Rumeurs sur les frais de confinement : l’ambassade d’Algérie en France dément
Par Houari A. – L’ambassade d’Algérie à Paris a démenti les «rumeurs tendancieuses» selon lesquelles la dispense de paiement des frais de confinement pour les personnes âgées à faibles revenus et les étudiants aurait été supprimée. «Cette mesure demeure toujours valable», indique un communiqué de l’ambassade parvenu à notre rédaction.
«A ce titre, […] des directives ont été données à l’ensemble de nos postes consulaires en France en vue d’assurer le traitement diligent des demandes y afférentes et l’obligation de communiquer aux intéressés une réponse – positive ou négative – dans un délai n’excédant pas 24 heures», précise l’ambassade, qui ajoute que la liste des personnes éligibles à la dispense des frais de confinement «est adressée quotidiennement par ses services et les postes consulaires en France à la direction d’Air Algérie». «Il reste évident que la dispense de payement n’implique aucunement une réservation, dont les démarches doivent être effectuées par les intéressés», souligne le communiqué de l’ambassade.
Pour rappel, des sources concordantes avaient indiqué que la mesure de confinement devrait être levée dans les jours à venir. Une levée qui devrait coïncider avec l’augmentation du nombre de vols et la réouverture d’autres lignes au fur et à mesure que la situation se normalisera. Les hôtels mobilisés par l’Etat pour cette opération, qui a soulevé un tollé général, ne pourront pas faire face aux flux massifs prévus cet été, d’autant qu’à l’ouverture des frontières aériennes succédera celle des frontières maritimes et terrestres.
Le confinement systématique exigé aux voyageurs qui arrivent en Algérie pourrait être supprimé «dans les prochains jours», avait révélé El-Watan, il y a quelques jours. La question est actuellement à l’étude au sein du Conseil scientifique du suivi et de l’évolution de la pandémie, avait précisé le quotidien francophone, selon lequel la décision de revoir le protocole mis en place depuis le 1er juin dernier «serait liée à toutes les difficultés rencontrées dans les structures d’hébergement et les nombreuses requêtes des personnes confinées qui se sont plaintes des conditions sur place, notamment dans les structures hôtelières dont la majorité sont étatiques».
«Ces hôtels, qui sont aujourd’hui […] saturés, ne peuvent plus répondre à la demande, ce qui risque de se compliquer dans les prochains mois avec l’arrivée de plus de personnes, notamment les immigrés souhaitant rentrer au pays», avait noté El-Watan, citant des sources proches du dossier.
H. A.
Comment (12)