Le «Sahraoui» qui a déposé une plainte contre Ghali a été actionné par Dhina
Par Mohamed K. – Il y a une similitude entre l’affaire du président sahraoui, Brahim Ghali, à Madrid, et celle du général Khaled Nezzar à Genève, constatent des sources informées. En effet, des recherches entreprises par ces sources ont permis de relever que l’auteur de la plainte, qui répond au nom d’El-Fadel Breica, entretient des liens avérés avec l’organisation terroriste Al-Karama, dont Mourad Dhina est un des principaux responsables.
«Il faut rappeler que cette ONG a été, dans un passé récent, accusée par le gouvernement américain dans le financement d’Al-Qaïda. Même son fondateur, le terroriste qatari Abdderahmane Omeir Al-Naimi, a fait l’objet de sanctions économiques de la part des Etats-Unis. Ses avoirs ont été gelés. Même l’Arabie Saoudite l’a incluse dans sa liste des organisations terroristes», soulignent nos sources, qui indiquent, par ailleurs, que la famille d’El-Fadel Breica, naturalisé espagnol, est rentrée en contact avec Al-Karama qui compte dans ses rangs de nombreux anciens éléments du parti extrémiste algérien du FIS dissous. «Cette ONG avait elle-même saisi le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTDA), ceci démontre sur l’ampleur de l’infiltration des islamistes et même des terroristes dans les sphères des Nations unies à des fins politiques», notent nos sources.
«D’une part, les accointances d’El-Fadel Breica avec l’ONG Al-Karama démontrent clairement que sa plainte devant la justice espagnole n’est qu’un prétexte politique afin de porter atteinte au Front Polisario qui milite pour son indépendance. D’autre part, pour cette ONG terroriste, c’était l’occasion de taper sur l’Algérie et son Etat. La preuve en est qu’aujourd’hui cette plainte vise également l’Etat algérien», précisent nos sources, qui invitent la justice espagnole à «ne pas tomber dans ce piège tendu par le régime marocain qui veut mettre la pression sur les juges madrilènes dans ce contexte marqué par de fortes tensions provoquées par l’affaire des 10 000 migrants marocains qui ont envahi l’enclave de Ceuta avec la complicité des autorités marocaines».
Le modus operandi dicté par les services secrets marocains à El-Fadel Breica est exactement le même que celui adopté par Trial en Suisse, une organisation pro-sioniste qui fait corps avec les islamistes de Rachad et défend les anciens membres du FIS dissous. Leur technique : actionner les justices européennes et saisir le Conseil des droits de l’Homme (CDH) à Genève. Mais leurs longues et vaines actions n’ont déstabilisé ni l’Algérie, qui résiste aux coups de boutoir qu’elle reçoit de toutes parts pour sa politique étrangère immuable en toutes circonstances, ni le Front Polisario, plus que jamais déterminé à arracher de haute lutte l’indépendance du Sahara Occidental.
M. K.
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