Un rapport révèle l’ampleur des crimes commis par l’allié du Maroc en Palestine
Par Mohamed K. – Les crimes commis par l’ami israélien du président marocain du Comité El-Qods ont été révélés par un rapport britannique. Les chiffres donnent froid au dos. L’association France Palestine Solidarité s’en est fait écho. «Une étude et une carte interactive montrent comment les armes explosives utilisées dans les quartiers résidentiels ont fait de nombreuses victimes civiles», dénonce cette ONG, selon laquelle «de nouvelles recherches sur le bombardement de la bande de Gaza par Israël en mai 2021 ont révélé le coût de l’utilisation d’armes hautement explosives sur des zones fortement peuplées».
Se référant à un rapport d’Airwars, un organisme de surveillance basé au Royaume-Uni, l’association indique que près de 200 civils palestiniens ont été tués au cours de son assaut du début de l’année. Treize personnes auraient été tuées en Israël par des roquettes lancées depuis Gaza, dont deux enfants, ajoute le rapport, selon lequel «dans l’écrasante majorité des cas, Israël a bombardé des cibles dans des zones densément peuplées.
«Nous sommes convaincus que [le rapport] viendra s’ajouter à un nombre croissant de recherches montrant que lorsque vous effectuez des attaques avec des armes explosives dans des zones fortement peuplées, l’écrasante majorité des personnes tuées sont des civils», a affirmé le directeur d’Airwars au site Middle East Eye, ajoutant que «cela a été documenté à maintes reprises».
D’après les mêmes sources, «plus d’une douzaine d’hôpitaux et de cliniques ont été détruits au cours de la campagne de bombardement de onze jours qui a détruit plus de 1 000 unités résidentielles [et] environ 97% de l’eau potable de Gaza sont contaminés». Alors que le régime monarchique de Rabat accueille en grande pompe les ministres israéliens, Israël continue d’empêcher l’importation de matériaux et d’équipements à Gaza et d’imposer des restrictions strictes sur les exportations. «Ce qui a conduit à un état de paralysie dans plusieurs secteurs de l’économie de Gaza», note le rapport.
Des manifestations ont lieu dans la plupart des villes marocaines pour dénoncer la normalisation avec l’entité sioniste, tout en réclamant de meilleures conditions de vie dans un contexte marqué par une pauvreté extrême et une paupérisation rampante provoquée par l’accaparement des richesses du pays par la famille régnante prédatrice et une poignée d’hommes d’affaires marocains proches du palais ou français. Des manifestations passées sous silence par les outils de propagande du Makhzen et les médias français majoritairement pro-marocains.
M. K.
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