Ces faux analystes taupes de la DGSE qui servent de porte-voix au «Hirak»
Par Nabil D. – Les médias dominants français, c’est connu, ont toujours recouru à des procédés détournés pour déformer la vérité sur l’Algérie. Dans les années 1990 déjà, Canal+ et d’autres chaînes multipliaient les reportages produits sur place par des «mains algériennes» qui faisaient parler de faux terroristes et de faux militaires déserteurs pour accabler l’armée et les services de sécurité. Vingt ans plus tard, rien n’a changé. La recette est la même, à laquelle a été ajouté un nouvel ingrédient : les réseaux sociaux et leur lot de désinformation érigés en sources crédibles et sûres sous l’appellation d’«observateurs».
S’agissant de la couverture «impartiale» et «professionnelle» du mouvement de contestation en Algérie, dévoyé et récupéré de façon flagrante par les islamistes du FIS et de Rachad – des échanges téléphoniques entre Mourad Dhina et un de ses éléments en Algérie révèlent comment le chef terroriste du FIDA installé à Genève donne ses instructions aux exécutants à Alger à la sortie de la mosquée Rahma, point de départ des marches –, une des porte-voix de ce Hirak est une informatrice franco-algérienne de la DGSE, dont des sources informées révèlent la fonction de «taupe intellectuelle» des services français de l’action extérieure. Elle, c’est Amel Boubekeur, «soi-disant chercheuse spécialiste du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord», constatent nos sources.
«Cette dernière ne rate aucune occasion sur les plateaux des chaînes officielles françaises TV5 et France 24 pour parler du Hirak et ses avancées en Algérie», relèvent nos sources, selon lesquelles cette Française d’origine algérienne «est en réalité membre du Centre de recherches Jacques-Berque, situé dans la ville de Rabat, au Maroc». «Ce centre est officiellement une section du ministère des Affaires étrangères français, mais la DSGE française l’utilise comme couverture pour des objectifs politiques et des attaques contre l’Algérie», précisent nos sources.
«Amel Boubekeur est, par ailleurs, membre active à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP) situé à Berlin, un institut qui conseille le gouvernement allemand sur les pays d’Afrique du Nord, dont l’Algérie», indiquent nos sources, qui font savoir, en outre, que «cette taupe de la DGSE, qui mène une attaque virulente contre l’Etat algérien, était présente lors des débats avec les acteurs et défenseurs d’une période de transition en Algérie que la France officielle avait évoquée». Débats auxquels étaient «conviés», à ses côtés, Akram Belkaïd du Monde diplomatique, Nasser Djabi, Louisa D. Aït-Hamadouche, El-Kadi Ihsan de Radio M et Hacène Ouali, poche de l’ancien ambassadeur français à Alger, Xavier Driencourt. «Cet orchestre était présidé par le Franco-Tunisien Pierre Haski de France Inter», rappellent nos sources.
«C’est dans le cadre de la nouvelle guerre dite de quatrième génération que la DGSE française a recruté ces chercheurs dans le but d’exercer des pressions politiques, économiques et sociales contre l’Algérie par le biais de campagnes médiatiques ciblées», assurent nos sources.
N. D.
Comment (51)