Début d’opération de déstockage pour stabiliser le marché en pomme de terre

pomme de terre arrière-saison récolte
Cette quantité de pomme de terre est jugée abondante. New Press

Dans un communiqué rendu public, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, à travers l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes (ONILEV), «a procédé jeudi 7 octobre au déstockage de la pomme de terre stockée dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation, et ce, dans le cadre de la régulation du marché pendant la période de soudure», a-t-il annoncé.

Le ministère fait savoir que la première opération s’est effectuée au niveau de la wilaya de Mila et se poursuivra au fur et à mesure pour toucher d’autres wilayas afin d’alimenter les marchés de gros, rappelant que «le déstockage des produits agricoles de large consommation comme la pomme de terre, l’ail, l’oignon, obéit à des conditions techniques».

«Outre la préservation des revenus des producteurs, ce système a pour objectif de stabiliser l’approvisionnement du marché de ces produits», a-t-il assuré.

Concernant la pomme de terre, explique le ministère, «l’opération de déstockage est effectuée pendant la période allant de mi-octobre à mi novembre (période de soudure) lorsque la récolte de la pomme de terre fraîche commence à diminuer sur les parcelles, afin d’assurer l’approvisionnement régulier du marché».

L’entrée sur le marché de la pomme de terre d’arrière saison débutera fin novembre et se poursuivra jusqu’au moi d’avril, souligne la même source.

R. E.

Commentaires

    rami
    8 octobre 2021 - 17 h 58 min

    Le fait de procéder tardivement à un déstockage de la pomme de terre pour tenter de répondre à la demande pressante des consommateurs soumis durant plusieurs semaines à un racket organisé pour 100 à 120 DA le kilo révèle qu il n’y a pas en fait des actions immédiates par une coordination parfaite entre les secteurs du commerce et de l’agriculture malgré les vives réactions des citoyens devant la hausse inacceptable des prix constatée ces dernières semaines laisse supposer aux yeux du peuple qu il y a quelque part de l’incompétence impardonnable , une déliquescence intolérable en matière de gestion et prise de décisions . Aucune réaction ni mesure salvatrice tentant à juguler la spéculation, à réguler le marché, à répondre à la colère légitime des consommateurs n’ont été hélas immédiatement envisagées pour calmer les esprits. En tout état de cause aux pénuries organisées, les prix engendrés par la hausse récente sur tous les produits sont effectivement appliqués et c’est le consommateur qui demeure être le dindon de la farce. Ainsi certains produits de large consommation ont connu des augmentations de prix de 20 à 100 pour cent. Tant qu il n’y a pas de marchés de gros, de facturation, de contrôle des prix, de suppression du marché informel, de l’absence de marchés de proximité, de contrôle de la mercuriale, de suivi et de contrôle des exploitations agricoles, d’un contrôle strict des transactions commerciales, assainissement du réseau des grossistes, suppression des intermédiaires et la vente sur pied des récoltes, la saisie d’office des récoltes suspectées de fraude spéculative. Pour moraliser cette situation au demeurant révoltante il faut des mesures effectives pour imposer le respect des règles, de la règlementation par l application de force des lois de la république , i

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