Le vote : un droit mais aussi un devoir
Contribution de Rabah Toubal – Les citoyens algériens, qui sont convaincus que seule une Algérie des institutions, quelles que soient leurs insuffisances, est viable et crédible, dans le concert des nations, ont décidé de participer à l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 et à celles relatives au référendum sur la Constitution, qui a eu lieu le 1er novembre 2020. Ils s’apprêtent à prendre part aux élections législatives du 12 juin 2021.
Leur nombre sera, sans aucun doute plus élevé que celui des deux premiers scrutins et le sera encore davantage pour les élections communales, qui suivront les législatives, pour au moins trois raisons.
Primo, l’élection présidentielle et le référendum sur la Constitution ont positivement impacté et fortement contribué à la stabilité de notre pays triplement menacé par une crise politique et sociale, une crise économique et la terrible pandémie du Covid-19, que le gouvernement algérien a globalement bien gérées, n’en déplaise aux apprentis-sorciers qui lui prédisaient un avenir des plus sombres, voire dramatiques.
Les autorités algériennes auraient pu compliquer la tâche à ces «sorciers», adeptes du boycott des scrutins qu’elles organisent, en rendant le vote obligatoire, dans la nouvelle Constitution, comme le font de nombreux pays au monde mais elles n’avaient pas voulu prêter le flanc aux professionnels du dénigrement et de la division du peuple algérien que ces «ayatollahs», bien installés à l’étranger, induisent en erreur avec leurs discours enflammés, mensongers, obscurantistes et aux forts relents séparatistes.
Les absents ont souvent tort et la politique de la chaise vide n’a jamais été bénéfique à ceux qui la pratiquent systématiquement.
Deuxio, grâce à la conjonction des efforts louables et de la volonté inflexible de ses enfants sincères et dévoués, toutes catégories sociales et tous secteurs confondus, l’Algérie jouit aujourd’hui d’une stabilité politique et sociale qui lui permet d’envisager, dans l’ordre et la discipline nécessaires, son avenir avec sérénité et confiance.
Tertio, le programme de redressement politique, économique et social mis en œuvre, depuis janvier 2020, pour l’édification d’une Algérie nouvelle débarrassée des maux et fléaux graves de celle que Bouteflika et son clan de prédateurs cupides et obstinés, qui pratiquaient une fuite en avant suicidaire, qui a fourvoyé notre pays dans une impasse dangereuse, grosse de tous les risques pour sa cohésion, sa stabilité, sa sécurité et son unité, avait imposée au peuple algérien entre avril 1999 et avril 2019, commence à donner ses fruits, sur les plans interne et externe, avec l’adhésion des investisseurs algériens et étrangers à ce projet sérieux et prometteur.
R. T.
Diplomate à la retraite, écrivain.
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