C’est l’homme qui fait la fonction, pas la fonction qui fait l’homme
Contribution de Nazih Ibn Al-Hakim – Contrairement à certains, voire à beaucoup, Ghaleb Bencheikh ne quémande ni poste ni quelque honneur que ce soit. Pour toutes les responsabilités qu’il a assumées, à commencer par l’actuelle présidence de la Fondation de l’islam de France (FIF), on est venu le chercher. Il ne joue donc jamais sa survie politique car il est plus grand que les postes qu’il occupe. Il en déborde tellement qu’il finit par agacer ceux qui, contrairement à lui, bavent devant les dorures, la notabilité et la notoriété creuse. Ces notables jetables que la marge du monde crée, consomme et oublie.
C’est par un mensonge éhonté sous le titre de «Ghaleb Bencheikh joue sa survie» que commence l’article qui le met en cause, entache son image et diffame sa personne.
Ghaleb Bencheikh n’a jamais cherché l’assentiment de l’Arabie Saoudite auprès de laquelle il n’a aucunement «puisé sa feuille de route» comme le prétend ledit article qui, bien entendu, ne juge pas nécessaire de présenter des preuves à cette affirmation folklorique et mensongère.
Pour les hammams parisiens et autres saunas, en dehors du fait que cela n’est pas interdit, Ghaleb Bencheikh ne les fréquente pas, ni eux ni les loges maçonniques. Ce dernier point revenant régulièrement dans les charges diffamantes à l’encontre de Monsieur Bencheikh comme si les viles plumes peinaient à se renouveler dans leurs médiocres insinuations et mensonges.
La haine des médiocres est une preuve d’utilité et d’efficacité
Nous parlons habituellement d’un point aveugle ou d’un angle mort pour imager le fait qu’un élément peut échapper à notre perception ou analyse. S’agissant des auteurs de l’article, c’est l’ensemble du spectre qui leur échappe car ils semblent aveugles et sourds à tout ce que fait la Fondation de l’islam de France, ne se souciant que du refus des autorités de revoir ses statuts. Nous leur rappelons donc quelques éléments ou plutôt les donnons à savoir aux honnêtes lecteurs que nous mettons en garde contre les menteurs qui ne font rien, disent du mal des faiseurs et diffament les hommes d’honneur.
La FIF, c’est près de 300 vidéos relatives au fait islamique dont une partie est regroupée sur le site Lumières d’islam, aujourd’hui portail de référence sur l’islam. Personne ne l’a jamais fait, ni même imaginé, Ghaleb Bencheikh et son équipe l’ont fait.
La FIF, c’est une Université populaire itinérante, devenue digitale avec la crise sanitaire, qui a parcouru la France pour parler d’islam, de laïcité, de République. De Choisy-le-Roi à Roubaix, en passant par Marseille et Nantes, la Fondation est allée au contact des gens pour partager, dialoguer, confronter les avis et faire vivre le débat citoyen.
La FIF, c’est beaucoup d’autres choses que les rédacteurs savent et nient ou bien qu’ils ignorent. Dans les deux cas, rien ne leur permet de diffamer une personne, un intellectuel de renom, un faiseur engagé dont même les détracteurs reconnaissent l’érudition et la probité.
Ce qui fait l’histoire, on en fait des histoires
Le 17 septembre 2019, au palais Brongniart de Paris, la Fondation de l’islam de France et la Ligue islamique mondiale (LIM), organisent conjointement une Conférence internationale pour la paix et la solidarité. Le mensonge est d’affirmer que Ghaleb Bencheikh «n’y était pas à son aise». Voilà un homme qui réussit à organiser un grand évènement autour de la paix où le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale prend la parole et position pour la liberté de conscience, pour la primauté des lois nationales sur quelques législations prétendument religieuses, etc. Ce, en présence de dignitaires des autres religions. L’évènement est salué comme une percée, un évènement historique. Pour preuve, la présence de Haïm Korsia, grand rabbin de France.
Grand mystère que seuls les semeurs de bassesses ont le secret, le rédacteur relie ce point au fait que Ghaleb Bencheikh achète des costumes, dîne et déjeune avec l’argent de ladite Ligue. Le mensonge est aussi manifeste que ridicule car si nous comprenons bien, le rédacteur suggère une sorte de compromission, sans dire laquelle. Elle doit être importante eu égard aux personnalités impliquées. Néanmoins, quelques costumes, déjeuners et dîners auraient suffi ! Soyons sérieux, la plume qui se cache derrière ces risibles mensonges doit être rongée par un mal mystérieux, qui annihile le discernement et obère la raison au point de relier les hammams aux loges maçonniques et des séminaires internationaux à des costumes et dîners.
L’ouverture ne peut être comprise par les esprits fermés
La vilénie ayant oublié de s’arrêter, le rédacteur imagine, diffame et se vautre dans l’invention des réalités, pour assouvir sa soif de vérité alternative ou pour contenter quelque maître qui a dû récompenser la fabrique du mensonge et la charge infâme.
Aussi e rédacteur extrapole-t-il le fait que Mohammed Moussaoui ait participé à une édition de l’Université populaire de la FIF pour en déduire une alliance avec le Makhzen marocain. On ne sait plus si l’on doit rire du ridicule de cette affirmation ou pleurer de voir de tels pervers autorisés à intenter à l’honneur d’un honnête homme. Pour information, pour les nécessités du Campus lumières d’islam, par exemple, la FIF a fait intervenir près de 80 intellectuels, sans parler des dizaines d’invités mis à l’honneur lors des éditions de l’Université populaire digitale. Si l’on suit la logique de l’apprenti pigiste ou «mensongiste», Ghaleb Bencheikh aurait donc conclu des alliances avec des dizaines d’organisations, institutions ou pays ! Comment de tels déviants peuvent-ils officier librement sur le web ?
Réparatisme : réparer le présent, préparer l’avenir
Le moins que l’on puisse dire est que la ou les plumes se cachant petitement derrière les lignes qui ont visé Ghaleb Bencheikh illustrent parfaitement le propos «réparatisme» de l’intellectuel. En effet, un présent qui accouche de pareils mercenaires à l’honneur bradé et aux valeurs absentes a cruellement besoin d’être opéré et réparé. Quant à l’idée innovante d’une néo-banque qui concentrerait l’ingénierie de financement de l’islam de France, le rédacteur la transforme de droit en «banque islamique», en la décrivant comme pensée pour assouvir les plaisirs de l’islamologue visé par l’article. Aussi décrit-il des orgies où se mêleraient banquiers d’affaires corrompus, imams de France, androgames et francs-maçons.
Une remarque nous traverse, l’auteur a l’air de savoir de quoi il parle ! On peut donc en déduire une des deux choses. Soit ces tableaux de débauche divergente composent ses journées ou ses nuits ou alors, ce sont là ses puits de fantasmes qu’il n’a jamais pu assouvir, ni même oser vouloir. Dans les deux cas, nous le renvoyons à son royaume et le remercions de garder à chaque homme son univers et ses attractions. A Ghaleb Bencheikh et aux autres belles âmes, l’engagement, l’action et le don d’eux-mêmes pour un meilleur monde, et aux vils acteurs de l’ombre les basses besognes, l’invective et l’agression des faiseurs.
Dernière chose à l’adresse du troupeau de plumes ou des maîtres à mentir. Un homme qu’aucun fauteuil ne peut contenter, contenir ou retenir vous sera toujours plus grand. Mordez donc par-delà les rideaux, l’histoire vous a déjà oubliés, vous et tous ceux qui, comme vous, haïssent les artisans du bien, car preuves vivantes du vide de vos âmes et de l’infini de vos soifs.
N. I. A.-H.
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