Grand Maghreb : la croisade des maîtres eunuques du maréchal Hubert Lyautey
Une contribution de Khaled Boulaziz – «Les Maghrébins ne ressentent aucune haine dans leur combat libérateur. Leur engagement est essentiellement contre une perversité maléfique et athée, et ses sbires.» (Abdelkrim El-Khattabi, révolutionnaire maghrébin.) Jamais, et cela depuis la bataille d’Isly de 1844, le Grand Maghreb ne fut dans une situation aussi menaçante et tragique que celle où nous y sommes à l’heure actuelle. Nous avons tous la responsabilité suprême d’en parler afin de prévenir le plus grand des malheurs. A y voir de plus près, les mêmes conciliabules d’hier œuvrent aujourd’hui contre la paix, contre le vivre-ensemble et contre la vie des hommes et femmes du Grand Maghreb.
Il y a à prévoir et à craindre que ceux qui ont construit les fortunes du crime dans ce monde, entre autres sur les malheurs de ce Grand Maghreb et cela depuis 2 000 ans, les affranchis du décret Crémieux et les maîtres-eunuques descendants de Lyautey, tirent les ficelles aujourd’hui des deux côtés des frontières de cette énième tragédie humaine.
Dans cette heure aussi grave, aussi pleine de périls pour nous tous, et pour cette partie du monde, il est salutaire de rappeler que ceux qui ont présidé à la guerre d’indépendance de l’Algérie ont eu, dès le début, la clairvoyance des grands prophètes en identifiant la racine du mal dans leur appel du 1er octobre 1956.
Cet appel resta sans réponse, illustrant la perfidie de toujours de la communauté destinataire. Pis encore, ses séides furent dans la lignée de leurs ancêtres ; théoriciens et praticiens de la politique de la terre brûlée en Algérie, comme sur toutes les latitudes où ils vécurent.
La guerre de soumission et d’allégeance que subit le Grand Maghreb depuis la nuit des temps est inscrite dans cet assaut perpétuel d’un capital ésotérique, prédateur et meurtrier. Il est sans répit. Il est l’antinomie de l’humanité.
L’acte le plus récent en est cette pièce, d’un vaudeville yiddish, écrite par des sionistes notoires, caressant toujours le rêve impossible d’une autre prise d’Alger et une Reconquista nouvelle du Grand Maghreb par la théorie du chaos.
Leurs ténébreux mages ont juré d’œuvrer jusqu’à la fin des temps à la division et à la subversion de ce grand territoire. Leur rêve in fine est d’éclater la stabilité du Grand Maghreb, en attisant les animosités ancestrales par le biais d’une politique vieille comme le monde : diviser pour régner.
De tout temps, ces adorateurs du veau d’or ont porté en eux la guerre et ses malheurs comme la nuée porte la grêle. Mais leurs grimoires sont voués à l’échec. C’est inscrit dans les vérités de la sublime création.
Pourtant, l’histoire a montré que si la force matérielle peut régner momentanément, elle ne peut effacer une civilisation sans déstabiliser toute la planète. La loi divine y veille.
Quoi qu’il en soit, citoyens du Grand Maghreb, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que les peuples de cette terre rassemblent toutes les forces parmi un grand nombre de frères et de sœurs auxquels il est demandé de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar.
Nonobstant les terribles Ecuries d’Augias maghrébines, les maléfiques druides ne pourront ségréguer ce grand Maghreb, ni de sa langue et ni de sa religion. Gravées dans les âmes et irriguées par le sang des Arabes et des Berbères, aucune force ne pourra changer cette réalité ; réalité écrite avant la création.
Ne vous en déplaise, nous avons dans le cœur le culte du passé. Ce n’est pas en vain que cette terre dans ses moments les plus terribles a flambé et rayonné. C’est nous, parce que nous sommes toujours debout, parce que nous luttons pour le bien pour tous. C’est nous qui sommes les vrais héritiers du foyer des aïeux. Nous en avons pris la flamme, vous n’en avez gardé que les cendres.
Ne vous en déplaise, nous avons dans le cœur le culte du passé, car il fait notre force et il témoigne ad continuum des cabales haineuses et meurtrières de l’ennemi d’hier, de l’ennemi d’aujourd’hui, c’est-à-dire de l’ennemi de toujours.
K. B.
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