Mal-gouvernance : la plus grave menace

colère Nil
L'accumulation des problèmes exacerbe la colère des citoyens. D. R.

Contribution de Mourad Benachenhou – Suivant l’adage connu, «Rome ne s’est pas construite en un jour», un Etat puissant ne se construit pas en un jour et un Etat failli ne se ruine pas en un jour non plus. Il a fallu beaucoup de temps et d’efforts pour que, d’un humble village misérable sur les bords du Tibre, une rivière qui n’a rien d’un grand fleuve du type du Tigre ou du Nil, Rome devienne la maîtresse du bassin méditerranéen. A l’inverse, Haïti ne s’est pas détruite en un jour. Il a fallu une série de dirigeants, tout aussi dictatoriaux les uns que les autres, tout aussi corrompus les uns que les autres, pour que cette moitié d’île se transforme en l’un des Etats les plus pauvres du monde, et devienne l’exemple même de l’Etat failli, non du fait des interventions étrangères inopinées, mais de l’incompétence et de la cupidité de ses dirigeants et de son élite.

Les conséquences de la gouvernance de Bouteflika n’ont pas encore été effacées

Par son mode de gouvernance, l’ex-Président algérien, démissionné, mais non encore déchu, a mis l’Algérie sur la voie de Haïti, pays dont, malgré tout, une partie des problèmes insolubles qu’il connaît vient de la faiblesse de ses ressources naturelles.

Et la page «Bouteflika» est loin d’avoir été tournée. Il a laissé un pays qui vacille au bord de la cessation de payement, un peuple désabusé, pour ne pas dire découragé, un système de gouvernement dont est absent tout mécanisme d’autocorrection, une classe politique méprisée, pour ne pas dire honnie, une classe d’entrepreneurs prédateurs dont l’absurde enrichissement détonne avec la misère de plus en plus étendue d’une bonne partie de la population, la précarisation de la jeunesse diplômée, un effondrement de la moralité publique et l’enracinement de la corruption dans la pratique quotidienne. On peut continuer ad libitum la liste des problèmes dont a hérité l’Algérie du fait du mode de gouvernance imposé par Bouteflika de manière unilatérale au peuple algérien. Aucun secteur n’a échappé à son œuvre de destruction de l’Etat et de la nation algériens.

Trois décennies noires : c’est plus qu’il n’en faut pour ruiner un pays

Ce diagnostic n’a rien ni d’original ni même d’excessivement pessimiste. La situation de crise que traverse le pays du fait d’une triple décennie noire, celle des terroristes islamistes et les deux décennies de gouvernance «bouteflikienne» n’a plus rien d’un secret d’Etat. Et le rappeler n’est ni la manifestation d’un pessimisme «caractériel», ni un abus de la liberté d’expression, ni même un acte de défiance envers les autorités assises.

On n’a nullement besoin de se parer du déguisement de «l’opposition au régime» pour constater que l’Algérie se porte mal et que, de ce fait, son statut dans le monde s’est érodé au point que sa voix devient inaudible et son influence à peine visible, même dans le règlement des conflits qui se déroulent à toutes ses frontières terrestres.

Il est utile, si ce n’est indispensable, de rappeler cette règle d’or de la politique étrangère qu’elle est le prolongement direct de la politique intérieure, et qu’un Etat ne peut pas avoir plus de poids dans les affaires internationales que celui que lui permet sa capacité à régler ses propres problèmes internes.

Une bonne politique étrangère commence à l’intérieur du pays

Le meilleur diplomate du monde, si puissante soit sa rhétorique et si épais soit son carnet d’adresses parmi le gotha international, ne peut rien changer au couplement entre situation intérieure et audience internationale. Une bonne politique étrangère commence par la mise en ordre de sa propre maison.

Aucune analyse, si sophistiquée soit-elle, destinée à prouver le contraire de cette règle d’or, n’est que de la pure dissertation d’un élève de sciences politiques n’ayant de connaissance des affaires du monde que par la lecture des journaux et des manuels universitaires. Ne peut monter et être un challenger crédible sur le ring du monde que celui qui a des muscles à montrer. Tout le reste est pur logomachie qui n’a jamais fait bouger ne serait-ce qu’une pierre de gravier. Les discours, les déclarations mûrement réfléchies et exprimées en des mots ne changent rien à cette dure loi d’airain ; essayer d’inverser cette équation est à la fois marque d’incapacité et infantilisme politique.

Se renouveler en se répétant n’est pas la bonne voie

Face à ce constat que partagent sans doute même ceux qui sont en charge des affaires du pays, on assiste, non à un début de correction de la dérive ubuesque bouteflikienne, mais à une claire détermination parmi les décideurs de reprendre une fois de plus le chemin qui a mené le pays à cet état des choses.

Les récentes élections législatives ont pourtant bien prouvé la désaffection populaire face à un système institutionnel qui entretient la fiction d’un régime démocratique fondé sur le libre choix des dirigeants du pays par les citoyens et sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs.

On peut, certes, minimiser l’importance de l’abstention et l’étroitesse de la base de légitimité populaire, et même invoquer le principe sacro-saint du libre choix des citoyens qui ont décidé «d’aller à la pêche» au lieu d’accomplir leur devoir électoral. Mais, en minimisant l’importance politique de l’abstention et en balayant d’un revers de la main la notion même de légitimité populaire dans la représentativité de la classe dirigeante, on met à nu la vacuité des institutions politiques, et on vide de tout poids le texte fondamental du pays. Si une minorité gouverne, le fondement même de la démocratie est éliminé.

Ignorer l’importance de l’abstention, c’est reconnaître l’inutilité des élections

Au lieu d’analyser le pourquoi de l’abstention et de reconnaître qu’elle exprime un déficit de confiance dans les gouvernants, on décide simplement de l’ignorer et de faire comme si on disposait d’un mandat populaire clair, conforté par un programme de redressement établi, clairement conçu et exprimé et, plus important encore, acceptable pour la majorité de la population.

Dès lors qu’ils refusent d’accorder toute importance à cette abstention, ou en minimisent la signification et l’importance, les dirigeants envoient un signal clair qui s’interprète sans ambigüité comme suit : ils sont décidés à continuer à agir à leur guise sur la base de considérations qui n’ont rien à voir ni avec les aspirations populaires, exprimées ou non, ni même avec les intérêts supérieurs du pays, mis à mal par vingt années de dérive monocratique.

La «majorité présidentielle» : un simple regroupement de courtisans

Comme l’ont prouvé ces deux dernières décennies, ce n’est pas parce qu’on exerce les pleins pouvoirs qu’on le fait exclusivement et seulement au service des intérêts nationaux, ou qu’on a, comme par miracle, du fait de ces pleins pouvoirs, la capacité de concevoir les politiques menant le pays vers des horizons qui «chantent.» Les «pleins pouvoirs» ne font pas un réformateur politique d’un dirigeant incompétent et rusé.

Et la mise en place de cette fameuse «majorité présidentielle», dont l’élite croupit d’ailleurs dans les prisons, n’est pas l’indice d’une volonté de construire une «Algérie nouvelle», quels que soient, par ailleurs, les efforts de propagande, intellectuellement bien exprimés, et destinés à faire croire au début d’une nouvelle ère dans l’histoire politique du pays, ou même dans l’évolution du système politique qui domine depuis ces quelque soixante années passées.

De plus, le terme «majorité présidentielle» n’exprime ni une vision politique quelconque, encore moins un programme, quel qu’en soit le contenu. Il révèle seulement l’appui sans condition au chef de l’Etat, quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, qu’il mène une politique de redressement valide, solide et cohérente, ou qu’il adopte des chemins n’ayant rien à voir avec les intérêts supérieurs du pays.

L’existence d’une majorité présidentielle n’est basée sur aucun autre calcul que la survie politique personnelle et l’extraction du maximum d’avantages et de privilèges, du fait de la proximité déclarée et assumée avec le chef d’Etat, sans aucune considération de haute politique visant à assurer la prééminence des intérêts nationaux.

On a la triste expérience de cette majorité présidentielle qui a assuré à l’ex-Président une «claque» l’ayant soutenu dans toutes ses tribulations jusqu’à ce que l’explosion de la colère populaire ait mis fin à ses élucubrations enveloppées dans la déclaration du 1er Novembre, transformée en voile pour cacher la réalité de l’abandon du pays aux intérêts étrangers et à des prédateurs, devenus milliardaires «sans peine» et sans un brin d’esprit d’entreprise ou d’innovation et s’étant assurés la protection extérieure de puissances étrangères. L’indépendance nationale est devenue, au fil du temps, une simple fiction qui ne résiste pas à l’examen, quelles que soient par ailleurs les déclarations de patriotisme dur et pur des uns et des autres.

Si dans le domaine économique la dépendance est visible et n’exige pas une grande expertise pour être remarquée, elle n’en est pas aussi frappante lorsqu’on voit comment l’écriture de notre histoire est exploitée à des fins diplomatiques n’ayant rien à voir avec les déclarations de principe entonnées à des dates cérémonielles.

En conclusion

La mal-gouvernance, qui a caractérisé le long règne de l’ex-Président, démissionné, mais jusqu’à présent non déchu, a abouti à l’ébranlement des fondements même de l’Etat, du fait de la perte par l’élite politique au pouvoir, de tous principes moraux autres que ceux liés à la sauvegarde de ses intérêts personnels et de l’enracinement de la corruption qui a touché les sphères les plus élevées du pays, comme le prouve la chronique judiciaire actuelle.

Jusqu’à présent, et malgré de maintes déclarations des plus hautes autorités du pays affirmant la volonté de rompre avec les pratiques «bouteflikiennes», il n’y a pas d’indices prouvant que cette rupture a un début d’inscription dans la réalité de la gouvernance.

On constate même une tentative de remettre au goût du jour des alliances politiques déconsidérées car leurs anciens animateurs ont eu le sort que tout un chacun connaît.

Tant que l’on ne constatera pas un engagement clairement exprimé et des décisions destinées à effacer les traces de la dérive «papadoquienne» de Bouteflika, on ne peut qu’être pessimiste quant aux chances de redressement réel du pays.

On constate, avec consternation, que les prédateurs milliardaires, dont l’enrichissement s’est fait par la confiscation d’une grande partie de la rente pétrolière, sans création de richesse visible, ou diversification de l’économie, et par l’appauvrissement général de la majorité des Algériens, continuent à tenir le haut du pavé et, à quelques exceptions près, jouissent sans limite de leurs biens en Algérie comme à l’étranger, et de leur prestige mal acquis ; certains même vont jusqu’à se revêtir du fanion du «particularisme régional» pour justifier leur prédation.

La lutte contre la mal gouvernance est un aspect central de la sécurité tant interne qu’externe ; adopter une ligne politique et un programme clair de retour à une gouvernance prenant en compte les intérêts supérieurs du pays n’est pas une option, mais un impératif, car c’est sans ce sursaut, le pays risque de prendre la pente des Etats faillis du type de Haïti, et ce malgré ses ressources en hydrocarbures.

Finalement, sans un redressement interne, toute politique étrangère visant à éviter l’intervention étrangère dans les affaires intérieures de l’Algérie, et à défendre ses intérêts sur la scène internationale, ne peut qu’être vouée à la paralysie. Une bonne diplomatie, instrument d’exécution de la politique étrangère part, qu’on l’accepte ou pas, d’une situation interne assainie et d’une ligne d’action claire et cohérente dans toutes ses composantes.

Le temps des regroupements politiques fictifs donnant l’illusion de la cohésion et de la légitimité est dépassé. On a besoin de clarté et d’un engagement ferme sur une nouvelle voie plutôt que de la répétition des ruses et manœuvres qui ont perdu toute valeur et toute utilité.

M. B.

Comment (81)

    Safarat&Lastipol
    18 juillet 2021 - 14 h 51 min

    Monsieur, ne comprenant rien à la politique du fait de mon métier lié plutôt au monde de la technique je n´ai pû m´empêcher les derniers temps de voir des similitudes de notre pays avec Haiti, ce pauvre pays ravagé par ce que vous décrivez dans votre article.
    Ceci aussi compte tenu de ce qui se passe et du moins à caus de ces avions qui partent et repartent pleins de monde, tout un monde qui a su se débrouiller pour obtenir un billet alors qu´il est impossible de l´obtenir « NORMALEMENT » c.à.d en réservant sur internet comme au Rwanda par exemople.
    Je suis abasourdi de constater que vous soyez arrivé à cette comparaison que j´ai faite et que je trouvais extrême de ma part.
    Ce qui m´interesserait c´est de faire une comparaison avec d´autres pays et d´établir pour toutes les nouvelles parsonalités du monde politique un genre d´arbre généalogique pour avoir un apercu sur la qualité du savoir et du savoir faire qui leur a été transmis par les anciens. Une analyse des capacités doit être effectuée pour faire un parallèle avec la regression de la qualité de la formation au fil des générations.
    Connaitre les liens parenté qui se sont formés au fil du temps aiderait un peu plus..

    Brahms
    18 juillet 2021 - 2 h 35 min

    Boutefika était le cheval de Troie des émirats arabes unis,

    Ce qui a sauvé le peuple et l’Algérie c’est son AVC qui a mis un terme à sa supercherie. Mais sinon, il allait vendre la totalité du pays à des entités étrangères. Il était largement dépassé à tous les niveaux.

    Le citoyen d’aujourd’hui, il veut du concret dans l’instantané, il faut que les villes se développent à la Dubaï, il faut que tout fonctionne correctement et quand un citoyen donne un « mandat » à un homme politique, il faut qu’il soit à la hauteur de la mission confiée.

    Le problème actuel c’est que le citoyen n’a plus confiance en l’homme politique, il y a une vraie cassure car trop de citoyens sont lassés d’attendre et quand on vend du vent à des citoyens en les prenant pour des idiots forcément les citoyens se révoltent et cela donne le HIRAK.

    Ensuite, comment voulez vous rattraper 20 ans de gabegie + 10 ans de terrorisme religieux ? Le jeune qui avait 20 ans en 1990 à aujourd’hui 50 ans et il n’a rien vu dans son pays.

    Il faut donc arrêter de parler, il faut agir, il faut déléguer des projets de sociétés à des entités étrangères via des contrats pour monter des lotissements, des centres commerciaux, construire de nouvelles villes pour effacer les traces du colonialisme, il faut chasser les voleurs, reprendre le cash parti sous d’autres cieux.

    En tous les cas, il faudra rebatir tout un système.

    anonyme
    16 juillet 2021 - 23 h 35 min

    ALGERIE NOUVELLE????????????????

    ENFIN
    16 juillet 2021 - 23 h 27 min

    Enfin un excellent article

      @enfin
      17 juillet 2021 - 6 h 52 min

      Alors , pour ou contre la révolution ????

        ENNFIN
        17 juillet 2021 - 13 h 31 min

        @Enfin
        17 juillet 2021 – 6 h 52 min
        Alors , pour ou contre la révolution ????

        vous savez je ne suis ni pour la gouvernance actuelle ni pour les hirakistes car le vrai hirak est mort apres la 3ieme marche et a été détourné
        Mon seul president fut H Boumediene

    Anonyme
    16 juillet 2021 - 19 h 53 min

    « Il n’y a pas d’indices prouvant que cette rupture a un début d’inscription dans la réalité de la gouvernance » l’auteur nous dit clairement que rien n’a changé et qu’on va droit vers l’explosion. Il ne faut pas être économiste pour arriver à cette conclusion, il suffit d’ouvrir les yeux…

    Anonyme
    16 juillet 2021 - 19 h 18 min

    J ai ouvert la boîte de pandore lorsqu il y a une semaine j ai ecris sur la gestion et le mode gouvernances qui était entre nous catastrophique . Que ca incombait plus que l.ex PM Derradj tt d abord ss le nommer aujourd hui ,vs vs en souvenez , très bien vs faites le meme constat avec cet article et titre d aujourd hui une semaine ou bien moins après , …

    En face
    16 juillet 2021 - 18 h 15 min

    Il n y a que la vérité qui blesse … Alors je vais vous la dire un fois pour toutes: on ne gagne pas avec la haine, on ne construit pas sur le malheur des autres, on ne joue pas contre l’Afrique, on cultive le bon voisinage et le respect des tous les peuples. Tant que ce pays cultivera à la haine, la jalousie et la médisance, il n y aura point de salut

    Anonyme
    16 juillet 2021 - 15 h 53 min

    A tous les trolls servants de benet ici présent qui crachent à longueur de post indigeste sur l’Algérie. je gage qu’aucun d’entre vous ne postera le moindre commentaire sur le représentant du royaume du haschich qui brandit la carte de l’Algérie amputée de la kabylie… (…)

      Anonyme
      16 juillet 2021 - 18 h 40 min

      C’est qui Benet?

    Anonyme
    16 juillet 2021 - 13 h 18 min

    Il n’y a qu’à lire les commentaires pour s’apercevoir que beaucoup de commentateurs ici ne sont que des pleureuses toujours en train de critiquer sans jamais rien proposer tout cela bien planqué de l’autre côté de la méditerranée en envoyant des « yaka » « fokon ». Combien ici parlent de travail de se retrousser les manches? AUCUNS…
    c’est toujours la faute des autres arabes islam extraterrestres…
    Que proposez vous pour faire avancer l’Algérie ?
    Rien oualouh oulech nada…
    (…)

      Anonyme
      16 juillet 2021 - 14 h 34 min

      Et que voulez-vous , vous dire explicitement qu’il faut faire la révolution global contre le pouvoir actuelle et toutes ses filiales !?!?!?! Et les mettre tous en prison !!!!
      Un enfant vous dira la solution !!!!!

        @anonyme14h34
        16 juillet 2021 - 16 h 09 min

        Je n’ai jamais dit ou sous entendu cela! Seul un esprit aigris et malade arrive à de telle conclusion

          @@Anonyme14h34
          16 juillet 2021 - 18 h 41 min

          Après que la révolution ait réussi … Vous serez parmi les premiers à dire : « j’avais toujours dit et demander de faire cette révolution »
          On se connait nous les Algériens , on est ainsi par nature

        Anonymus lambda
        16 juillet 2021 - 16 h 43 min

        Révolution ? Comme octobre 88? A la tunisienne, la syrienne,……? Avec les F-35 ou les Mig? Tomahawk ou bermiles aux gaz ou poudre?
        Qui mènera les troupes? J’ai entendu une certaine Louisa appeler à former les « comités populaires » après le 22 février, et lu dans Alwatan-Liberté? un certain Doc Sadi ébaucher sur 2 pages les plan d une révolution global du salut (1/5). Il promettait de revenir avec la suite ,mais le journal craignant la ruine en papiers et encre a stop net les ardeurs du Doc.
        Faisons confiance au peuple algérien, il est capable de t,allumer une Révolution en moins d’une un 1er Novenbre ou un 22 Février et même ses instigateurs qu’il soient Misali ou DRS n’y verrons que du feu.

    Anonyme
    16 juillet 2021 - 13 h 13 min

    Nos analystes politiques contournent toujours le vrai problème, le problème central de l´Algérie.

    En effet, le problème de l´Algérie est l´Algérien lui-meme.

    l´Algérien qui ne veut pas prendre son destin en main, par son travail, par son intelligence et préfère s´en remettre à son mektoub et à sa ruse pour vivoter.

    Cela explique pourquoi il a accepté tous ses tuteurs, que ce soit le colonisateur étranger ou le despote d´à coté.

    Les pays qui réussissent, de quel système qui soit, ont la chance d´avoir une population dont la première religion est le travail, des citoyens qui rentrent le soir fatigués, mais combien fiers d´eux-memes d´avoir accompli un travail, d´avoir gagné seuls leurs vies.

    Quand la baguette est à 10DA, on est pas aussi obligé de travailler pour gagner son pain!

      Anonyme
      16 juillet 2021 - 14 h 33 min

      Boutef est arrivé jusqu´à dévaloriser meme le pain.
      Nos aileuls, ne disaient-ils pas: nroh nssawer khobzt wladi, tellement le pain avait une certaine sacralité et devait mériter d´etre gagné!

    @bien dit! Je dis bien dit!
    16 juillet 2021 - 13 h 04 min

    Bien Dit!
    16 juillet 2021 – 12 h 17 min
    L’aveugle peut voir la route désirée:
    Etat d’urgence/approche sécuritaire
    Dérogation des lois
    Les prisons et les centres qui vont bien travailler
    Les morgues et les cimetières aussi
    Les pb vont être résolus comme par miracle
    Choix d’une nouvelle gouvernance soit disant démocratique
    Et entre les lignes , les années vont passer et des milliards de dollars vont s’évaporer…
    Le peuple hypnotisé recevra une nouvelle dose d’hypnose comme toujours ????
    L’Algérie ne va jamais changé !?!?

    Moi , j’aurais ajouter aussi :
    Ajout d’un nouveau chapitre dans l’histoire , question de faire plaisir aux adeptes de l’histoire qui sont trop nombreux 😉

    karamazov
    16 juillet 2021 - 12 h 06 min

    Tovarich je te salue.

    Tout en étant d’accord sur le fond et sur l’idée que seul un événement surnaturel , extérieur pourrait nous sortir de la m… tel qu’un homme providentiel , je me permet de te rappeler tes brillantes analyses et tes paraboles judicieuses sur les sociétés qui se shootent à la rente et à la religion qui ne possèdent pas en soi les moyens de leur dépassement et c’est touamim qui le dit avec l’exemple du président actuel qui est le produit du terroir . L’autre possibilité de transformation de la société en pire c’est la vermine islamiste.

    Parmi les exemples d’hommes providentiels que tu cites je ne garderai qu’Atta Turc qui lui s’est attaqué aux vrai obstacles qui empêchaient la transformation de son pays. Ni Mandéla qui n’a changé en rien les rapports de productions tout en ameghyoulant quelque peu le statut des noirs et en mettant fin à l’apartheid et en permettant à quelques noirs de se hisser au niveau des exploiteurs blancs , ni Bourguiba qui n’a fait que souhaiter l’évolution sans la réaliser n’ont opéré un véritable bouleversement.

    Par conséquent, même si elle fait partie des solutions rationnelles, l’éventualité de l’avènement d’un homme providentiel qui sortirait notre société de sa misérable condition est une utopie . Et la preuve nous ait donné par ces deux années de bouillonnement où tout ce que le pays a de cerveaux
    disponibles et de populace toutes catégories sociales confondues s’y est mis sans accoucher de la moindre perspective d’amorce de début de commencement de changement.

    Et le pire , c’est qu’on attendait aussi des conditions climatiques et géologiques un déclenchement de la transformation de notre société , mais comme tu le constates , ni la sécheresse, ni la Covid, ni la misère n’y ont pu.

    Moughaliti : on n’est pas prêt de sortir de la m…

      Karamazov
      16 juillet 2021 - 12 h 48 min

      Sek je voulais dire , Tovarich, c’est que ce ne sont pas les occasions d’accoucher de cet homme providentiel qui ont manqué à notre pays. Excepté pour notre bien aimé Fakhamatouhou ,dont on n’est pas prêt de voir un homme de sa trempe émaner de notre société , bien entendu.
      Notre société ne dispose pas de la moindre molécule , ou cellule primaire pour produire un homme providentiel.

      M'hend Ouchene
      16 juillet 2021 - 13 h 17 min

      « les sociétés qui se shootent à la rente et à la religion » Et bien voila le monsieur qui met tout sur le dos de la populasse. As tu fais une analyse sur qui est responsable de cette situation de rente, de drogue et de religion ? Pourquoi les gens n’ont que la drogue ou la mosquée comme comme lieux d’oublie de leurs souffrances ? Qui donne du travail et de l’éducation au lieu de la rente, de la drogue et de la mosquée ? Can nous interesse de te voire critiquer le systeme au lieu de poignarder dans le dos sans arret les malheureux citoyens innocents.

      Abou Stroff
      16 juillet 2021 - 14 h 01 min

      Komrad Karamazov, je te salue!
      j’ai bien souligné qu’une société biberonée à la rente et shootée à la religion ne générait pas les conditions de son propre dépassement.
      cependant, il nous faut reconnaitre que la situation actuelle est intenable sur le moyen et court terme. par conséquent, il me parait tout à fait « normal » d’imaginer un scénario de sortie de crise où un HOMME au charisme remarquable nous guiderait vers un vécu moins stressant.
      d’ailleurs, en déformant un peu une citation de Marx, je peux avancer que « c’est de la pourriture que jaillit la vie ». or, nous sommes en plein m…. et il est vraissemblable que cette m…. soit la base objective sur laquelle reposerait l’émergence d’un homme providentiel.
      PS: on peut m’accuser d’être un utopiste, mais l’utopie peut devenir une réalité si elle s’empare d’une foultitude, n’est ce pas?

    Anonyme
    16 juillet 2021 - 11 h 17 min

    Bonjour,

    Je ne suis pas parfaitement d’accord avec l’auteur de cette article pour lequel mon ressenti ne diffère pas.
    Pas d’accord aux niveaux des arrestations des corrompus car depuis 62 ; nous n’en avons pas vécu de pareilles et qui, si ces indu occupant n’était pas arrêter, on s’en serait plaint de l’inaction.
    Le pot aux roses à été découvert et culturellement, il existe bel et bien un grave disfonctionnement avec la religion musulmane ou les gestionnaires qui voulait être plus calife que le calife lui même nous ont placées dans l’embarras, la discorde, la déprime, la non reconnaissance de soi, l’histoire falsifié, le matérialisme â outrance, l’ignorance crasse, le népotisme, la trahison comme cheval de bataille etc…jusqu a réussir
    l’exploit unique de devoir dépendre des autres malgré l’énorme manne financière.
    Boutef était dans cette continuité, les difficultés datant d’avant la révolution…
    Et pour parapher mon simple com, autant dire que le vers était déjà dans le fruit.
    Il ne faut pas être sorti de l’université de bab ezzouar pour tenter de le comprendre.
    Sociologiquement parlant et pour résumer : j’offre 1 million de dollars aux cousins pour construire un établissement scolaire par exemple et le résultat sera catastrophique ou un caïd d’instaurer, un chef apparaître et surtout parler au nom des autres, possibilité également d’éliminer les autres tellement imbécile.
    lui et ses sbires dans un confort élevé et présenter une maquette comme réconfort morale aux autres en grognand bismillah.
    PS : la sociologie est l’étude comportemental d’une tribu , de personnes vivant en société.
    La religion source de nombreux malheur et conflits pas que chez nous.
    Bouteflika est déjà dans les poubelles de l’histoire mais les opportunistes sont toujours la à guetter la moindre miettes.
    Je pense également que ce petit virus de rien du tout est le résultat de la folie des hommes.
    Leurs rejetons car il ne sert à rien de vouloir tous bouffer porte les gènes de leurs géniteurs.
    Le nettoyage de devoir continuer..
    À bonne entendeur salut !

    M & Mss
    16 juillet 2021 - 10 h 54 min

    Bonjour,

    Je ne suis pas parfaitement d’accord avec l’auteur de cette article pour lequel mon ressenti ne diffère pas.
    Pas d’accord aux niveaux des arrestations des corrompus car depuis 62 ; nous n’en avons pas vécu de pareilles et qui, si ces indu occupant n’était pas arrêter, on s’en serait plaint de l’inaction.
    Le pot aux roses à été découvert et culturellement, il existe bel et bien un grave disfonctionnement avec la religion musulmane ou les gestionnaires qui voulait être plus calife que le calife lui même nous ont placées dans l’embarras, la discorde, la déprime, la non reconnaissance de soi, l’histoire falsifié, le matérialisme â outrance, l’ignorance crasse, le népotisme, la trahison comme cheval de bataille etc…jusqu a réussir
    l’exploit unique de devoir dépendre des autres malgré l’énorme manne financière.
    Boutef était dans cette continuité, les difficultés datant d’avant la révolution…
    Et pour parapher mon simple com, autant dire que le vers était déjà dans le fruit.
    Il ne faut pas être sorti de l’université de bab ezzouar pour tenter de le comprendre.
    Sociologiquement parlant et pour résumer : j’offre 1 million de dollars aux cousins pour construire un établissement scolaire par exemple et le résultat sera catastrophique ou un caïd d’instaurer, un chef apparaître et surtout parler au nom des autres, possibilité également d’éliminer les autres tellement imbécile.
    lui et ses sbires dans un confort élevé et présenter une maquette comme réconfort morale aux autres en grognand bismillah.
    PS : la sociologie est l’étude comportemental d’une tribu , de personnes vivant en société.
    La religion source de nombreux malheur et conflits pas que chez nous.
    Bouteflika est déjà dans les poubelles de l’histoire mais les opportunistes sont toujours la à guetter la moindre miettes.
    Je pense également que ce petit virus de rien du tout est le résultat de la folie des hommes.
    Leurs rejetons car il ne sert à rien de vouloir tous bouffer porte les gènes de leurs géniteurs.
    Le nettoyage de devoir continuer..
    À bonne entendeur salut !

    Karamazov
    16 juillet 2021 - 10 h 25 min

    « Ignorer l’importance de l’abstention, c’est reconnaître l’inutilité des élections » .

    Iben moua je dirai que c’est plutôt le contraire qui est vrai . C’est d’abord l’abstention elle-même qui signifie l’inutilité des élections .

    Même si les élections ne sont que le moins pire des moyens de se partager le pouvoir elle ne sont pas une condition suffisante pour la réalisation de la démocratie représentative , et je rajouterai : heureusement d’ailleurs.

    La kistyou fondamentale est : la populace a t-elle toujours raison et fait-elle forcément le bon choix?

    La deuxième kistyou est : la démocratie est-elle la condition indispensable pour la réalisation du progrès et du développement ?

    L’exemple le plus probant étant la Tunisie qui prouve bien que la réponse est non ! J’ajouterai bien au contraire : la croissance des pays occidentaux ne s’est réalisée le plus souvent que grâce à des entorses aux droits les plus fondamentaux de la majorité et à l’exploitation et un peu à la théorie de l’écoulement goutte-à-goutte .

    Moughaliti , ce n’est pas la démocratie qui nous sortira de la m…

    bds
    16 juillet 2021 - 9 h 45 min

    la reponse est tres simple . remplacement de toute la population d algerie pas des coreens des chinois ou des turcs . resultat garantie en moins de 5 ans

    qu'importe
    16 juillet 2021 - 9 h 36 min

    Vous ne touchez pas encore le fond du problème. La question est la suivante. Pourquoi le « patriotisme » algérien sert chez tous les dirigeants de prétexte pour voler ? Tous sont considérés comme des chouhadas et tous ont volé et ont méprisé le peuple. Tous ont considéré tous ceux qui ne sont pas de leur bord comme de traitres à la Nation à tel point qu’ils se considèrent comme l’incantation du patriotisme. En vérité, je pense que l’algérien porte une haine pour son quo-citoyen, (voire la décennie 90 ). Une haine qu’il va falloir analyser pour comprendre ce qu’est en somme un algérien.

    Elmorani
    16 juillet 2021 - 8 h 11 min

    Pourquoi comparer l Algérie avec Haïti ? Qu avons nous en commun? Apart le meme colonisateur, Haiti etait independente (1825) avant la colonisation de l Algérie.C est une île ,nous somme continental avec 7000km de frontière et 7pays voisins. Nous somme différent par la géographie, l histoire, démographiquement et sociologiquement. En fait Haïti est à comparer avec La République Dominicaine. Peut être le Venezuela ou le Maroc,….
    Mais le but de la manipulation du prof est la comparaison de politiques (dictatures ,corruptions,…). Désolé ,mais Bouteflika,ni aucun de ces prédécesseurs ,malgré le respect que je ne porte à aucun, n est PapaDoc, ni nos services de sécurité les tontons macoutes.
    Comment trouver rass alkhit avec de tels éclaircissements de nos politiciens-économistes-diplomates?
    Alors le dictateur ce doit être Teboune et tonton macoute feu Gaid Salah et ….Lamamra venu de la ferme à Bouteflika sauver le système?
    L Algérie n était pas properiete des Bouteflika ,et chacun est fonctionnaire ,militaire ou diplomate de carrière dans les institutions de leurs pays.
    si le peuple n’a pas voté ,il laisse faire ceux qui veulent faire quelque chose . Alors mr Prof. A dite nous quoi faire, ou laissez faire.

      Anonyme
      16 juillet 2021 - 11 h 56 min

      Pourquoi comparer l’Algérie à Haïti?? A cause du principe de causalité pardi!! Les mêmes causes produisent les mêmes effets!!

        Anonyme
        16 juillet 2021 - 13 h 20 min

        Algérie = aljazair , ensemble d’îles
        Haïti = des îles
        Vous voyez , c’est tt simple

    Abou Stroff
    16 juillet 2021 - 7 h 44 min

    « On a besoin de clarté et d’un engagement ferme sur une nouvelle voie plutôt que de la répétition des ruses et manœuvres qui ont perdu toute valeur et toute utilité. » conclut M. B..
    la clarté ne peut provenir que d’une appréhension correcte des enjeux du moment et cette appréhension correcte ne peut provenir que d’une vision juste des choses et des phénomènes et la vision juste ne peut provenir que de cerveaux n’ayant pas été formatés par 60 ans de gabegie.
    or, il s’avère que tebboune et la cour qui l’entoure ne sont que le produit direct du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des infrahumains.
    en termes clairs, ceux qui nous gouvernent, au moment présent, ne sont point qualifiés pour engager une quelconque action pour dépasser le système rentier qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien.
    en termes crus, le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, ne générant pas, (contrairement au système féodal ou au système capitaliste, notamment) les conditions de son propre dépassement, l’Algérie a besoin d’un VISIONNAIRE (de la trempe d’ATTATURK ou de MANDELA ou de BOURGUIBA) pour lui tracer un chemin à l’opposé de la déchéance vers laquelle elle se dirige.
    en d’autres termes, le dépassement du système rentier requiert (si on écarte le choc externe que réaliserait une baisse prolongée des prix des hydrocarbures) une politique VOLONTARISTE animée par un HOMME d’ETAT qui n’agirait que pour la deconstruction du système rentier, système qui nous avilit et nous réduit à de simples tubes digestifs ambulants doublés de zombies décérébrés.
    PS: je pense, en passant que tebboune ne « remplit » pas le costume de président de la république et que, par conséquent, nous nous dirigeons vers une ère aussi délétère que le fut l’ère de kouider el mali.

      Anonyme
      16 juillet 2021 - 13 h 31 min

      Quelqu’un qui est choisi sur des criteres bien définis par un groupe d’interets ne pourra rien faire pour le pays.

    Anonyme
    16 juillet 2021 - 7 h 19 min

    Il y aura toujours des ali baba et les 40 voleurs dans ce pays. Le vol c’est dans les gènes de beaucoup voire de la grande majorité! La gouvernance ce n’est que sur le papier ainsi que d’autres dogmes et principes. N’importe qui peut vendre sa propre mère pour un petit caprice surtout si ça vient de l’occident « démocratique »

    Anonyme
    16 juillet 2021 - 2 h 28 min

    c qui rachid chouaki?

    Attention !
    16 juillet 2021 - 0 h 29 min

    Attention au scénario sud africain .
    Une petite étincelle pourrait brûler la forêt , et si la forêt prend feu ???? et les plus forts et les plus faibles paieront de leurs vies.
    Merci Algérie Patriotique de rester avec nous jusqu’au bout de l’aventure …

    NéoBadissiaNovembaria
    15 juillet 2021 - 23 h 48 min

    ( Mal-gouvernance : la plus grave menace ) : L’ emballage.

    ( certains même vont jusqu’à se revêtir du fanion du «particularisme régional» pour justifier leur prédation. ) : Le contenu

    djaafar
    15 juillet 2021 - 22 h 29 min

    Monsieur Mourad Benachenhou -DE GRACE et un ZESTE de décence – vous êtes partie (car ministre sous chadli nezzar belkheir & CO) donc franchement et laconiquement vous n’êtes que le problème et point votre contribution une quelconque solution!!!!

    Moncef
    15 juillet 2021 - 22 h 09 min

    Pourquoi vous vous obstinez à nous faire croire que la déchéance de l’Algérie à commencé avec l’arrivée de Bouteflika?

    Anonyme
    15 juillet 2021 - 21 h 57 min

    un pays qui a le meilleur système de santé au monde ne peut être que heureux en ces moments de crise

    Anonyme
    15 juillet 2021 - 21 h 39 min

    « Les conséquences de la gouvernance de Bouteflika n’ont pas encore été effacées » quand on arrête le meilleur citoyen d’une région, un citoyen jaloux de son pays qui ne cherche que le bien de sa localité et celle de l’algérie entière et tu lui met en mandat de dépôt au détriment de tout ce beau monde qui vient témoigner de sa sincérité et de son engagement social et démocratique, je pense que les choses sont très claires non!? boutef fait partie du passé mais non il est encore présent…ben qu’il n’a jamais était aussi contre le peuple comme c’est le cas aujourd’hui.

    Béalem du 42
    15 juillet 2021 - 21 h 23 min

    La mauvaise trajectoire avait été prise avant notre indépendance et continuée depuis 1962, souhaitons à notre Pays un redressement sans trop de dommage, les miracles ne sont pas qu’à Lourdes.

    Anonyme
    15 juillet 2021 - 20 h 52 min

    Apres avoir analyser plusieurs dizaines de commentaires je suis arrive a la conclusion tres credible qu une armee de trolls est en action pour propager la deprime et la radicalisation…Peine perdue d avance pour eux..l intelligence et le patriotisme de la majorite ecrasante du peuple Algerien n est pas negociable…L Algerie est sur la bonne voie,les plus importantes reformes ont ete appliquees pour la realisation d un developpement reel …

    Kahina-DZ
    15 juillet 2021 - 20 h 36 min

    J’ai lu l’article et puis !?
    Rien de nouveau.

    Krimo
    15 juillet 2021 - 20 h 25 min

    M. Mourad Benachenou,

    « …… A l’inverse, Haïti ne s’est pas détruite en un jour……»
    Haiti occupe le tiers de l’Ile d’Hispaniola et les deux autres tiers sont occupees par la Repubublicaine Dominicaine, autrefois ( pas loin) St Domingue ou Santo Domingo. Pourtant même ile, « même souche » de la populace de peuplement ……. Et pourtant c’est Haiti qui trinque. Au dela des hommes qui la font même la nature ne l’épargne pas.

    C’est juste un constat. Mettez sous vos yeux une mappemonde et voyez la ou  » douce France  » a traine ses sabots et c’est la malédiction assurée pour le territoire foulée.

    Ya Bouguelb même le Mexique n’y a pas échappé après les lubies de Nabouleone ethalath d’en faire son Empire Latin (les « nôtres chair a canon » y étaient aussi) …… en dépit de Juarez …… et depuis c’est la « maldición »

    Anonyme
    15 juillet 2021 - 20 h 24 min

    Rééduquer le peuple en lui inculquant la morale et la vraie, car il doit activer dans la gouvernance et la bonne.

    Elephant Man
    15 juillet 2021 - 20 h 13 min

    De mon précédent commentaire …..
    ….
    L’heure n’est pas aux jérémiades mais l’heure est à la construction et au travail pour la Patrie et la poursuite du nettoyage des traîtres à la Patrie et makhnaz naturalisés et clandestins.

      Anonyme
      16 juillet 2021 - 11 h 53 min

      L’heure est à la construction oui!! D’accord !! Mais à condition de changer d’entrepreneur, car s’il n’a pas pu construire depuis 62 il faut qu’il cède sa place… be seeing you!!

    Belveder
    15 juillet 2021 - 20 h 10 min

    J attend une contribution un article ou autre qui évoque le rôle du PEUPLe son implication ses succès ses échecs
    Parce que pour les décideurs on en a pleuvoir

      @belveder
      16 juillet 2021 - 11 h 13 min

      Cher Belveder , il ne faut pas oublier que c’est le système qui a modelé le peuple , c’est le système qui l’a formaté pendant plusieurs générations (système scolaire , sociale, médias , dogmes…)
      Il faut corriger le système afin d’obtenir un nouveau peuple !

    Le Fellah, Le Verger et les Parasites
    15 juillet 2021 - 19 h 50 min

    Demandez a n’importe quel Fellah,
    Quand un arbre est INFECTÉ de l’intérieur c’est très difficile a Traiter..
    Quand la Maladie se propage sur les Jeunes Arbres. L’infection devient GÉNÉRALE.
    Les Engrais sont INUTILES car ils sont captés par les plus vieux Arbres malades
    Les plus jeunes arbres ne se DÉVELOPPENT pas assez pour être RÉSISTANTS.
    Donc, si vous TRAITEZ, il y a un RISQUE, surtout pour les plus Jeunes Arbres infectés.
    Voilà pourquoi c’est Compliqué
    Voilà pourquoi on Importe des Fruits et de l’Engrais
    Voilà pourquoi on ne Traite pas le Verger
    Et même si il reste quelques Arbres INTACTS, la Récolte ne suffit pas…
    Alors on VEND les Jeunes Pousses pour PAYER.
    ..
    En attendant un Fellah qui Réfléchit et qui veut vraiment transmettre un Verger SAIN et qui donnera suffisamment de Fruits à ses Enfants.

      Le berger , les brebis et le loup
      15 juillet 2021 - 23 h 25 min

      Ou comme l’histoire du berger qui garde les brebis/moutons du loup toute leur existence . Pour eux le danger est le loup mais à la fin c’est le berger qui les exploite et qui les vend pour être égorgé/manger …

        Idir Rachdi
        16 juillet 2021 - 18 h 06 min

        Erreur sur la personne! Il a été ministre entre septembre 1993 et septembre 1996. Chadli était out ainsi que Larbi Belkheir et tous les noms que vous citez . Vérifiez votre histoire !

    Résumé
    15 juillet 2021 - 18 h 57 min

    Pour résumer l’article :
    L’Algérie a 60 ans (après l’indépendance)
    30 premières années de + croissance –>1990
    30 dernières années de – décroissance –> 2020
    Donc on est à Zéro , j’imagine que les caisses aussi sont à Zéro !?!?
    Il faut faire un retour d’expérience formalisé et sortir avec un plan d’action SMART jalonné en identifiant clairement les responsables de ces actions .
    Soyons PRAGMATIQUES ET EFFICACE . sinon on va continuer dans le négatif vers l’infini ——….——
    On peut encore sauver la mise si on mise sur l’humain… Dernière sortie avant le péage !!!

      LotfiALN
      15 juillet 2021 - 20 h 29 min

      On appelle ça un pot pourri!
      Sinon ce sont les hautes trahisons !
      La guerre que nous devons gagner, elle se passe intramuros !
      Sans pitié aucune pour les traîtres !
      L’Algérie renaîtra de ses cendres s’il le faut !
      Inchaallah !

      Anonyme
      15 juillet 2021 - 22 h 03 min

      30 années de croissance avant Bouteflika?? En 1994 c’est à dire 5 ans avant l’arrivée de Boutef on avait une dette de près de 30 milliards de dollars. On a jamais eu de période faste depuis 62 car même durant la période Boumediene on était endettés

    RRab3i
    15 juillet 2021 - 18 h 39 min

    il ne s agit pas de constriction mais de retard d incompétence do fourberie de trahison de corruption et de lâcheté et toute autres bassesses qui ont entrainer notre cher pays vers le bas et ça continus encore de nos jours

    Anonyme
    15 juillet 2021 - 18 h 35 min

    Jusqu’au jour où les scènes vues en afrique du sud ces derniers jours (des noirs qui s’en prennent aux blancs, musulmans indo-pakistanais et noirs…qui ne sont pas comme eux, enfin plus généralement c’est le ras-le-bol et chaque ethnie, chaque voisin veut se taper sur la tronche l’amour pour l’autre n’existe plus) arriveront en Algérie.(…)

    Le chat Botté
    15 juillet 2021 - 18 h 16 min

    On trouve toujours un bouc émissaire pour laver notre linge sale.
    Comme quoi toutes les carences politiques lui sont imputées à tort ou à raison, mais la on s’éloigne complétement du problème qui à l’origine était dicté par les tenants et aboutissants du cercle qui avait gouverné à l’époque(de 1978 jusqu’à la fin des années 80). Tout a commencer avec la mise sous tutelle de l’Algérie par une certaine clic dans les années ’80 mais personne ne souffle mot comme quoi tout notre malheur repose sur le dos du dernier président qui n’était qu’une guenille pour effacer les traces de la plus grande arnaque qu’à connu le pays(Politiquement, Économiquement, Financièrement,…etc).
    Quand on veut solutionner un problème il faut impérativement commencer par la source du problème et non pas par le milieu.

    Elephant Man
    15 juillet 2021 - 18 h 12 min

    Je complète mon précédent commentaire de mémoire vous nous avez souvent chanté la sérénade du maghreb ZAÂMA !!
    Ceci explique cela…
    Pour reprendre @DZ : 22/04/21 :
    Union Nord Africaine.
    Tamazgha
    UMA.
    = Piège piège mortel pour l’Algérie.
    Vive l’Algérie tout court !
    La fermeture de la narco-frontière doit être gravée dans notre Constitution !!

      Anonyme
      15 juillet 2021 - 18 h 30 min

      Hors-sujet…

      @elephant man
      15 juillet 2021 - 18 h 34 min

      C’est quoi le lien ZAama?
      Nous avons suffisamment d’incompétents et de voleurs en interne que nous pouvons en exporter sans soucis!

        Anonyme
        16 juillet 2021 - 9 h 46 min

        Hier à la plage une dame m’as dit de revenir toute à l’heure pour prendre une douche ( publique ) car il n’y a as plus d’eau …je lui est dis est ce tu te crois en Algérie ?
        Toute la plage s’est renversé de rire hhhhhh merci pour tout ces moments drôles

      Anonyme
      16 juillet 2021 - 8 h 24 min

      Tu parles trop, c’est ce qui t’empêche de réfléchir. Ta mère ne t’a donc jamais appris à tourner ta langue 7 fois dans ta bouche avant de l’ouvrir ?

    Dubitatif
    15 juillet 2021 - 17 h 59 min

    C’est comme en économie; il y a le structurel et le conjoncturel. Le problème algérien est du premier type et nécessite au moins une décennie pour être traité. on ne forme pas des cadres en 1 an, on ne diversifie pas une économie qui repose sur une seul secteur en claquant des doigts, mais le plus dur est de changer les mentalités ! Des décennies de propagande, une histoire magnifiée et utilisée pour étouffer toutes les voix critiques, une jeunesse sous-formée en attente de sa part de la rente.
    La culture de gestion est inaccessible à celui qui méconnait la valeur des choses et il n y a que le travail qui nous l’apprend

      Anonyme
      15 juillet 2021 - 20 h 37 min

      J’ajouterai aussi qu’on veut se mêler de tout et de résoudre les soucis des autres (Mali, Niger, Tunisie etc) alors qu’on est pas capables de résoudre nos problèmes

    rami
    15 juillet 2021 - 17 h 59 min

    Malgré le sursaut populaire de février 2019 révélant un ras le bol général devant entrainer une remise en ordre de la gestion du pays, la réhabilition de confiance des citoyens envers de nouveaux dirigeants intègres et honnêtes, l’on constate avec amertume que rien n’a changé et les mentalités anciennes semblent perdurer puisque les memes pratiques, les memes gestionnaires se sont reconduits d ou la démobilisation des citoyens abusés par des promesses vagues et illusionnistes. Avec une montée de plus de 1100 cas de covid par jour, une économie qui traine, des révoltes populaires, la mal vie et la misère sociale l’on s’inquiète légitiment sur ce nous reserve l’avenir face à cette situation de léthargie à tous les niveaux.

    Anonyme
    15 juillet 2021 - 17 h 15 min

    Et pourtant , il existe toujours des ministres de boutef dans le nouveau gouvernement .
    Va comprendre !

    l’ALGERIE et les BÂTIMENTS VIDES
    15 juillet 2021 - 17 h 08 min

    Je pense personnellement que de déchéances en déchéance, le pays n’est plus maître de son Destin…
    L’algérie est comme un Pays qui sort de 30 Ans d’une GUERRE Moderne de DESTRUCTION.
    Comme un Arbres RONGÉ de l’Interieur par des PARASITES résistant a tout Traitement!
    On a garder les BÂTIMENTS mais ils ont été Scientifiquement VIDÉS de tout ce qui ressemble a une COMPÉTENCE NATIONALE ou a de tout être Vivant avec le moindre instinct PATRIOTIQUE…
    Oui, je suis PESSIMISTE car le MASSACRE continue
    …Désolé mais tous les TALENTS et toutes les Competences qui n’ont pas déjà été Chassés ou EMPRISONNÉS, SONT PARTIS !
    C’est FAIT!
    Prochaine ÉTAPE:
    TOUT FAIRE pour s’assurer qu’ils ne Reviendront JAMAIS!

    Ce n'est pas nouveau!
    15 juillet 2021 - 16 h 59 min

    Il suffisait de lire les commentaires sur AP pour se rendre compte de l’état dégénèré du pais … Ce n’est pas nouveau tout ça …

    Pour les hypnotisés : vous allez vous en apercevoir quand cela sera de l’histoire comme toujours car vous adorez les cours d’histoire 😉

      Anonyme
      15 juillet 2021 - 18 h 33 min

      Certes pas nouveau mais bien résumé, ce qui lui donne beaucoup de valeur. Seul l’inculte ne comprendra. Seul l’aveugle ne verra pas.

      MOI DZ
      15 juillet 2021 - 20 h 34 min

      Ce n’est pas nouveau!
      BIEN DIT !!

    Smail Talbi
    15 juillet 2021 - 16 h 55 min

    Tout se resume avec ce paragraphe:
    « Le meilleur diplomate du monde, si puissante soit sa rhétorique et si épais soit son carnet d’adresses parmi le gotha international, ne peut rien changer au couplement entre situation intérieure et audience internationale. Une bonne politique étrangère commence par la mise en ordre de sa propre maison. »

      Elephant Man
      15 juillet 2021 - 17 h 46 min

      @Smail Talbi
      Décidément Mr Ramtane LAMAMRA vous donne des cauchemars et sueurs froides….

        @elephant man
        15 juillet 2021 - 19 h 17 min

        Toujours fidèle à toi même , on parle de notre maison qui prend feu et toi tu parles du voisin ….

          Elephant Man
          15 juillet 2021 - 20 h 03 min

          @……
          Apprenez à lire le français cf. Contribution comprendre encore faut-il avoir un cerveau fonctionnel et SAIN.
          Ensuite quand je parle de mon précédent commentaire il s’agit de mon précédent commentaire et non réponse à commentaire.

          @elephant man
          15 juillet 2021 - 23 h 17 min

          Restons Focus sur le sujet svp.
          On a tellement chaviré dans le temps et dans l’espace dans ce pays .
          LE VRAI ENNEMI EST PARMI NOUS ET IL A ENTRE AUTRES UN PASSEPORT ALGÉRIEN. POINT

    Anonyme
    15 juillet 2021 - 16 h 54 min

    Avant je vous disais que c’était le début de quelque chose…
    Maintenant je vous dis avec TOUTE CONFIANCE que ça a déjà commencé

      Bien dit!
      16 juillet 2021 - 12 h 17 min

      L’aveugle peut voir la route désirée:
      Etat d’urgence/approche sécuritaire
      Dérogation des lois
      Les prisons et les centres qui vont bien travailler
      Les morgues et les cimetières aussi
      Les pb vont être résolus comme par miracle
      Choix d’une nouvelle gouvernance soit disant démocratique
      Et entre les lignes , les années vont passer et des milliards de dollars vont s’évaporer…
      Le peuple hypnotisé recevra une nouvelle dose d’hypnose comme toujours 😉
      L’Algérie ne va jamais changé !?!?

    Anonyme
    15 juillet 2021 - 16 h 54 min

    «Rome ne s’est pas construite en un jour». C’est vrai mais nous avions eu 60 ans et 1100 milliards de dollars. Malheureusement le coffre fort est gardé par ali baba et ses 400.000 voleurs.

      Anonyme
      15 juillet 2021 - 18 h 09 min

      Et sur les 400.000 voleurs, 40 seulement sont en prison et avec ça ils pensent que cela va suffire…

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