Les hommes d’affaires algériens invités à investir massivement en Libye
La délégation libyenne prenant part au Forum économique algéro-libyen qui s’est ouvert samedi à Alger a invité les entrepreneurs algériens des secteurs public et privé à contribuer à la reconstruction des villes libyennes ayant pâti de la crise dans ce pays en participant à la réalisation de projets de logements, plaidant en faveur de l’intensification des échanges commerciaux et des investissements entre les deux pays.
Les entrepreneurs et les investisseurs algériens qui contribueront au parachèvement des programmes de logements, à l’arrêt depuis 2011 en raison de la crise en Libye, bénéficieront d’importantes facilités, notamment en matière fiscale, ont assuré les membres de la délégation libyenne.
Après avoir émis le vœu de bénéficier de l’expérience algérienne dans la gestion des risques naturels, la partie libyenne a appelé à la réactivation des conventions conclues entre les deux pays afin de faciliter la circulation des personnes et des marchandises et d’encourager les investissements en vue d’asseoir une coopération économique bilatérale forte et pérenne.
Les membres de la délégation libyenne ont invité les hommes d’affaires algériens à investir massivement en Libye et à travailler en partenariat avec leurs homologues libyens dans des domaines comme l’énergie, l’industrie de transformation et l’industrie cimentière.
Plaidant en faveur de l’intensification des exportations algériennes de matériaux de construction vers la Libye, les sociétés algériennes sont invitées à investir dans la production de matériaux de construction localement en partenariat avec des sociétés libyennes.
Le directeur général de la zone économique franche de la ville de Benghazi, Mohamed Kouider a plaidé pour la création de zones économiques franches dans les deux pays pour «asseoir les véritables fondements d’un partenariat économique efficient et créer un marché d’échange commercial».
Il a ajouté, dans ce sens, que la loi libyenne régissant les zones économiques franches et le transit accordait plusieurs avantages aux investisseurs, dont l’accès à des facilités, citant outre l’exonération fiscale, celle des taxes douanières et des taxes sur les services d’importation pendant toute la durée du projet.
La loi exempte également les investisseurs de toutes les taxes et impôts sur les équipements, pièces de rechange, moyens de transport, meubles, équipements de fonctionnement et équipements nécessaires à la gestion du projet pour une durée de cinq ans, à compter de la date du lancement du projet, lit-on sur l’APS.
R. E.
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