Le délinquant diplomatique Omar Hilale coupable de faux et usage de faux
Par Nabil D. – La diplomatie marocaine est tombée bien bas. Mensonges grossiers, montages loufoques, manœuvres ridicules, raisonnement inconséquent. Le tout, relayé par une presse appendice du Makhzen fruste et pleurarde. Dernière humiliation en date, celle du représentant permanent de Mohammed VI à New York, qui vient de recevoir une énième gifle retentissante du porte-parole du secrétaire général des Nations unies. Ce dernier a démenti la ridicule manipulation d’images par l’inénarrable et inamovible Omar Hilale montrant des «enfants soldats» dans les rangs de l’armée sahraouie.
L’envoyé personnel du secrétaire général d’Antonio Guterres pour le Sahara Occidental «n’a pas vu tout le monde mais n’a certainement identifié aucun enfant soldat, comme le rapportent certains», a, en effet, déclaré Stéphane Dujarric dans un point de presse sur la tournée qu’effectue Staffan De Mistura dans la région et qu’il clôture par un crochet à Alger ce mercredi. «La déclaration du porte-parole du secrétaire général de l’ONU met à nu les manipulations grossières et les allégations mensongères concoctées par les bonimenteurs de service à Rabat et à New York et relayées massivement par les très nombreuses box à infox du royaume», a réagi Amar Belani, l’envoyé spécial auprès du ministre des Affaires étrangères pour les pays du Maghreb et le Sahara Occidental.
Avant cela, le Maroc avait falsifié le programme officiel de la visite de Staffan De Mistura, en affirmant que l’Algérie allait constituer la première étape de sa mission. Par cette affirmation, le Makhzen a voulu faire croire que l’Algérie serait l’acteur principal dans le conflit qui oppose le régime de Rabat au Front Polisario. Une source diplomatique algérienne avait dénoncé une nouvelle manipulation ourdie par le Makhzen via ses outils de propagande habituels, estimant que celle-ci «participe d’une grotesque manœuvre visant à mettre la pression sur le pays observateur qu’est l’Algérie, de sorte à l’impliquer dans le conflit maroco-sahraoui». Notre source s’est montré étonnée de la «fixation maladive du Makhzen sur l’Algérie qui n’aura qu’à entendre» son hôte italo-suédois «sur ses discussions avec les deux parties au conflit en y ajoutant ses propres idées».
Persévérant dans ses filandreuses intrigues, prolongement naturel des pratiques interlopes de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, «au curriculum vitae maigre» – dixit Foreign Policy – l’ambassadeur marocain s’est rendu coupable de fabrication et d’utilisation de faux documents devant un parterre de journalistes internationaux et dans l’enceinte de la plus prestigieuse institution internationale.
L’ONU prévoit-elle des sanctions contre ce délit ? N’est-il pas temps de punir ce délinquant diplomatique qui souille cet honorable métier ?
N. D.
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