Covid-19 : n’oublions pas les Algériens en Chine et les Chinois en Algérie
Contribution d’Amar Djerrad – La pandémie de la Covid-19 est un des maux du siècle qui touche tous les pays du monde. Elle a bouleversé les habitudes, les tempéraments des individus et les économies du monde. Toutes les autorités, de tous les pays, étaient obligées de prendre des mesures, souvent draconiennes, afin de protéger leur population, selon les moyens dont elles disposent.
Comme beaucoup de pays, l’Algérie a fermé ses frontières durant une période, limitant ainsi les cas de contamination de façon remarquable. Cette mesure et les résultats ont permis d’autoriser l’ouverture contrôlée de certaines lignes aériennes, soulageant des milliers de compatriotes qui attendent de voir leur pays et leurs proches.
Sans douter que nos services se préoccupent aussi des autres concitoyens dans d’autres pays, qui souhaitent aussi rentrer, nous nous permettons d’attirer l’attention sur la catégorie de compatriotes qui se trouvent en Chine pour des études, y travaillant ou y résidant qui, selon nos informations, éprouvent de grandes difficultés pour rejoindre l’Algérie pour cause de fermeture des frontières, décidée par nos deux pays.
Ils sont des centaines en Chine comme il y a aussi des centaines et plus de Chinois en Algérie qui doivent avoir les mêmes difficultés pour rentrer chez eux.
Cela concerne aussi bien les Algériens qui veulent venir que ceux qui veulent retourner en Chine : pour présenter leur thèse de fin d’études supérieures, assainir leur situation administrative, payer leur loyer, venir réaliser leurs projets en Algérie, voir leurs parents, se marier, etc. Pour le meilleur d’entre eux, cela dure depuis au moins trois années. Cela concerne, sans aucun doute, les Chinois qui travaillent en Algérie qui doivent avoir les mêmes projets et préoccupations.
Au vu des bonnes relations entre l’Algérie et la Chine, il nous semble qu’il est possible de régler leur problème en accord avec les autorités chinoises, aussi bien pour les Chinois en Algérie que pour les Algériens en Chine. Une coordination, avec des conditions et des échéances précises et concertées, doit permettre pour les uns et les autres de soulager au moins temporairement leur situation.
Par exemple, transporter nos amis chinois vers leur pays et en retour ramener les Algériens vers le sien. Idem pour leur retour et ce, suivant des règles convenues entre nos deux ambassades et les compagnies aériennes.
Espérons que leur cas, assez particulier, soit pris en considération par les deux pays.
A. D.
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