L’avenir des Fintech pour les courtiers en Algérie
La Fintech est un secteur largement inexploité en Algérie. En effet, cette branche offre de nombreuses possibilités aux entreprises spécialisées dans le courtage en ligne. Le secteur bancaire en général, et celui du courtage en particulier gagnerait à exploiter les nombreuses solutions à leur disposition. Quel est l’état des lieux en Algérie ? La Fintech y a-t-elle un avenir ? C’est autant de questions auxquelles le présent article répond.
La nécessité de la Fintech
La réforme du service bancaire passe impérativement par l’amélioration et la modernisation de l’ensemble des services financiers offerts, et leur dématérialisation. La technologie numérique dont se servent par exemple les experts de tradingenligne.fr, est au centre de la modernisation de ce service. L’apport du numérique offre indéniablement un accès plus simple et convivial aux services financiers et bancaires. Cette technologie est presque devenue indispensable.
Le rapport entre la Fintech et le trading
La Fintech peut être définie comme une gamme de services financiers essentiellement axés sur le consommateur. Elle comprend un grand nombre d’innovations technologiques qui ont facilité et rendus pratique l’accès à plusieurs branches parmi lesquelles le secteur bancaire et financier. Elle a énormément évolué avec le temps et les consommateurs en sont naturellement les grands bénéficiaires.
Grâce à la fiabilité et la grande amélioration de la vitesse de l’Internet, mais aussi à la généralisation des applications mobiles et des smartphones, les Fintech ont révolutionné le trading. Ce dernier est devenu une opportunité d’investissement beaucoup plus accessible pour les utilisateurs. Les courtiers en bourse ne sont pas restés inactifs. Ils ont développé plusieurs plateformes intuitives et ergonomiques qui permettent aux traders de mieux analyser et suivre leurs investissements.
L’utilisation des Fintech par les traders : un avenir prometteur
Le cas de l’Algérie est un peu particulier parce que les Fintech ne sont malheureusement pas encore réellement exploitées dans le pays. Et pourtant, elles seraient d’une très grande aide pour le service financier en général, et pour les traders en particulier.
Quelques Fintechs de très bonne qualité sont déjà à la disposition des courtiers algériens. L’on peut citer à titre d’exemples Beyn, Leadershoft, Teletic ou encore Appmodus. Mais il y a encore un énorme potentiel qui reste inexploité. Toutefois, la tendance laisse penser à un avenir radieux pour cette technologie. Plusieurs indicateurs observés dans le pays, vont dans ce sens. L’on peut citer :
La généralisation des smartphones
La forte pénétration des téléphones intelligents encore appelés smartphones est un facteur très important à prendre en considération. L’Algérie compte pas moins de 37 millions de citoyens qui utilisent les services d’Internet sur leurs téléphones et 3,5 millions qui ont une connexion internet fixe.
Les transactions via les TPE
Les transactions à travers les TPE ou terminaux de paiements électroniques ont également connu un bon exceptionnel. Pour le compte de l’année 2019, le nombre de transactions via les TPE s’élevait à 1,9 milliards de dinars. En fin 2020, ce nombre était déjà à 469 000 pour une somme globale de 3 milliards de dinars.
La grande portée du e-paiement
Le e-paiement a fait une entrée fracassante dans le pays. Plus de 63 sites marchands sont autorisés dans le pays. En 2019, le nombre total de transactions s’élevait à 202 480 pour une somme globale de 504 millions de dinars. Pour ce qui est de la fin d’année 2020, l’on comptait 486 116 transactions assorties de 4 milliards de dollars. Une très forte croissance en effet.
Les conditions de réussite pour une bonne exploitation des Fintech en Algérie
Afin que ce secteur soit idéalement élargi et exploité en Algérie, certains axes incontournables doivent être pris en considération par les différents acteurs, aussi bien privés que publics. En voici les principaux :
- Une plus grande implication du secteur privé dans la création et le développement des start-up. En effet, l’intégralité des dispositifs prévus relève du secteur étatique et publique. Le secteur privé gagnerait à faire entendre sa voix à travers des actions concrètes.
- L’installation locale (effective) en Algérie des leaders mondiaux du secteur des Fintech ainsi que l’implémentation des solutions de paiements telles que Sopra, Atos, Kepler Technologies ou encore Ingenico.
- L’instauration d’une réelle politique qui vise à attirer et conforter les investisseurs étrangers en Algérie.
Bien que des améliorations se soient déjà faites ressentir, il reste encore beaucoup à faire. Les courtiers algériens gagneraient beaucoup à profiter des Fintech dans l’exercice de leur profession. Les enjeux sont si énormes qu’ils ne peuvent pas être négligés. Toutefois, l’espoir est permis. Les indicateurs présents sont au vert et très positifs quant à l’explosion de ce marché en Algérie, pour le bonheur des consommateurs.
R. E.