L’Algérie peut opérer un décollage agricole en une année

terres décollage agricole
Le développement de l'agriculture en Algérie est possible. D. R.

Les participants au 1er séminaire national sur «Le décollage agricole comme alternative à l’économie rentière», ouvert jeudi à Biskra, ont affirmé que l’Algérie est «capable d’opérer ce décollage en une année».

Dans une communication intitulée «Etat des lieux et perspectives de l’agriculture», Mounir Dekoumi de l’université de Ghardaïa a considéré qu’avec la disponibilité des ressources naturelles, la volonté des hautes autorités du pays de relancer tous les secteurs et la conjugaison des efforts, un véritable décollage de l’agriculture peut être opéré avec une amélioration des performances productrices dans un délai record. Il a souligné, dans ce contexte, que la mise à la disposition de l’agriculteur de moyens tels que l’électricité et l’eau sont la base de ce développement.

De son côté, Tarek Bensalah, cadre à la direction des Services agricoles (DSA) de Biskra, a expliqué que la démarche de l’Etat pour assurer une alternative à l’économie rentière «exige une restructuration et une dynamique nouvelle, et ce à travers la conjugaison des efforts, en tirant avantage des divers mécanismes d’appui et en éliminant les entraves et les blocages, notamment administratifs».

Le directeur général adjoint de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) d’Alger, Rachid El-Bouyahia, a relevé, quant à lui, que pour relever le défi du décollage agricole, il est impératif de tirer profit des recherches agronomiques et transmettre le savoir technologique aux agriculteurs.

Il a précisé à ce propos que l’INRA a lancé plusieurs projets de recherche pour trouver des solutions scientifiques à nombre de problèmes, dont les effets du climat et la salinité du sol sur les niveaux de production et l’amélioration des modèles d’irrigation au goutte-à-goutte.

Le président de la commission agricole à l’Assemblée populaire nationale, Lahcene Abid, a affirmé, pour sa part, que l’Algérie recèle des richesses naturelles et une énergie juvénile capable de relancer l’agriculture, notamment l’agriculture saharienne, y compris la culture de la betterave sucrière et du soja.

Il a aussi estimé que le climat du Sud, la fertilité du sol et le recours aux énergies propres sont des facteurs importants pour sortir de l’économie rentière et réaliser un véritable décollage grâce au travail des agriculteurs et à l’appui de l’Etat.

Animé par des universitaires et cadres des instituts de recherche, le séminaire national de deux jours est organisé par la Tribune national des jeunes Algériens en coordination avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et de la Confédération générale des entreprises algériennes.

R. E.

Comment (5)

    Anonyme
    2 janvier 2022 - 18 h 09 min

    Tard que jamais le plus important ces que la bureaucratie laisse faire les personnes de bonnes volontés pour travailler zenement dans tout les domaine et les spéculateurs les parasites qui veulent casser le bon départ qu’ils soyent punis des peins très lourdes car ces eux qui casse tout entre autres !!! Allah idjib El kheir amine rabi alamine

    Manou
    31 décembre 2021 - 22 h 55 min

    Nous avons intérêt ! Nous nous sommes trop reposés sur nos « lauriers » depuis 62… Nous n’avons absolument rien fait de notre indépendance depuis près de 60 ans… WHY THAT ?
    QUELLE EST et QUELLES SONT CES MAINS MYSTÉRIEUSES QUI SE SONT ATTELÉES À DÉTRUIRE L’ALGÉRIE EN L’EMPÊCHANT SCIEMMENT DE SE… DÉVELOPPER ? LÀ EST TOUTE LA QUESTION… Very strange and very bizarre !?

    Anonyme
    31 décembre 2021 - 20 h 02 min

    En 1ans ces pas que l’agriculture qui peu juste ce développer mais beaucoups d’autres domaines aussi il suffit juste de la bonne volonté pour encourager et laissez faire les personnes d’expérience cela on le sais tous à quand ouvrir les portes pour cela la et la grande question n’es pas mes Amis !!!

    elhadj
    31 décembre 2021 - 11 h 14 min

    pour aboutir à des résultats concrets tendant à répondre à l autosuffisance alimentaire pérenne de la population algérienne , il convient de mettre fin à la parcellisation des surfaces cultivables du domaine public.au besoin revoir leur utilisation actuelle pour en faire de grands domaines d état pour établir des plans de charge viables ,développer la mécanisation introduction de nouvelles cultures telles que le mais, le soja, la betterave sucrière, créer en leur sein des unités de recherches pour introduire de nouvelles variétés agricoles s adaptant aux conditions locales du climat notamment. parallèlement, les autorités concernées devront s atteler a juguler le marché informel, veiller à la régulation du marché intérieur pour éviter le retour cyclique des pénuries provoquées, multiplier les marchés de gros et de proximité, matérialiser les transactions commerciales ( facturation ) à tous les niveaux .régler une fois pour toutes les obstacles auxquels sont confrontés les agricultures ( electricité, eau,routes ) qui ne devront plus compter que sur leurs propres moyens financiers et s organiser en coopératives..

    Anonyme
    30 décembre 2021 - 22 h 01 min

    Un peuple doit se nourrir de ses produits et atteindre dans les meilleurs delais son autosuffisance..notre pays dispose de tres vastes espaces agricoles qu il faut exploiter,faire participer nos jeunes ingenieurs agricoles en leur octroyant des parcelles cultivables pour les rentabiliser …les premiers pioniers de la terre…selon un cahier des charges bien precis..
    Travailler la terre,l exploiter,gagner votre vie convenablement par votre travail,votre dignite..saha et Allah Ybarik…l Etat sera presente pour vous aider davantage ….Tout travail,tout rendement doit etre recompenser par l Etat..la politique du merite…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.