Les incendies simultanés en Kabylie : qui doute encore de la main criminelle ?
Contribution de Yazid Sadat – Les lois humaines comme les lois naturelles et divines sont franchies. Aucun doute raisonnable ne subsiste, il s’agit bien là d’un acte criminel sans précédent commis avec intention et connaissance. Vingt-cinq départs de feu quasi simultanés en ce territoire de haute Kabylie montrent incontestablement que ces incendies d’une ampleur sans précédent ont été murement réfléchis, savamment préparés et scrupuleusement orchestrés par les mains de ces nouveaux escadrons de la mort à la solde de cette horde de pyromanes qui a non simplement, en toute liberté et en toute impunité, stigmatisé cette héroïque région de Kabylie mais sciemment appelé en termes sans voile et sans aucune nuance à son éradication de la carte d’Algérie. La tâche relève naturellement du ridicule fantasme de ces tristes et sinistres sujets qui tournent le dos à l’histoire millénaire de cette terre Algérie et à cette couleur rouge du sang kabyle que porte magnifiquement son drapeau.
La recherche des auteurs ne peut nullement exiger, dans le cas en espèce, de l’habilité ou de l’adresse pour trouver des preuves combien évidentes, il suffit d’un simple et ordinaire bon sens qui décidera juste de traduire et de juger au plus vite les véritables commanditaires dont les visages sont connus du commun des mortels.
La loi ne dit pas «l’homme, seul animal capable de raison, est aussi le seul à distinguer le bien du mal. Toute action qui ne résulte ni de la contrainte ni de l’ignorance procède donc de la volonté» ?
La volonté est intention coupable, et là réside l’élément clé pour une procédure criminelle qui devait être engagé, avant ce jour, à l’encontre de ces semeurs de discorde mais combien dangereux énergumènes de tous bord qui ont, dans un passé frais, proliféré en ligne des discours haineux et des menaces précises envers cette population de Kabylie qui a l’unique tort d’être toujours fière de son rôle et de son histoire remplie d’événements glorieux.
Oui, aucune circonstance ne peut atténuer la responsabilité de cette maudite et criminelle vermine qui a, sans pudeur et sans vergogne, décrété la terre d’Amirouche, Abane, Arkoun, Aït Ahmed, Lalla Fatma N’soumer, Cheikh El-Mokrani et tant d’autres comme son souffle-douleur.
L’Algérie ne serait-elle pas fière de la grandeur himalayenne de son Djurdjura ?
A l’heure où je ne peux douter de ma chère Kabylie qui a toujours su courageusement affronter la mort dans ses yeux, je continuerai obstinément à croire à la force et à la détermination qui est la sienne pour magistralement surmonter, dans la douleur soit-elle, cette énième épreuve imposée par les forces du mal.
Y. S.
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