Quelle réaction pour le CIO face aux desseins extra-sportifs du Makhzen ?
C’est désormais officiel. Le Makhzen compte, une nouvelle fois, exploiter le sport au profit d’un litige géopolitique. En effet, deux villes relevant des territoires sahraouis occupés abriteront du 13 au 23 janvier 2022 les rencontres de la 25e édition du Championnat d’Afrique des nations en handball masculin. Il s’agit des villes occupées de Laâyoune et Guelmim. Un acte qui viole la Charte olympique du fait que la question sahraouie est toujours sous le dôme des Nations unies.
L’Algérie et l’Afrique du Sud s’apprêtent à saisir officiellement l’Union africaine contre cette grave infraction aux traités internationaux, sachant que le Sahara Occidental figure parmi les Etats membres de cette organisation continentale.
Force est de constater que les manœuvres occultes du voisin pro-sioniste ne cessent de déstabiliser la région au détriment de l’éthique sportive. Notons que lors des Jeux olympiques de Tokyo, les Marocains auraient tenté, par tous les moyens, de suspendre la Fédération algérienne de judo en réponse à la posture honorable de nos judokas qui avaient catégoriquement refusé d’affronter leurs adversaires israéliens. L’entrée en lice du Makhzen dans les coulisses du CIO visait non seulement à séduire son nouvel allié sioniste, mais à œuvrer à la suspension du judo algérien afin de s’emparer de cette édition des Championnats d’Afrique de handball, prévue initialement du 21 au 24 avril prochain à Oran. Le but était de détourner ce rendez-vous pour l’organiser dans les territoires sahraouis occupés.
Suite à la sanction du CIO contre les judokas algériens, la communauté sportive africaine, et plus particulièrement la famille de la petite balle, se pose déjà la question concernant l’intervention tardive du CIO.
C. P.
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