Une chaîne israélienne révèle : un F-16 de l’armée marocaine atterrit en Israël
Par Kamel M. – Une chaîne de télévision officielle israélienne a indiqué qu’un F-16 de l’armée de l’air marocaine a atterri sur la base aérienne israélienne Hatsour, ce dimanche. Selon l’agence turque Anadolu qui rapporte l’information, des sources israéliennes ont affirmé qu’un avion de transport de type Hercule C-130 s’est posé sur le tarmac de ladite base. A bord, l’avion de chasse de la RAF. L’armée marocaine devrait participer à une manœuvre militaire prévue en Israël, vraisemblablement destinée à simuler une riposte à une agression supposée iranienne. Ni les autorités marocaines ni leurs médias n’ont fait état d’une telle démarche, visiblement tenue secrète par gêne.
Le Maroc franchit un nouveau pas dans son rapprochement avec l’entité sioniste et confirme son statut d’«ennemi classique» à surveiller de très près par l’armée algérienne dont le chef d’état-major a lancé une série de sévères mises en garde, à la fois à l’encontre du régime monarchique belliqueux de Rabat et de ses protecteurs. Le message du général de corps d’armée, Saïd Chengriha, lancé depuis la capitale russe, s’adressait plus particulièrement aux Etats-Unis qui viennent d’achever un exercice militaire au Maroc. Des manœuvres dont des sources informées ont précisé qu’elles visaient principalement les systèmes de défense antiaérienne algériens S-400 et S-300.
Beaucoup d’encre a coulé avant le début de ces exercices baptisés African Lion-2021. Le Premier ministre marocain avait été jusqu’à écrire sur son compte Tweeter que ceux-ci allaient inclure des territoires sahraouis occupés, dont la zone de Mahbes, au plus près de la frontière avec l’Algérie. Malgré le démenti formel du Pentagone et de Washington, le Makhzen a instruit ses outils de propagande de continuer à distiller ce mensonge pour provoquer une réaction hostile algérienne. L’Algérie, consciente de la manœuvre sournoise du récalcitrant voisin de l’Ouest, n’a pas répondu aux provocations et a poursuivi imperturbablement son programme visant à tester les capacités défensives de l’ANP à travers une suite de manœuvres d’envergure et à munitions réelles.
Dans le même temps, l’armée algérienne réceptionnait ses premiers bombardiers à large rayon d’action de type Su-34, en attendant l’entrée en fonction des Su-57 furtifs. Au sol, les batteries antiaériennes Pantsir-SM donnent des sueurs froides aux alliés du Maroc, tandis que la marine algérienne s’impose en Méditerranée comme l’une des plus redoutables, avec ses six sous-marins et sa flotte considérable et adaptée aux différentes menaces.
La normalisation entre le Maroc et Israël a été perçue, dès le départ, comme un casus belli qui cible particulièrement l’Algérie et sa stabilité. Dès lors, cette présence d’un avion de combat des forces armées royales marocaines en Israël est la suite logique d’une coopération entre les deux pays. Des sources fiables ont clairement pointé une assistance israélienne dans l’assassinat d’un haut gradé de l’armée sahraouie, tué par un missile tiré d’un drone. Une opération qui n’aurait pas été possible sans la participation active d’experts militaires israéliens.
Verra-t-on l’armée israélienne sur le sol marocain dans le cadre d’un exercice militaire dans les mois et les années à venir ? «C’est certainement inscrit à plus ou moins moyen terme dans le pacte de normalisation dicté par Donald Trump et mis en œuvre par Jared Kushner», répondent des sources informées. L’exercice militaire qu’Israël prépare verra la participation de plusieurs pays que les responsables militaires israéliens ont préféré ne pas révéler. Aussi est-il fort probable que les quatre nouveaux pays arabes qui ont pactisé avec l’entité sioniste – les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc – y prennent part et que ceux-ci aient obtenu la baraka de la majorité des Etats membres du cadavre de la Ligue arabe qui ont apporté leur soutien inconditionnel au Makhzen dans son contentieux avec l’Union européenne à la dernière réunion, durant laquelle l’Algérie, la Syrie et le Liban ont explicitement montré leur refus de cautionner les errements de Nasser Bourita et ses hiérarques.
K. M.
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