Le 11e Festival international du théâtre de Bejaïa ouvre ses portes
La pièce, «Yemma N Dzair» (Mama Algéria), produite par la troupe de Takerbouste (Bouira) en 2019 et récipiendaire du 1er prix au festival national d’expression Amazigh de Batna, a donné le coup d’envoi mercredi à la 11e édition du festival international du théâtre de Bejaïa.
Bien que mise sous le boisseau, reconnait son producteur Messoudene Fahim, qui en raison de la pandémie du covid19 n’a pas pu faire tourner ses comédiens ni affiner leur technique de jeu et leur expression, l’inspiration initiale était là, visiblement sublimé par un nouveau enthousiasme et le plaisir d’être à l’ouverture d’un événement d’envergure.
La pièce est en fait un réquisitoire contre les injustices sociétales, leur excès et leur disproportion, des tares en somme décelables sous toutes les latitudes, mais qui prennent une tournure dramatique dès lors qu’elles se couvrent de mot juste et populaire. Nacéra, met au monde un enfant, quelle a désiré et chéri de toutes ses forces. Mais à l’adolescence, elle le perd dans des circonstances troubles. Militant des droits de l’homme, il est mis en prison puis meurt durant cette incarcération par une décharge électrique.
Elle ne s’en est jamais remise, allant jusqu’à perdre la raison étant convaincue que son fils a été broyé par un appareil injuste et un complot sombre.
L’ouverture de cette nouvelle édition a rassemblé un large public et un grand nombre de personnalités politiques et publiques locales, rapporte l’APS.
R. C.