Espionnage : Feraoun et Lachkhem ont hypothéqué la souveraineté de l’Algérie

HF Feraoun
L'ex-ministre des Technologies de l’information et de la Communication Imane Houda Feraoun. PPAgency

Le président de l’Association des opérateurs des télécoms alternatifs et ancien professeur à l’Ecole militaire polytechnique a mis en garde il y a bien longtemps : le fait de sous-traiter le projet du data center annoncé en grande pompe par Houda Feraoun «risque d’ouvrir des brèches de sécurité que nous aurons du mal à prendre en charge plus tard» et «hypothèque notre souveraineté nationale». L’ancienne ministre des Technologies de l’information et de la communication était épaulée par l’ex-directeur des Transmissions, Abdelkader Lachkhem, censé être en charge de la cybersécurité. Les deux compères sont en prison et attendent d’être jugés pour, entre autres, haute trahison. Nous republions l’interview réalisée en janvier 2018 sur fond de scandale d’espionnage par le Maroc via le logiciel Pegasus, dont l’Algérie a été une des cibles.

Algeriepatriotique : La ministre de la Poste et des TIC vient d’annoncer le lancement d’un projet de construction d’un data center de dimension internationale en Algérie. De quoi s’agit-il ? Quelle est la finalité de ce projet ?

Ali Kahlane : La présente annonce de la ministre est très bien et va dans le bon sens. En effet, réaliser un data center de dimension internationale va permettre à notre pays de répondre à la demande grandissante en hébergement de toutes sortes. Cela va aussi nous aider à garder et ramener nos données en Algérie. Nous monterons et alimenterons notre propre big data. Cela va surtout permettre à notre économie numérique d’avoir l’un des premiers points de relais nécessaires à son développement. En fait, construire des data centers aux normes est une nécessité absolue et si, en plus, ceux-là sont aux normes internationales, c’est tout le mal qu’on pourrait souhaiter à notre pays.

Cette décision vient à point nommé pour profiter d’un environnement favorable et surtout en débloquer plein d’autres. Chronologiquement, nous pouvons citer :

La loi 2000-03. En effet, il est intéressant de rappeler qu’il y a de cela un peu plus de dix-sept ans, cette loi a ouvert le secteur des télécoms en temps et en heure. Elle a très utilement permis, entre autres belles choses, la réalisation de data centers. Elle les a codifiés et arrimés à une réglementation consacrant l’avènement des TIC et leur prise en charge par notre pays.

Le programme e-Algérie 2013. Ce programme, lancé en janvier 2009, a largement prévu dans son objectif «A1» de l’axe majeur «E» le déploiement de data centers à l’échelle nationale. Avec le déploiement de la fibre optique sur tout le territoire national et notamment dans plus de 1 500 communes, les data centers devaient assurer notre indépendance vis-à-vis de l’internet étranger et aider fortement à la sécurisation de nos données et contenus.

Le FaudTIC. Pour appuyer le programme e-Algérie et lui permettre d’avoir les moyens pour prendre son envol selon le planning développé en 2008, un Fonds spécial d’appropriation des usages et du développement des TIC (FaudTIC), a été mis en place. Il prévoit une place de choix à la réalisation des data centers, en favorisant les hébergements et le développement de contenu en «.dz», en exonérant d’impôts et taxes leur exploitation jusqu’en 2020.

Finalement, cela risque de ne pas être le moment le plus propice. Sachant que dans les meilleurs des cas, il faut un minimum de deux ans pour réaliser un data center, d’ici là, il ne pourra plus profiter des faveurs du FaudTIC qui auraient expiré en 2020. Sans compter que l’imposition des équipements informatiques de 30% rendrait très problématique leurs performances économiques, car les serveurs et les nombreux actifs qui leur sont associés sont des équipements de haute technologie qui ne sont fabriqués que par trois ou quatre constructeurs dans le monde. Ils devront être importés dans leur quasi-totalité.

Le cyberparc de Sidi Abdallah. C’est peut-être le moment idoine et salvateur pour que tous les investisseurs nationaux qui, pour les plus anciens d’entre eux, attendent depuis plus de sept ans, profitent et lancent leur projet de réalisation de data centers. Cela va ainsi permettre à tous les projets actuellement en attente d’avoir leurs différentes autorisations pour venir prêter main forte au MPTTN. Notre pays devrait alors être capable de rattraper son retard dans le déploiement de ce type d’infrastructures. Ils pourront aller renforcer nos capacités en data centers et sécuriser encore plus nos données en les maintenant dans notre pays.

La délégation chargée de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers. Enfin, cette délégation défunte depuis avait annoncé un ambitieux programme de réalisation d’un certain nombre de data centers en 2016. Le premier devait être livré à la fin de l’année dernière. Il devait contribuer à la transformation numérique du ministère des Finances, d’une part, et prendre en charge la montée en puissance du paiement électronique sous toutes ses formes, d’autre part. Le système d’e-paiement qui avait été lancé en octobre 2016 devait y être justement hébergé.

Il reste à savoir maintenant quel est le plan de charge de ce data center et de quel niveau il serait (Tier-1, Tier-4), sachant que s’il est de type souverain, il faudrait une redondance totale. Si c’est un Tier-4, peut-on assurer cette redondance ? Répond-il à une demande précise ? Quel serait son statut ? Qui va le gérer ? Dans quel but ? Autant de questions qu’il va falloir élucider pour s’assurer que ce projet se réalisera selon les normes internationales et être pleinement opérationnel dans la vingtaine de mois qu’il lui faut, pour l’être.

N’y a-t-il pas de risques à confier un tel projet à une entreprise étrangère – le groupe chinois PCCW en l’occurrence – avec tout ce que cela induit comme menace sur la sécurité des données ?

Dans la construction d’un data center, il y a deux sortes de contraintes. Il y a celle qui concerne des normes internationales qu’il faut respecter scrupuleusement, selon le type de data center qu’on veut réaliser. Comme évoqué plus haut, elles sont représentées par des niveaux, tels que Tier-1, Tier-4, ce qui indique le niveau de disponibilité qui va de 99,67% avec un maximum d’interruption de 30h/an pour le Tier-1 avec aucune redondance (un seul circuit électrique, une seule source de climatisation, un seul lien physique internet, etc.), à une disponibilité de 99,995% avec 0.8 h/an d’interruption et une redondance totale (au moins deux circuits électriques complètement indépendants, au moins deux systèmes de climatisation, etc.), avec une maintenance et un échange d’équipement à chaud, sans arrêt des systèmes.

L’autre contrainte est celle que doit fixer le pays à travers ses propres normes de protection et de sécurité. Un data center ne peut plus se construire comme au bon vieux temps, telle une vulgaire «salle des machines». Nous sommes à l’heure du tout-connecté, avec une pénétration internet de près de 50%, près de 35 millions de smartphones connectés avec 50 millions de puces actives, avec près de 20 millions d’utilisateurs algériens présents sur les réseaux qui consomment et qui produisent du contenu à longueur de journée, le programme du gouvernement pour le développement de l’économie numérique éperonnée par les transformations digitales des institutions et des entreprises, les objets connectés de toutes sortes et, enfin, le big data. Ce dernier englobe et s’alimente par tous les canaux. Pour tout cela, il est d’une importance capitale que le plus grand soin devrait être réservé à qui on confie la réalisation de nos data centers et comment ils devraient être construits.

C’est trop important et cela engage tellement la sécurité et la souveraineté de notre pays qu’on ne peut sérieusement penser faire du BOT (Build, Operate And Transfer) avec un étranger, si c’est cela qui est envisagé.

Est-il judicieux de se lancer dans un tel projet au moment où les cyberattaques sont devenues l’arme par excellence des temps modernes ?

L’expérience Snowden nous a montré que nul n’est à l’abri, qu’une maîtrise experte et une veille technologique constantes sont les seules garanties pour prendre en charge notre propre sécurité des systèmes de données pour ainsi espérer contrecarrer et/ou minimiser tout type d’attaques.

Cela n’est possible que si nous prenons notre sort entre nos propres mains, avec la bonne formation et les meilleures préparations que nous devons avoir dès maintenant en accord avec les pratiques internationales dans le domaine.

Par ailleurs, le fait de sous-traiter ce projet de cette manière risque d’ouvrir des brèches de sécurité que nous aurons du mal à prendre en charge plus tard. Une réalisation aussi sensible dont nous maîtriserons peu ou prou la réalisation équivaudrait à hypothéquer notre souveraineté nationale.

Est-il normal qu’un tel projet gigantesque soit implanté dans un endroit reculé comme Lakhdaria sachant qu’en plus, Feraoun a annoncé qu’elle proposerait ce data center au Gafam, car le coût de l’énergie et celui de la ressource humaine en Algérie le rendrait attractif pour eux ?

Avant de répondre sur l’opportunité du lieu de réalisation du data center, permettez-moi d’abord d’analyser son attractivité pour les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft). Pour information et comme exemple, Facebook vient d’installer un data center dans la ville suédoise de Lulea qui se trouve à 2 700 km du pôle Nord. Le data center de Lulea prend en charge tout le trafic européen. Le refroidissement des machines est simplement assuré par le vent polaire qui est amené pour y circuler. C’est ainsi que l’étage supérieur du bâtiment est occupé par une batterie de ventilateurs qui aspirent l’air de l’extérieur. Celui-ci est ensuite filtré, puis humidifié et mélangé avec la chaleur dégagée par les ordinateurs afin de maintenir la température intérieure entre 20 et 22 °C.

Résultat : 90% de l’électricité consommés ici servent à alimenter les ordinateurs au lieu d’aller alimenter les climatiseurs. Sachant que la climatisation représente 40 à 55% de la consommation énergétique d’un data center, l’économie en énergie est de 30% à 45%.

Par ailleurs, la technologie actuelle nourrie par l’intelligence artificielle permet aux serveurs d’être dotés de systèmes d’autoréparation. Quand l’un d’entre eux tombe en panne, quelle que soit la raison, le réseau interne le détecte, établit un diagnostic et le répare automatiquement. Dans un data center aux normes internationales, le nombre d’employés est déjà au minimum grâce au degré d’automatisation et de contrôle à distance. Avec ce système d’autoréparation, leur nombre se réduira encore plus.

N’est-il pas plus intéressant de créer plusieurs data centers de moindre envergure à travers le pays, ce qui rendrait le projet moins vulnérable ?

L’Algérie a besoin de plusieurs data centers à l’échelle nationale. Sachant que dans un premier temps, il en faudrait au moins trois de grande envergure, ils devraient être distants l’un de l’autre d’au moins 350 km et être au moins de niveau Tier-3 pour monter dès que possible vers le Tier-4. Si le ministère a effectivement prévu tout cela et que Lakhdaria remplit toutes les autres conditions, alors cette ville est un bon choix pour héberger l’un des trois data centers algériens.

Il y a juste un problème : le lieu d’un data center de cette importance ne doit normalement pas être connu pour des raisons évidentes de sécurité et encore moins être ainsi publié et annoncé au vu et au su de tout le monde. C’est aussi pour cette raison qu’il doit y en avoir plus d’un. Dans le cas d’attaques ou de catastrophes de toute nature, la redondance est indispensable et ne pas divulguer son lieu d’implantation fait partie des mesures de sécurité classiques que requiert ce type d’infrastructures. Cela concourt fortement à la diminution de la vulnérabilité générale du réseau et de celui des data centers en particulier.

La bonne nouvelle est que notre développement et notre indépendance numériques avec des gains substantiels en bande passante internationale sont à notre portée. Ils le seraient encore plus avec le concours de tous les acteurs du secteur et notamment ceux de l’écosystème numérique. Si le maître mot est l’inclusion, ils seraient plus nombreux qu’on ne le pense. Nous y arriverons certainement plus vite si tout le monde est de la partie. Leur contribution serait plus efficace. Augmenter de 7 à 9 points le PIB des TIC de notre pays serait alors du domaine du possible.

AP

Comment (33)

    bds
    31 juillet 2021 - 19 h 48 min

    elle vendrai pere et mere pour une flacon de parfum dior et un sac a main gucci .
    les rue d algerie sont remplis de ce genre de personnages en quette d une reconnaissance de pacotille

    Pour aller plus loin !!!!
    31 juillet 2021 - 15 h 56 min

    Pour compléter et approfondir..
    « Fermeture de SLC, sabotage du secteur des télécoms » : Lotfi Nezzar s’exprime sur Algeriepatritique du
    juillet 31, 2019 – .. à lire pour mémoire.C’est une vrairitable conspiration contre la sécurité des algériens.

    Anonyme
    31 juillet 2021 - 13 h 15 min

    Une traitre et une espionne à la fois, elle doit finir sa vie en prison, ce qu’elle a fait est d’une gravité monumentale

    Selecto
    31 juillet 2021 - 12 h 15 min

    Cette algérienne de papiers et marocaine de cœur a tentée de fuir a deux reprises avec son passeport ordinaire car son passeport diplomatique lui a été retiré juste a temps, la première tentative était depuis l’aéroport d’Alger où elle a été refoulée et la deuxième tentative a été depuis l’aéroport de Constantine pensant tromper les services de sécurité, dans les deux tentatives elle voulait regagner Paris
    Elle doit apprécier les gamelles des prisons et les cellules sans climatiseurs depuis.

    lyes
    31 juillet 2021 - 11 h 14 min

    Aux commentateurs qui essaient de détourner les sujets et montrer que tout se passe très bien à l’Algérie , je suis d’accord avec vous pour ne pas nuire l’image du pays .
    Mais , si nous sommes des vrais patriotes , il faudra faire face à ce qui se passe réellement :
    Crise H2O , crise O2 , crise dinar vs usd , chômage , Covid et vaccins , AE , manifestations.. bref les basiques de la pyramide de Maslow .
    Tant qu’il y a un marché parallèle de devises (square) , le pays n’ira pas bien tout simplement .
    Donner une belle image est une chose , faire comme l’autruche en est une autre .
    Arrêtons de mentir à nous même et aux autres , les mensonges ne mènent à nulle part sauf à l’état actuel du pays après 60 ans de mensonges.
    Bon rétablissement à nos malades .
    Allah ijib lkheir lbladi

    Merci AP de publier et merci pour les efforts

      Réponse
      31 juillet 2021 - 14 h 10 min

      Dire que rien n’a été réalisé depuis 1962 ça relève de la malhonnête intellectuelle.
      De ma part je remercie Boumedienne pour les efforts pour sortir l’Algérie su sous développements et pour avoir imposé son respect même par les ennemis.

        Réponse
        31 juillet 2021 - 14 h 56 min

        Marhoum Boumediene est mort en 1978.

      @lyes
      31 juillet 2021 - 18 h 31 min

      Bien dit monsieur!
      Et en plus ces derniers temps , nous ne savons plus qui va mourir le premier .
      Allah ihdina !

    otho
    31 juillet 2021 - 11 h 10 min

    H. N. Bouabssa et Anonyme
    la puissance de feu del’ennemi ne compte qu’a 50%, le 50% restant il l’a trouve parmi les traitres.

    Mohamed El Maadi
    31 juillet 2021 - 11 h 05 min

    Cela serait bien de faire un reportage sur tous ceux qui ont été au manette et qui sont aujourd’hui en prison.
    Le Sieur Amir Dz et l’autre traite de ..comment s’appelle t-il ce crétin un chauve qui fait des vidéos dans un magnifique appartement payés par les services secret marocains ?
    Enfin bref ces deux clowns raconte a tout Algerien naïfs que tout les ministres ne sont plus en prison .
    Mon épouse qui me raconte cette salade ? Je lui ai dit ah bon ! Et ta source sont les deux crétins agents de l’étranger. !!
    Malheureusement beaucoup d’algériens écoutent ces deux clowns.
    Ils font énormément de mal a l’Algerie.
    Impossible de les coincer ? Ou de leur mettre une sale affaire dans le dos car ils manœuvrent jour et nuit contre l’Algerie.

    Anonyme
    31 juillet 2021 - 10 h 52 min

    il faut chercher du cote

    Anonyme
    31 juillet 2021 - 10 h 04 min

    @ Oueld el blef
    31 juillet 2021 – 7 h 30 min
    Tout a fait,nous avons tout pour reussir…et comme vous l ecrivez: » nous pouvons developper des architectures hardwares made in Algeria, c’est une aubaine pour monter en compétence, pour creer des equipes multidisciplinaires, un veritable projet national incluant la cybsecurity…L ere des hydrocarbures tend a etre remplace par la haute technologie, dont dependront la geostrategie et la geographie.L Algerie avance a grand pas et surement …l union sacre du peuple autour de l Etat fera de notre pays continent la mecque de l Afrique..

    Anonyme
    31 juillet 2021 - 9 h 23 min

    Du temps de Boum le patriote, Allah yarehmou la SM était partout, à commencer par les ministères.
    Aujourd´hui on ramène Bouchawareb ou Khellil et on leur donne une carte blanche pour vendre l´Algérie au plus offrant.

    Il est temps que les services secrets algériens dirigés par de vrais patriotes reprennent en main la situation sécuritaire du pays.

    La liberté absolue engendre dans le temps un manque de liberté.

    Oueld el blef
    31 juillet 2021 - 7 h 30 min

    C’est de la folie, c’est de la pure inconscience…Je ne comprends pas cette femme qui va vendre l’Algérie…c’est la case prison directe…le data center doit etre Algerien, nous avons les moyens humains quant à la technologie, nous pouvons developper des architectures hardwares made in Algeria, c’est une aubaine pour monter en compétence, pour creer des equipes multidisciplinaires, un veritable projet nationale. C’est de la folie…il faut enfermer cette femme, c’est une traitre elle sait ce qu’elle fait, il y en a marre de tous ces vendus, en plus elle ramene les Gafa et pourquoi pas le mahzen, le mossad, la dgse, la cia….une enquete interne doit etre menée contre cette espionne à la solde de l’ennemi…je lance une alerte, ça en sera terminé de la souveraineté …Reveillez vous !!!!

    Anonyme
    31 juillet 2021 - 5 h 58 min

    .@ zakaria75
    31 juillet 2021 – 0 h 18 min
    Tout ce que vous avez ecrit est reel
    je resume…le passe c est le passe…l Algerie a pratiquement reussie sa transition..notre elite hautement competente et hautement qualifiee est aujourd hui libres d entreprendre en toute independance,l Etat Algerien les soutient et leur offre tous les moyens pour innover,creer et se developper dans toutes les technologies nouvelles et tres pointues…Aucune puissance au monde ne peut controler l exclusivite du savoir…et nous Algeriens disposons de tous les moyens pour etre maitre de notre destin et capitaines de nos ames…et il ne faut jamais perdre de vue que celui qui detient l information detient le pouvoir..et ce qui est important aussi ce n est pas d etre optimiste ni pessimiste,mais d etre determine…Bon Weekend a toutes et a tous…TAHYA AL JAZAIER

    Brahms
    31 juillet 2021 - 5 h 23 min

    On passe notre temps à défaire et à refaire,

    Notre énergie ne part qu’à corriger les erreurs, les carambouilles des uns et des autres. On ne fait que ça en Algérie. Un Ministre arrive, un autre s’en va et quand vous faîtes le bilan, il n’y a rien de bon.

    Le règne de Bouteflika fut une catastrophe pour le pays, plus jamais ça, j’espère que cela servira de leçon.

    Un mandat présidentiel c’est 02 fois 4 ans puis basta. On ne reste pas 20 ans, 30 ans au pouvoir sinon, il en découlera de la magouille, de la fraude, des escroqueries en bandes organisées.

    Regardez aux USA, Barack Obama a fait 02 mandats ensuite c’est fini, il ne revient plus et personne ne touche à la Constitution pour rallonger des mandats comme l’a fait Bouteflika qui s’était accordé de son propre chef tous les pouvoirs, je fais ce que je veux nous menant à la ruine et à la faillite.

    Je rappelle que Bouteflika n’avait mis en place qu’un réseau de copinage où l’on se nommer, se protéger et se glorifier.

    Anonyme
    31 juillet 2021 - 5 h 16 min

    Peut-être des agents recrutés par la CIA, DGSE française,…

    Hassiba
    31 juillet 2021 - 0 h 37 min

    Mais QUI nous a ramené en ALGÉRIE cette racaille et l’équipe de boutesrika ? QUI… !!!

      Bouzid
      31 juillet 2021 - 5 h 05 min

      …NOUS……..qui d’autre ?

        Hassiba
        31 juillet 2021 - 9 h 41 min

        Mais QUI EST justement ce… NOUS ?

        Il faut nous le définir avec exactitude pour qu’on ne refasse pas la même faute.

        A mon humble avis, ce NOUS… DOIT-ÊTRE TRÈS TRÈS PUISSANT !!! Non ? EXTRÊMEMENT PUISSANT !!! Suivez mon regard… Monsieur Bouzid.

    zakaria75
    31 juillet 2021 - 0 h 18 min

    Ecoutez…ferraoun et Boutef c’est de l’histoire ancienne
    On a de nouveaux cadres à la tête de nos TIC…ils sont compétent…faut voir le saut actuel du débit internet
    Pegasus..c’est terminé…dans le Top il y’a les USA…les russes et les chinois…l’entité sioniste n’ a pas osé pégasusé un seul numéro chinois ou russe, car la riposte aurait été catastrophique
    Les ruses comme les chinois s’attaquent depuis toujours aux systèmes de l’oncle Sam
    On a qu’à s’adosser à l’un des deux ou les deux pour acquérir le savoir faire et élaborer notre propre sytème
    Si on laisse bosser nos compétences on va pégasuser les maroch… et leurs alliés français…

    Anonyme
    31 juillet 2021 - 0 h 07 min

    Elle fait parti du plan de destruction du pays depuis 1999 et ca continue.

    Touhami
    30 juillet 2021 - 23 h 47 min

    Les Algériens n’ont pas retenu les leçons de la dure et cruelle guerre d’Indépendance. Pendant cette guerre, ce ne sont pas les traîtres (pour x raisons) qui ont manqué. On n’est jamais mieux trahi que par les siens.

    ALGERIENNE
    30 juillet 2021 - 21 h 36 min

    Ma 1ère réponse était bien ironique!!!
    Que reste t-il encore à découvrir?
    Pauvre Algérie !

      ALGERIENNE PURE
      31 juillet 2021 - 0 h 33 min

      Il reste à découvrir ENCORE tous vos ESPIONS mococos et sionistes qui infestent l’ALGÉRIE depuis l’arrivée à El-Mouradia de Boutesrika et ses larbins d’Oujda…

        Anonyme
        31 juillet 2021 - 11 h 17 min

        @ ALGERIENNE PURE: « Il reste à découvrir ENCORE tous vos ESPIONS ….. » qu’insinuez vous avec ces propos? Soyez forte de propositions au lieu d’utiliser votre boule magique pour pondre de la zizanie. L’Algerie s’en sortira malgré les plans de destruction de Boutef et de ses acolytes.L’Algérie n’a pas engendré que des traîtres, inspirez vous de la situation du Covid et la de la forte mobilisation de tous ses enfants ANYWHERE. Alors, revenez avec des idées à valeurs ajoutées sinon votre silence sera meilleur!

          ALGÉRIENNE PUR ET DURE
          31 juillet 2021 - 17 h 03 min

          Ah! Je vois. Bingo! Un esclave makhnazi qui se dévoile…

    Confidentiel
    30 juillet 2021 - 19 h 47 min

    Cette taupe protégée du général majore Abdelhamid Bendaoud dit Ali selon les critères de Bouteflika qui lui a accordé ce grade après avoir passé plus de dix ans a l’ambassade les années 2000 pour services rendus était étudiante en France et son entourage était composé de Marocains au point que les étudiants Algériens la prenaient pour une Marocaine, même ses vacances elle les passait au Maroc sur invitations de son entourage.
    Curieusement Bendaoud reste a ce jour intouchable où il vit entre l’Algérie et la France où il possède un magot immobilier.

    ALGERIENNE
    30 juillet 2021 - 18 h 41 min

    Je serai brève dans les détails techniques. Pour réaliser un projet de cette envergure, il faut impérativement:
    1. Un appel d’offres où le commanditaire décrive précisément son besoin et ses contraires, localisation des ses datacenters, type de données à héberger, volumétrie, les SLA attendus, ect
    2. Identifier le sponsor du projet et l’enveloppe financière (important)
    3.Identifier si l’Algérie) a des ressources formées sinon expertes dans plusieurs domaines, le RÉSEAU n’est pas négligeable !!!
    4. Des experts en sécurité
    5. Former un comité de pilotage, chefs de projets, architectes ingénieurs, ect!!! Pourquoi? Pour le choix des solutions à mettre en place (matériel, logiciels) et éventuellement une étude de faisabilité car on peut avoir plusieurs configurations selon les SLA et c’est cette équipe qui s’occupera des livrables (architectures réseau, données, accès, PLANNING, etc)
    6.pour conclure, ce projet doit être impérativement réaliser et mis en œuvre par des Algériens formés même si l’Algerie devra faire appel à de la sous traitance ponctuellement car la sécurité du contenu et des sites sont à prendre en compte et à lui donner un niveau de criticité élevé.
    6. Tier 3/4 dépendra des SLAs
    Beau projet, je lui souhaite du succès mais donnez ça à des étrangers mérite toutes les précautions et inclure impérativement un directeur de programme Algérien et une équipe algerienne assignée full Time sur le projet pour le transfert des compétences. L’erreur est d’accepter sa réalisation clés en main ce qui exclue la montée en compétences de nos ingénieurs. Il faut évaluer les risques!!!!

    A la fin du projet, la gestion et l’exploitation c’est une autre question, mérite réflexion!

    Hocine-Nasser Bouabsa
    30 juillet 2021 - 18 h 33 min

    Il n’y a pas que Peagasus et la trahison de Feraoun. Les traitres sont planqués partout. Boumediène les fusaillait, mais depuis Chadli ils sont promus.

    Anonyme
    30 juillet 2021 - 18 h 23 min

    Donc , c’est grâce à nos compétences incomparables que le viol a été bien orchestré .
    Bravo à tous !

      Selecto
      30 juillet 2021 - 20 h 47 min

      Ils avaient une mission et une feuille de route a appliquer a savoir déposer des mines dans le but de faire exploser l’Algérie de l’intérieur.
      Il ne s’agissait pas d’incompétences car ces deux minables savaient ce qu’ils faisaient .

        Anonyme
        30 juillet 2021 - 22 h 27 min

        Même si eux savaient ce qu’ils voulaient , l’incompétence sera à un niveau supérieur …
        Comment un pays tel que l’Algérie est gouverné ainsi ?

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