Contribution – La plus grande crise de la dette de l’histoire est à nos portes

Kristalina Georgieva dette
Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI. D. R.

Contribution de Khaled Boulaziz – Le fardeau de la dette qui écrase tous les pays ne sera pas allégé tant que les banques internationales privées ne seront pas obligées de renoncer à une partie de leurs richesses. Le Fonds monétaire international (FMI) a décrit les effets du Covid-19 comme «pires que la crise financière de 2008 et pour l’Amérique latine pires que la crise de la dette des années 1980».

En 2020, les pays riches ont dépensé près de 12 trillions de dollars, soit plus de 31% de leur PIB combiné, pour éviter l’effondrement économique et amortir les effets de la pandémie de Covid-19 sur leurs citoyens. Cette «relance budgétaire» n’inclut pas la relance monétaire sous forme de baisse des taux d’intérêt et d’achat d’actifs financiers par la Banque centrale.

A l’opposé, leur réponse aux effets économiques catastrophiques du Covid-19 sur les pays dits en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine – décrite par le Fonds monétaire international comme «pire que la crise financière de 2008 et pour l’Amérique latine pire que le crise de la dette des années 1980» – a été un coup de pied dans les dents.

La capacité des pays à répondre à la pandémie est également entravée par des systèmes de santé terriblement sous-développés. Les dépenses de santé moyennes par habitant dans les pays à revenu élevé en 2018 étaient de 5 562 dollars, 156 fois plus que les 35,6 dollars par an par habitant dépensés dans les pays à faible revenu et 21 fois plus que les 262 dollars dépensés par habitant dans l’ensemble des «pays en développement».

Le secrétaire général de l’ONU a averti que «le monde en développement est au bord de la ruine financière et de l’escalade de la pauvreté, de la faim et des souffrances indicibles» et a plaidé auprès des dirigeants du G20 pour une réponse proportionnée.

Le G20 est vraiment le G7 – c’est-à-dire les sept principaux pays riches, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Japon, le Canada, l’Italie – déguisé. Ils détiennent le pouvoir, tandis que les 13 autres nations, dont le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite et l’Inde, appliquent leurs décisions.

La réponse des pays riches à la catastrophe qui afflige les pays est une initiative connue sous le nom : «Initiative de suspension du service de la dette» (DSSI) – une offre pour les 77 «pays les plus pauvres» de suspendre les paiements d’intérêts aux créanciers officiels (c’est-à-dire les banques privées, le FMI et la Banque mondiale) jusqu’en juin 2021.

Les paiements suspendus s’ajouteront à leur dette déjà insupportable et chaque centime devra être payé dans les cinq ans à venir !

En Amérique latine et dans les Caraïbes, seuls la Bolivie, la Grenade, la Guyane, Haïti, le Honduras et le Nicaragua ont droit à ces prestations dérisoires. Les autres doivent continuer à mettre de l’argent dans la bouche de leurs créanciers dans les pays riches sans s’arrêter, ne serait-ce qu’un jour, au lieu d’utiliser cet argent pour faire face à leurs urgences médicales et économiques.

Sauver les riches

Mais ce n’est pas tout. Cet «allégement» de la dette ne s’applique qu’aux intérêts dus aux gouvernements, pas aux prêteurs privés. Même la Banque mondiale s’est exclue de cette générosité minuscule et a rejeté les appels au gel de 7 milliards de dollars de paiements d’intérêt qui lui sont dus, affirmant que cette demande nuirait à la capacité de la Banque à accorder de nouveaux prêts. En conséquence, seulement 41% des 42,7 milliards de dollars que les pays DSSI devaient au titre du paiement de la dette en 2020 sont éligibles à un allégement.

La suspension des paiements d’intérêt aux créanciers gouvernementaux permet à ces pays désespérément de rembourser plus facilement leurs dettes envers les créanciers privés – tels que Blackrock, JP Morgan, HSBC, UBS et les riches individus qu’ils servent. En d’autres termes, les gouvernements des pays riches ne sauvent pas les pays, ils sauvent les riches investisseurs dans ces pays.

Dès le début, les créanciers privés ont été invités à participer à la DSSI en proposant des délais de paiement des intérêts, mais ils ont refusé avec intransigeance de le faire. En novembre, les dirigeants du G20 ont répété ces appels vides de sens : «Il y a un manque de participation des créanciers privés, et nous les encourageons fortement à participer à des conditions comparables lorsque les pays éligibles le demandent», affirme la commission économique des Nations unies sur le commerce et le développement, en ajoutant : «Il existe un accord entre les pays avancés et en développement du G20 pour ne représenter que les intérêts des créanciers.»

Jusqu’à présent, 44 pays ont demandé un allégement au titre de la DSSI, et un total de 5,4 milliards de dollars de paiements d’intérêt ont été reportés, à ajouter à leur encours total de dette qui s’élevait à 477 milliards de dollars en 2018. Ces économies équivalent à 2,2% du Produit intérieur brut, soit environ un dixième de la baisse de leurs recettes fiscales résultant de la pandémie.

Pour bénéficier d’un allègement, les pays de la DSSI doivent demander une suspension de leurs paiements d’intérêt, même si le fait de faire cette demande remet en cause leur solvabilité et invite les agences de notation à envisager de dégrader leur dette, comme cela est déjà arrivé à l’Ethiopie, au Pakistan et au Cameroun. Au lieu d’obtenir un allégement de la dette, leurs coûts d’emprunt ont bondi, augmentant ainsi le fardeau de leur dette.

Selon les experts, cette menace «est utilisée pour contraindre les pays débiteurs à se soumettre et les forcer à rembourser leurs dettes sans se soucier des conséquences pour la santé publique. Les coûts… seront malheureusement mesurés en millions d’emplois et de vies perdues, non pas à cause d’un virus dévastateur, mais pour… le système financier mondial.

La crise de la dette à laquelle sont confrontés les pays les plus pauvres est une facette d’une crise de la dette mondiale colossale. En incluant la dette privée et publique des pays à revenu intermédiaire et des pays riches, la dette mondiale s’élève désormais à 277 trillions de dollars. Cela a augmenté de 6 trillions de dollars entre 2012 et 2016, et de 52 trillions de dollars de 2016 à fin septembre 2020, et équivaut désormais à 365% du produit intérieur brut mondial, contre 320 % fin 2019.

Même avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe, l’économie capitaliste mondiale était en soins intensifs, évitant la dépression grâce à des politiques monétaires extrêmes telles que des taux d’intérêt très bas et une dette qui montait en flèche. Seul un retour à une croissance économique forte et soutenue peut éviter une crise qualitativement plus profonde que tout ce qu’on a connu dans l’histoire, mais il n’y a absolument aucune raison de s’attendre à ce que cette croissance se concrétise.

Six pays – la Zambie, l’Equateur, le Liban, le Belize, le Suriname et l’Argentine – ont déjà fait défaut sur leurs dettes en 2020, contre seulement trois pendant la crise financière mondiale.

La crise de la dette qui frappe actuellement les pays pauvres n’est qu’une manifestation de la profonde crise structurelle du système économique mondial, une crise dont il n’y a pas d’issue capitaliste. La dette d’une personne – ou d’un pays – est l’actif d’une autre personne. L’annulation des dettes du plus grand nombre envers quelques-uns est la seule solution possible, et c’est nécessairement une solution révolutionnaire puisque l’annulation des dettes dues par la majorité pauvre signifie l’annulation des richesses détenues par la minorité super-riche.

Toute l’humanité progressiste peut, et doit, s’unir et agir selon les paroles du président cubain, qui a appelé à la reprise de «la juste lutte pour radier la dette extérieure irrécouvrable qui, aggravée par les effets sociaux et économiques de la pandémie, menace la survie des peuples du Sud».

Toutes les religions ont fermement proscrit le recours à l’usure, ce mal qui ronge l’humanité. Mais les hauts prêtres de la finance d’hier et d’aujourd’hui voient cela autrement.

Tout cela pour dire haut et fort que revenir à l’endettement extérieur serait un suicide pour l’Algérie.

K. B.

Comment (34)

    Elephant Man
    6 août 2021 - 19 h 02 min

    Toujours faire le contraire de ce que préconise le FMI cette institution malfaisante et manipulatrice.
    Je reprends @Baraa : 2019 :
    L’économie mondiale se serait effondrée depuis longtemps s’il n’y avait pas eu le poids de l’économie chinoise qui démontre la fausseté des dogmes libéraux. Car en Chine, l’Etat garde le contrôle macro-économique de l’économie et son noyau reste le secteur public qui garantit l’équilibre du tout. Ce n’est certes pas encore un économie totalement socialisée mais c’est une économie dynamique et organisée, qui a réussi à tirer de la pauvreté 800 millions de personnes au cours des dernières décennies et se prépare à tirer les 400 millions de pauvres restant au cours des deux prochains plans quinquennaux. Cette évolution n’aurait pas été par ailleurs possible si la Chine n’avait pas préparé le « marché socialiste » par des investissements étatiques de base planifiés centralement au cours des années 1949-1978. Dans les pays qui ont suivi la logique « d’ouverture » totale et de « marché libre et non faussé », on a, au mieux, dans les pays impérialistes, stagnation ou, au pire, régression sociale de masse. Il suffit d’aller par exemple dans le Rust belt US ou dans les régions périphériques de France pour constater la tiers-mondisation du pays qui commence à s’attaquer au centre du pays. Au point où l’Union européenne, par exemple, a été obligée récemment de demander à ses Etats membres d’intégrer dans le calcul de leur PIB le commerce illégal des drogues afin de camoufler la dégradation réelle de la situation. L’Algérie qui, à la différence des autres pays arabes (Syrie mise à part), n’a pas encore totalement ouvert ses « marchés » a donc un atout majeur à jouer pour éviter de tomber dans la dépendance morbide, la désindustrialisation et l’émiettement social qui caractérise les pays voisins.
    Et @Anonyme en réponse : pour faire court : Très en accord avec vos propos….
    l’Algérie et les Algériens ont pris la mesure des nouveaux concepts de management à la chinoise Wei Ji : Crise = Opportunité !

      @elephant man
      7 août 2021 - 1 h 26 min

      Avec tout mon respect , la technique de management utilisée actuellement en Algérie est « Nemawashi »
      Oncle Google vous dira plus

        Souk-Ahras
        7 août 2021 - 15 h 27 min

        Technique Mei Ji ?
        Technique Newamashi ?
        J’ai lu tous les glossaires de « management algérien » tous secteurs confondus, sans y trouver trace. Franchement désolé.
        Par contre, on y prend crûment connaissance, dans ces glossaires, de la seule technique managériale, tous secteurs confondus, dont la pratique consiste à observer le niveau de remplissage de ses poches en premier.
        L’économie en Algérie est un terme qui nous vient d’un lointain…………………………………………… futur !

    YIWEN
    6 août 2021 - 19 h 01 min

    A tous les ringards, les aigris, les amers, les bras-cassés, ceux qui ont passé leur vie à sucer la mamelle du bien public et les thuriféraires d’ici et d’ailleurs, la problématique se résume en une phrase: Seul.e.s ceux/celles qui ont a eu à emprunter auprès des banques, mettre en collatéral leurs biens, pour monter un projet afin de réussir et de nourrir des familles, savent à quoi ressemblent les nuits blanches.

    Dette ou pas Dettes…C’est Kif Kif
    6 août 2021 - 17 h 55 min

    Dans vouloir faire du Pessimisme Gratuit..
    Donnez moi 1 seule Raison pour laquelle on Ferait mieux avec de la DETTE que ce qu’on a fait des 1000 Milliards ou de ce que l’on fait des 44 restants?
    Désolé mais moi je ne vois pas…

    Sauf peut-être qu’avec la Dette, ce sont les Autres qui dictent leur Loi et que les PRÊTEURS EUX, ils sont JALOUX de leur ARGENT.
    ……..
    Alors que Chez Nous, a la Moindre EMBELLIE c’est OPEN BAR pour les CORROMPUS!
    ….
    Désolé de ne pas faire dans les débats STÉRILES mais Le PROBLÈME est AILLEURS et on le SAIT TOUS même ceux qui font Semblant de ne pas Voir l’ELEPHANT dans le Magasin de Porcelaine..
    C’est un PROBLÈME POLITIQUE, de BONNE GOUVERNANCE et de RESTAURATION de l’ETAT DE DROIT et de l’AUTORITE de l’ETAT.
    C’est Tout !
    ….
    Le Reste c’est juste BRICOLAGE, DIVERSION, PROPAGANDE et MÉTHODE COUE…qui ont déjà coûté CHER au Pays et au Peuple ALGERIEN.

    YIWEN
    6 août 2021 - 17 h 53 min

    Il arrive à AP de publier des papiers informatifs intéressants. Celui-ci en fait partie.

    Pour spéculer philosophiquement un tant soit peu: la notion de justice est foncièrement culturelle comme l’est aussi la notion d’équité. Les deux principes fondamentaux qui gouvernent l’échange économique sont la confiance et la coopération. Il est illusoire de vouloir que les pays dits « riches » fassent un mea culpa pour la rapine historique dont ils ont été les acteurs au détriment des peuples pauvres. Il serait fou d’attendre de quiconque qui est en position de dominance (économique ou autre) de vouloir amoindrir/affaiblir son statut au profit d’autres. Par ailleurs, on se lamente sur l’absence de solidarité des pays industrialisés envers les pays pauvres mais on oublie, commodément, que la plupart de ces pays pauvres ont reçu des sommes astronomiques depuis leurs indépendances et que cet argent a été subtilisé par les réseaux de corruption et les compradores nationaux avec ou sans l’acquiescement de leurs bienfaiteurs. Peu de gens savent que vers 1968 les indicateurs macro-économiques de l’Algérie (inflation, PIB, chômage, etc) étaient très proches de ceux de la Corée du Sud. Où en est la Corée du Sud aujourd’hui et où on est l’Algérie ?

      Elephant Man
      6 août 2021 - 19 h 30 min

      @YIWEN
      Vous faites mine d’oublier que la Corée du Sud n’a pas de pétrole à piller comme en Libye Irak Syrie Yémen…..
      Et que la Corée du Sud n’a pas eu de guerre terroriste par procuration décennie noire et QUI TUE QUI …..
      Que la Corée du Sud n’a pas le franc CFA ….
      Encore une fois Diagne Roland Fodé :
      Ce qui se passe au Mali, ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire ou le génocide au Rwanda est possible partout en Afrique. Voilà pourquoi dès 1994 nous écrivions que « toute l’Afrique est potentiellement un Rwanda« . Fermer les yeux, faire comme si cela n’arrive qu’aux autres est une terrible ignorance de ce que le Chancelier Helmut Kohl a déclaré : « Il ne saurait être question de laisser l’Afrique s’industrialiser, l’Occident ne se laissera plus surprendre une deuxième fois; l’Asie lui oppose une sérieuse concurrence aujourd’hui, parce que l’Occident avait été distrait face à son développement » (1987).

        YIWEN
        6 août 2021 - 21 h 51 min

        @Elephant Man, vous êtes comme un éléphant dans un magasin de porcelaine…. Vous avez cette manie de répondre à côté. C’est la 1ère et la dernière fois que je vous réponds.

          Elephant Man
          7 août 2021 - 8 h 43 min

          @YIWEN
          Je n’ai pas répondu à côté d’où votre réponse sans argument.
          Ils vous suffit de voir quelles sont les multinationales qui pillent au Mali Niger …et détiennent même le principal aéroport du pays…cf. les soi-disant aides des pays dits riches à ces soi-disant pays dits pauvres…..

          Elephant Man
          7 août 2021 - 10 h 17 min

          @YIWEN
          « Ainsi était démoli cet État qui, sur la rive sud de la Méditerranée, enregistrait « de hauts niveaux de croissance économique et de hauts indicateurs de développement humain » (comme le documentait en 2010 la Banque Mondiale elle-même), où trouvaient du travail environ deux millions d’immigrés pour la plupart africains.» Par Manlio Dinucci : géopolitologue et journaliste italien.
          où sont passés les milliards de dollars du gouvernement Libyen du Guide le Colonel Gueddafi Allah Yarhmou gelés en septembre 2011 par l’ONU qui ont « mystérieusement » disparu des banques occidentales et notamment de l’Euroclear Bank de Belgique entre 2013 et 2017…à moins que la réponse ne soit chez Sarkozy NETTOYÉS AU KÄRCHER !!
          Le Guide le Colonel Gueddafi Allah Yarhmou allait créer avec ses fonds propres souverains une banque africaine pour contrer le franc CFA notamment et une alternative à la banque mondiale FMI….Un Détail de l’Histoire….

    Brahms
    6 août 2021 - 15 h 59 min

    C’est vrai Madame,

    On comprends donc mieux les guerres de l’islamisme radical. Tout le monde aura compris. Ce sont les dettes qui déclenchent les ratonnades, on avance juste le prétexte de l’islamisme radical, d’une dictature pour au final intervenir à plusieurs, casser le ou les pays puis vivre dessus pendant 1 à 2 siècles, histoire de payer ses dettes.

    C’est la technique des américains avec 22 000 milliards de dollars de dettes, la technique de la France avec 2600 milliards d’euros de dettes.

    Seulement, les peuples ne veulent plus travailler pour ça donc tout va s’écrouler comme en 1929.

    Je vous invite Madame, à taxer les milliardaires, les paradis fiscaux comme le Luxembourg, la Suisse, le Lichtenstein, les grands groupes industriels comme Total, Anadarko, vous taxez également les bédouins de la bédouinerie pour financement du terrorisme mondial de 1977 à 2020 en leur imposant d’indemniser les nombreuse victimes à travers le monde via une taxe de 10 000 milliards de dollars pour crimes organisés et perpétrés contre des innocents (attentats du 11 septembre 2001, la Syrie, la Libye, le Yémen, l’Irak etc).

    Anonyme
    6 août 2021 - 15 h 00 min

    Les pauvres seront toujours là pour payer et les riches pour diriger et se mette plein les poches avec les salaires au FMI , Banque mondiale UNESCO UNICEF etc. Sans compter les banques privées qui ont beaucoup d’imagination

    Algérie nouvelle et nouvelle Algérie
    6 août 2021 - 14 h 30 min

    Quand je pensait que l’Algérie et le Norvège avait le même potentiel il y’a des dizaines d’années …
    Je comprends que le problème est la personne algérienne , par conception et par mentalité.
    Allah ijib lkheir lbladi

    Asyar
    6 août 2021 - 14 h 03 min

    Ou sont passé tous les milliards dérobés, détournés ??
    Dans les banques en occidents, qui gèrent les banques en occidents ??? Les hébreux.
    A quand le rapatriement de tous ces milliards volés ????

      Réponse
      6 août 2021 - 14 h 20 min

      Sir asyar .
      Avez vous vu la couleur de ses milliards dont vous parlez ?
      Où senti leur odeur ?
      En attendant votre réponse , veuillez considérer leur inexistance …
      La preuve est que la diaspora achéte des respirateurs pour les Algériens malades au bled !

        Asyar
        6 août 2021 - 18 h 19 min

        Le Créateur m’a fait simple humain et honnête, pour pouvoir côtoyer ces messieurs du pouvoir politique et l’oligarchie… Comment expliquez vous l’achats de bien immobiliers dans les cartiers huppés en occident ?
        Est ce avec le salaire que ces messieurs sont rémunérés ??
        L’argent a différentes couleurs selon les États et a la place de l’odeur un numéro de série sur chaque billet.
        Oui la diaspora achète des respirateurs et les malhonnêtes divers bien mal acquis…

        Est ce que la réponse vous conviens ?

    Le grand problème
    6 août 2021 - 12 h 13 min

    Le grand problème c’est que le dinar ne vaut plus rien , un euro s’échange contre 200 dinars ou plus …
    Je ne sais pas comment ils vont régler cette dévaluation historique avant de penser prendre des dettes !?!?

    Sprinkler
    6 août 2021 - 12 h 05 min

    Comme dit Alain Bashung dans l’une de ses chansons :  » Usez l’usurier ! »…L’adage qui voudrait qu’on ne prête qu’aux riches en perd un peu de son…crédit ! Ces pays asphyxiés par la dette souffrent en « prime » de la corruption et de la gabegie ! Combien de temps l’Algérie échappera-t-elle encore à cette funeste « faucheuse » (FMI) ? Pour rappel, 90 % de la population algérienne vivent sur un peu plus de 10 % du territoire, c’est-à-dire sur 238 174 km2, la superficie du Ghana….Alors à quand la ruée vers le…Sud et le sevrage de notre économie de la mamelle pétrolière…

    chaoui40
    6 août 2021 - 11 h 20 min

    « Mais les hauts prêtres de la finance d’hier et d’aujourd’hui voient cela autrement. » Ces prêtres sont avant tout protestants (la richesse est le signe de l’élection divine), aidés par les convertis juifs européens. Je dis juifs européens car je distingue d’entre les Israélites véridiques qui suivent la torah. Quant aux catholiques véridiques, ils ne pratiquent pas l’usure. Mais qui croit encore en Dieu et dans le Nouveau Testament dans les pays catholiques ? Pas même le Pape et son Vatican doré !

    chaoui40
    6 août 2021 - 11 h 17 min

    Pour ne pas s’endetter, un pays ne devrait jamais emprunter. Pour cela, il doit donc vivre avec ses moyens et en autarcie. L’autarcie économique est facile à réaliser : il suffit de la vouloir. Deux conditions, cependant : il faut des dirigeants patriotes et souverainistes (nationalistes) ! Malgré toutes les erreurs que l’on peut lui reprocher (ce n’est pas mon cas), Boumédiene nous avait mis sur les rails. Ceux qui croient que l’Algérie serait meilleure si elle avait suivi la doctrine libérale ne savent rien de l’économie : tous les pays occidentaux sont endettés jusqu’au cou et usent de la planche à billets à volonté. Nul n’ose leur reprocher leur mauvaise gestion, car ils avancent leur patrimoine (comme si l’avenue des Champs Elysées valait quelque chose en absolu) et surtout … leurs armes (réelles et létales) ! Le capitalisme, en Algérie, nous aurait déjà valu une colonisation économique depuis très longtemps (nous serions comme les Marocains : de simples clients d’un hôtel appartenant à des capitaux étrangers) !

      @chaoui40
      6 août 2021 - 11 h 43 min

      Je vais vous répondre comme quoi la dette peut développer un pays :
      Imaginons nous moi et vous des simples salariés qui attendent la fin du mois pour subvenir aux besoins .
      Moi je vais prendre un crédit et investir dans un petit commerce tout en restant salarié.
      Avec le temps , le commerce commence à se développer et paie la traite du crédit avec un petit bonus…
      Une fois le crédit payé, je prend un autre plus grand pour un autre commerce et fera de même comme le premier …
      Ainsi de suite un troisième commerce …
      D’ici 20 ans. , Nous serons toujours tout les 2 salariés mais moi avec 3 projets lucratifs qui tournent en plus .
      Ma qualité de vie sera supérieure à la vôtre , ma retraite aussi …. Tout cela pour vous dire que les pays ultra développés sont ultra endettés pour le bien de la population ….
      Bien sûr , si j’avais pris le premier crédit pour voyager et vivre un bon moment , ça sera pas le cas …
      Donc prendre un crédit peut aider le pays comme il peut le détruire …. Tout dépendra de l’utilisation de l’argent..!
      C’est cela le capitalisme .

        Anonyme
        6 août 2021 - 13 h 08 min

        Ce n´est pas avec le commerce que vous pourrez payer vos crédits en devises.
        Pour pouvoir payer son crédit en devise, Il faut produire quelque chose, soit pour compenser les importations en devises ou carrément exporter et faire ainsi rentrer des devises.
        Avec notre mentalité de commercants, on n´a pas droit aux crédits en devises qui rendent le pays dépendant et donc manipulable.
        Des crédits pour produire une valeur ajoutée oui, pour juste importer et consommer, non, 3 fois non!

          @chaoui40
          6 août 2021 - 14 h 11 min

          Pour moi , même l’industrie ou la production est un commerce … L’agriculture aussi … La finalité de l’histoire est de vendre quelques choses même les services ..

        Anonyme
        6 août 2021 - 15 h 18 min

        Ah bon importer en devises pour la consommation, c´est comme produire et exporter pour faire entrer des devises!!!
        Notre pain a malheureusement le gout du pétrole, le jour où on mangera le pain au gout de notre sueur, on saura ce que c est vivre vraiment.

          @chaoui
          6 août 2021 - 16 h 13 min

          Pour produire , il faut un capital et je pense que nous sommes sur les jantes .
          Sinon il fallait penser à produire quand on avait l’argent qui coulait … Mais on a préféré la sieste et les jeux d’artifices ..

        YIWEN
        6 août 2021 - 18 h 02 min

        Tout à fait! Ce que les gens feraient semblant d’ignorer est l’élément « RISQUE » qui est capital. Vous auriez pris des risques en contractant des emprunts alors que votre collègue salarié se serait complu des revenus de son maigre salaire. Vous auriez essayé de tirer vers le haut pour améliorer votre condition pendant que lui se serait contenté de son maigre salaire. Vous auriez pris des risques et vous en auriez cueilli les fruits. Qui aurait le culot de venir vous demander de partager les richesses que vous avez gagné honnêtement ?

          @chaoui40
          6 août 2021 - 19 h 09 min

          @yiwen
          Oui , il y’a le risque , le travail , l’effort et la motivation …
          Le secret aussi c’est de vouloir sortir de sa zone de confort imaginaire et changer son mindset tout en restant réaliste ….
          Bref , nous sommes maintenant dans la limite de l’échec du système socialiste instauré il y’a 60 ans …
          Mais je redis : s’endetter pour ne pas investir est de la pure folie … Le NIF s’écrasera contre le sol très très vite !
          À bon entendeur !

    Surfer d'argent
    6 août 2021 - 11 h 14 min

    Dette organisé de toute pièce !

    Anonyme
    6 août 2021 - 8 h 46 min

    Le plus grand malheur de l´Algérie sont les subventions à l´arrosoir et aussi de vivre au dessus de ses moyens.

    On a trop raconté à l´Algérien que son pays est riche par la bénédiction bon Dieu donc sans travail.

    Alors qu´Il n´y a que le vrai travail comme moyen de vraie richesse pour le citoyen et son pays.

    Pourquoi l´Algérien travaille ailleurs et pas dans son pays, alors qu´il se dit aimer son pays!?

    L´Algérien doit adopter une nouvelle religion, qui est le travail et, il aura la bénédiction d´Allah, parce que le bon Dieu n aime que les gens qui travaillent avec leurs cerveaux et leurs bras, et n´aime pas du tout les magouilleurs et les rusés.

    Les pays riches sont ceux bénis par le bon Dieu parce que leur populations travaillent honnetement.

    Les pays pauvres le sont, parce que leurs citoyens sont magouilleurs et tricheurs ou meme carrément voleurs.

    Si nous voulons sauver notre pays et nous-meme, il faut le faire par le travail.

    Hadhak houa essah!

    Nore pays sera alors respecté.

      YIWEN
      6 août 2021 - 17 h 58 min

      Je l’aurais pas dit mieux !

    lhadi
    6 août 2021 - 7 h 06 min

    Que l’on se méprenne pas sur le mot crise. Crise ne signifie pas effondrement, blocage, arrêt absolu.

    La crise est un mélange de difficultés et d’opportunités ; des pays s’embourbent et d’autres s’affirment ; des secteurs régressent et d’autres connaissent de fortes croissances ; des technologies se révèlent désuètes et d’autres surgissent, s’imposent ; de même pour les entreprises, les activités, les emplois, les savoirs…

    Analysons, donc, cette mutation, pour mieux en faire sentir toute la complexité.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    None
    6 août 2021 - 0 h 17 min

    L’Algérie va revenir à l’endettement extérieur, c’est une évidence, pour plusieurs raisons, les réserves qui converges vers zéro, les recettes du pétrole et du gaz qui se tassent, aucun autre bien ou service produit ou exporté, les réserves prouvées ou trouvées qui diminuent, même si nous avions des réserves et un quelconque potentiel d’extraction, la politique agressive de nos concurrents sur ce marché nous ont fait perdre pas mal de contrat et donc pas mal de potentiels rentrées en devises, les dirigeants du pays n’ont pas pensés pendant pratiquement deux décennies à créer un seul vrai poste d’emploi, l’essentiel de ce que nous consommons est importé, je parle essentiellement du blé, les services et les autres biens n’échappes pas à la règle, une population qui ne cesse d’augmenter donc les besoins du pays qui augmentes, les recettes qui se tassent ou reculent, devant une telle situation, que peut faire le président et son gouvernement à part aller à nouveau frapper à la porte du FMI et de la banque mondiale, la question qui mérite d’être posée est la suivante : avons nous des atouts à mettre sur la table pour défendre notre cas et surtout avons nous des négociateurs expérimenter et chevronnés dans le domaine pour éviter une cure d’austérité des plus dure qui peut emmener le pays vers des émeutes et donc tout ce que cela implique comme conséquences sur la souveraineté et la stabilité du pays, nous allons à nouveau subir le consensus de Washington chère à John Williamson.

      YIWEN
      6 août 2021 - 17 h 56 min

      L’endettement en soi n’est pas une si mauvaise chose ! Un individu/un peuple entreprenant et qui crée de la richesse s’endette pour créer davantage de richesse. C’est le circuit économique. Il y a problème quand on s’endette pour se goinfrer sans créer de richesses.

    Lecteur
    5 août 2021 - 23 h 01 min

     » cela pour dire haut et fort que revenir à l’endettement extérieur serait un suicide pour l’Algérie. » NDLR
    Si on utilise l’argent dans des investissements lucratifs , ça sera du développement .
    sinon pire que le suicide …
    Je vous laisse imaginer nos dirigeants ce qu’ils vont faire : investir dehors de l’Algérie …

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