Le Club de la presse internationale reçoit l’ambassadeur d’Algérie au terme de sa mission à Rome

Ahmed Boutache avec Maarten Van Aalderen et l'ambassadrice du Liban, Mira Daher. D. R.

Par Mourad Rouighi – Dans le cadre de ses adieux à la classe politique, aux personnalités et institutions influentes de Rome, l’ambassadeur d’Algérie, Ahmed Boutache, a fait étape hier au siège de la Presse internationale pour un déjeuner programmé auprès de cette prestigieuse institution, dont la création remonte à 1912.

Le président, le Hollandais Maarten Van Aaalderen, a pour l’occasion tenu à y associer une dizaine d’invités de marque, des ambassadeurs, des hommes de culture et des journalistes, venus saluer le diplomate algérien au terme de sa mission en Italie et à quelques jours de sa prise de fonctions à Washington.

Etaient présents, entre autres, l’ambassadeur du Sultanat d’Oman Ahmed Salem Baomar, doyen des chefs de missions arabes, ; l’ambassadrice du Liban, Mira Daher, celles de Palestine, Abeer Odeh, et de la RASD, Fatima Mahfud, et l’ambassadrice d’Arménie, Tsovinar Hambardzyuman.

Et d’emblée le président Van Aalderen a remercié l’ambassadeur Ahmed Boutache pour l’attention qu’il a su accorder au monde de l’information durant son passage à Rome, tout en lui souhaitant de poursuivre son action au service du pays et des idéaux de fraternité et de coopération inclusive dans la capitale américaine.

Par la suite, il lui a remis en avant-première une copie du livre du ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, et des publications illustrant la longue histoire du Club de la Presse internationale de Rome.

Pour sa part, et visiblement ému par cet accueil chaleureux et par une ambiance bon enfant, débordant le cadre protocolaire, le diplomate algérien a dit son honneur de travailler avec des correspondants aussi consciencieux et a offert à son hôte un précieux livre retraçant la riche histoire de notre pays, qui à diverses périodes a eu comme point culminant précisément la ville de Rome.

Il a souhaité aux journalistes présents de poursuivre leur attachement à la vérité comme fondement indispensable de l’information et les a invités à récuser le recours facile à la prose colportant vieilles formules et préjugés.

Sans manquer, à la veille du 1er Novembre, de souligner que l’Algérie confirme son engagement pour l’émergence d’un monde juste et équitable, un monde pacifié qui ne saurait cautionner injustices, velléités de faits accomplis et spoliations de territoires et droits d’autrui. Une mise au point finale qui a fait dire à un ancien journaliste italien, présent lui aussi à ce déjeuner, que ceux qui s’attendent de l’Algérie un discours différent, ont soit un logiciel daté, soit ils ne connaissent pas l’histoire récente de ce pays et de ce peuple.

M. R.