens qui n’ont pas pu embarquer pour Alger et qui ont décidé de demeurer à l’intérieur de l’aérogare de Roissy jusqu’à ce que leur revendication soit satisfaite.
L’ambassade d’Algérie avait indiqué, en effet, que «suite à la détection en Algérie, le 25 février 2021, de cas du variant anglais de la Covid-19, les personnes concernées, au nombre de 27 (dont des enfants), ont été saisies individuellement par l’agence d’Air Algérie à Londres, les informant de l’annulation de leur billet d’avion Paris-Alger» et qu’«en dépit de cette notification, elles ont tenu à se déplacer à Paris les 27 et 28 février 2021».
Le consul d’Algérie à Créteil, en présence du représentant d’Air Algérie à Paris, a rencontré à plusieurs reprises, depuis le 2 mars 2021, certains membres de ce groupe pour échanger sur leur situation et la nécessité de retourner à leurs lieux de résidence en attendant la réouverture des frontières, précisait le communiqué de l’ambassade d’Algérie, qui ajoutait qu’il leur a été alors expliqué que la décision des pouvoirs publics algériens de fermer les frontières jusqu’à nouvel ordre a été actée en Conseil des ministres du 28 février 2021 et, par conséquent, dès lors, aucune dérogation ne pouvait être accordée.
Devant cette situation, la compagnie Air Algérie avait affiché sa disponibilité à prendre en charge les billets de retour vers leurs lieux de résidence, payer les frais des tests PCR, rembourser leur billet Londres-Paris et prendre en charge l’excédent de bagages, faisait savoir l’ambassade d’Algérie, qui ajoutait qu’Air Algérie s’était également «engagée» à prendre en charge les frais d’hôtel le temps d’organiser leur retour.
«Malgré les propositions faites leur garantissant le retour vers leurs lieux de résidence (Grande-Bretagne), les concernés ont choisi de rester en zone internationale», précisait le communiqué, qui soulignait, par ailleurs, que la compagnie Air Algérie «a pris en charge, durant quinze jours, les frais de restauration et autres» et que «l’Etat a pris soin de traiter certains cas (décès, maladie, étudiants en fin de séjour à l’étranger, etc.)».
H. A.
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