La Kabylie n’acceptera jamais d’être dépecée par des eunuques du sionisme
Contribution de Mesloub Khider – Si les militants berbéristes de la première heure furent d’authentiques et valeureux Algériens patriotiques, dotés d’une grande conscience politique doublée d’une fibre égalitariste et d’un esprit internationaliste, les indépendantistes berbéristes contemporains, d’obédience populiste libérale et de mœurs libertaires, constituent un agrégat d’individus socialement désœuvrés, à la personnalité dépourvue de toute moralité politique, à observer leurs scélérates compromissions avec les puissances étrangères et l’entité sioniste.
Si les premiers Berbéristes pouvaient se targuer d’être de brillants intellectuels au courage exemplaire forgé par leur militantisme politique opéré sur le territoire algérien, pourtant quadrillé par le despotisme, les seconds ne peuvent exhiber comme bagages (viatiques) scolaires qu’une ignorance crasse conjuguée à un racisme anti-arabe de basse classe et une couardise illustrée par leurs rodomontades «militantes», menées depuis leur indigent exil subventionné par les allocations familiales délivrées par le pays hôte à ces dépendants de l’assistanat social, incapables de diriger leur vie mais claironnant être en mesure de gouverner une Kabylie indépendante.
Alors que les premiers militants berbéristes bravèrent vaillamment, au péril de leur vie, les dictatures de Boumediene et de Chadli, pour défendre leur légitime revendication de la reconnaissance officielle de la langue amazighe dans le cadre de l’unité de l’Algérie, les seconds militants berbéristes indépendantistes, au marqueur identitaire culturel séditieux, produits d’une époque polluée par la dégénérescence morale et politique consécutivement à la décennie noire, ne font qu’emboîter le pas à leurs frères jumeaux réactionnaires islamistes qui aspirent également à tailler en pièces l’Algérie, pour lui retailler un «uniforme politique rétrograde», confectionné sur mesure dans les laboratoires des puissances étrangères ennemies.
En effet, tout comme leurs frères siamois islamistes, les berbéristes irrédentistes n’hésitent pas à recourir à la main étrangère pour tenter de réaliser leurs basses œuvres de morcèlement de l’Algérie, de dislocation des institutions étatiques : la main sanguinaire salafiste saoudienne pour les islamistes, la main meurtrière sioniste ou mekhzénienne pour les Berbéristes séparatistes.
Au reste, à l’instar de l’impuissante mouvance islamiste au programme politique obsessionnellement axé sur le voilement des parties intimes de la femme, fanatiquement brandi pour dissimuler en réalité la stérilité congénitale de son projet de société en matière de production économique et d’administration gouvernementale, le combat irrédentiste berbériste, avec ses revendications identitaires partagées par un ramassis de militants plus prompts à évoquer la poésie ancestrale et la culture folklorique du mythique «peuple kabyle» que les dramatiques conditions de vie des travailleurs et leurs familles établis en Kabylie est à la lutte politique authentiquement progressiste ce que l’onanisme est à l’amour.
En effet, le berbérisme irrédentiste s’adonne à une forme d’onanisme militant gesticulatoire et hallucinatoire dans l’espoir de jouir de façon fantasmagorique, un jour, de l’indépendance de la Kabylie ; à une rêverie diurne où se donnent libre cours les espoirs de candidatures politiques les plus candides mais également les plus démentiels. Le berbérisme séparatiste se livre, à la manière des jeux imaginatifs enfantins, à une pantomime gouvernementale exécutée dans les bars malfamés parisiens, où chaque acteur s’offre en spectacle dans une gesticulation ministérielle et présidentielle risible.
Le berbérisme sécessionniste pratique, à l’imitation des islamistes agrippés aux vestiges de l’islam féodal de la genèse, mû par un réflexe atavique d’affirmation culturelle séditieuse, un militantisme puéril tribal anachronique, fondé sur des particularismes régionalistes archaïques désuets, exhumés du cimetière amazigh culturel antique, caractéristiques d’une régression infantile, particularismes exhibés avec une aveuglante ostentation fanatique.
Le berbérisme s’investit dans la politique de valorisation culturelle berbère, mais jamais ne lutte contre la dégradation des conditions sociales, la détérioration morale et psychologique des Algériens d’expression kabyle ; se consacre à la fantasmagorique richesse de l’archaïque culture berbère plutôt qu’à la cruelle pauvreté des populations résidant en Kabylie.
Les périodes de crise économique et sociale, couplées à une instabilité des institutions, sont propices à l’émergence des clivages identitaires et des flambées irrédentistes, orchestrés par quelque clan du pouvoir en proie à une crise de légitimité ou par les puissances étrangères ennemies activant pour le démembrement du pays. Toute forme de chauvinisme recèle inexorablement l’empreinte sanglante de l’agression, de la guerre de «tous contre tous» ; les dérives scélérates de l’excommunication et de la discrimination.
Or, qu’il soit clairement proclamé : la Kabylie n’acceptera jamais d’être dépecée par des eunuques politiques du sérail impérialiste et sioniste. Car les Algériens d’expression kabyle, autrement dit la majorité des Kabyles, attachés à l’intégrité du territoire algérien et à l’unité nationale, ne courberont jamais l’échine devant ces renégats indépendantistes berbéristes pour leur permettre de démembrer l’Algérie.
Les glorieux chouhada et moudjahidine algériens de la Kabylie n’ont pas payé un lourd tribut, dont la libération de l’Algérie fut le fondamental but, pour laisser leurs progénitures vivre enfermées dans une anachronique tribu, gouvernées de surcroît par des cauteleux politiciens et autres rebuts avec, à leur tête, leur roi Ubu.
M. K.
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