Comment le Marocain El-Yazami mène Mustapha Bouchachi par le bout du nez
Par Kamel M. – Des sources informées ont révélé à Algeriepatriotique l’emprise totale du Marocain Driss El-Yazami sur l’avocat proche du FIS, Mustapha Bouchachi. Nos sources expliquent comment celui qui est devenu un des animateurs les plus en vue du mouvement de contestation est devenu l’avocat du Makhzen en étant recruté et manipulé par ce Marocain bien introduit dans les cercles des droits de l’Homme en Europe, notamment lorsqu’il a débuté comme membre de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) basée à Paris.
«En 2006, sur proposition des services secrets marocains, El-Yazami a été désigné membre de l’Instance équité et réconciliation au Maroc, chargée des enquêtes, une instance créée en avril 2004 par le roi Mohammed VI. Le but de cette commission était de réconcilier le peuple marocain avec son passé durant les années noires sous le règne de Hassan II, alors que ce même personnage est, jusqu’à nos jours, contre la réconciliation décidée en Algérie», relatent nos sources.
«La rencontre entre Mustapha Bouchachi et Driss El-Yazami a été organisée au niveau du bureau de la FIDH à Paris, dont El-Yazami était devenu le secrétaire général en 2008. Les déplacements de Bouchachi et son hébergement dans les hôtels de Paris étaient payés par la FIDH, son mentor marocain lui a, alors, confié la mission de s’opposer à tout règlement de la crise politique en Algérie et de mobiliser les Algériens contre toute tentative de réconciliation entre les Algériens», soulignent nos sources, qui constatent que dans le même temps, «Driss El-Yazami a œuvré à étouffer les atrocités commises par le régime marocain», en faisant participer à sa manœuvre l’Association marocaine des droits humains, l’Organisation marocaine des droits humains et le Forum marocain pour la vérité et la justice. «Bien sûr, la FIDH a été invitée à prendre part à cet étouffement de la vérité sur les crimes abjects du régime monarchique prédateur de Rabat», précise nos sources.
«Driss El-Yazami continue à donner des ordres à Mustapha Bouchachi sous couvert de la défense des droits de l’Homme, alors qu’en vérité Mustapha Bouchachi a été recruté pour la circonstance. Il continue à s’opposer à la paix en Algérie, envoyant des messages négatifs aux jeunes Algériens d’aujourd’hui pour exécuter le plan du Makhzen visant à déstabiliser l’Algérie et ses institutions», notent nos sources. «C’est sur l’initiative de Driss El-Yazami que Bouchachi s’est rapproché des milieux islamistes algériens, notamment l’ancien numéro deux de l’ex-FIS, Ali Benhadj», précisent encore nos sources.
Driss El-Yazami est membre du comité d’administration de la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH), une fondation régionale chargée d’apporter son aide aux ONG et aux «défenseurs des droits de l’Homme», donc à titre individuel, sachant qu’elle bénéficie de financements de la NED, l’organisme américain proche de la CIA.
Driss El-Yazami est, avec Patrick Baudoin, un des artisans du «qui tue qui» qui a pour objectif d’absoudre les groupes terroristes de leurs crimes et de les imputer à l’armée algérienne. Mustapha Bouchachi est, avec Karim Tabbou, un des relais de ce complot échafaudé à Paris par François Gèze et ses marionnettes algériennes Habib Souaïdia et Nacéra Dutour et son frère Nasroulah Yous, entre autres.
K. M.
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