La mort annoncée du tourisme de masse

tourisme voyages de masse
Le tourisme du Maroc est en chute libre. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – Après la fastueuse longue période de tourisme exotique, la brève ère des vacances lubriques, analysées dans notre contribution publiée dans Algériepatriotique le 27 septembre 2021, voici venu le temps du congédiement des voyages de masse.

À la faveur de la pandémie apparue depuis 2020, nous sommes rentrés dans la nouvelle phase des confinements, de l’assignation à résidence, des restrictions de déplacement, de la fermeture des frontières, de la raréfaction des visas. Voire de la fin des congés payés programmée par le capital en crise. «Adieu veau, vache, cochon, couvée», comme dirait notre ami le sage Jean de la Fontaine, qui a l’art de faire voyager le lecteur dans le monde des animaux dotés de parole moralisante, sans sortir de sa chambre. La fin des voyages se traduira-t-elle par la résurgence de la lecture, ce tourisme livresque à la portée de toutes les bourses ?

Quoi qu’il en soit, depuis l’apparition de la pandémie flanquée de mesures restrictives de déplacement et de confinements, l’économie du tourisme traverse une crise d’une ampleur inédite à travers le monde. Tous les continents sont impactés par la baisse du nombre d’arrivées de touristes internationaux.

Un rapport publié conjointement par l’ONU et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), le 30 juin 2021, évalue, au niveau international, les pertes financières pour le tourisme à près de 4 000 milliards de dollars sur les années 2020-2021 par rapport au niveau de 2019.

Pourtant, jusqu’en 2019, comme on l’a analysé plus haut, le tourisme était un secteur qui, depuis un demi-siècle, n’avait jamais connu de crise. Bien au contraire, il avait connu une croissance exponentielle. En termes de voyageurs, le monde était passé de 25 millions d’arrivées de touristes internationaux en 1950 à 1,5 milliards en 2019.

Pour l’année 2021, après une saison déjà catastrophique en 2020, l’OMT estime la baisse à 75 % par rapport à 2019. Pour autant, elle ne prévoit le retour au volume d’arrivées internationales d’avant la crise qu’en 2023 ou 2024, voire plus tard (ou jamais ? – du moins sous le capitalisme en crise systémique finale). Selon l’OMT, les arrivées de touristes internationaux devraient ainsi demeurer «de 70 à 75% inférieures» à celles de l’avant-pandémie.

En avril 2021, le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) organisme mondial représentant le secteur privé du voyage et du tourisme, s’était réuni lors d’un sommet à Cancún (Mexique) pour faire le point sur la crise du secteur du tourisme. À l’issue de la réunion le WTTC avait pronostiqué une modification de la consommation de voyages : «Les voyageurs n’iront plus vers les mêmes 20-30 destinations, ils iront plutôt vers les petites villes et les communautés rurales et renoueront avec la nature.»

En tout état de cause, tous les spécialistes pronostiquent la fin du tourisme de masse. Sous couvert de transition écologique, pour ne pas reconnaître la mort du tourisme du fait de la profonde crise économique du capitalisme, responsable de la paupérisation généralisée des populations désormais impécunieuses, afin d’éviter prétendument la dégradation de certains espaces provoquée par le tourisme de masse, ils prônent un «tourisme durable». Un tourisme propre mais proprement onéreux, donc réservé à l’élite. Ce tourisme vert (payé chèrement en billets Verts, autrement dit en dollars) va supplanter le tourisme de masse.

La mort annoncée du tourisme de masse

Sans conteste, on assiste à la mort du tourisme de masse. Tout porte à croire que, crise économique oblige, paupérisation généralisée et basculement des habitudes de consommation réduites aux produits de première nécessité aidant, nous nous acheminons vers l’ancien temps où le tourisme était réservé à l’élite, c’est-à-dire aux classes privilégiées. Comme à l’époque de l’absence des congés payés d’avant la Seconde Guerre mondiale, le tourisme redeviendra le privilège d’une élite. Et la majorité de la population, désormais impécunieuse, privée de voyages, pourrait se rabattre sur la lecture. Elle pourrait lire et relire gratuitement [1], par un voyage intérieur, le livre, parodie des récits de voyage : Voyage autour de ma chambre, publié en pleine Révolution française (1794) par Xavier de Maistre. Ouvrage à conseiller en ces temps de confinements récurrents où, pourtant censément en temps de paix, nous sommes assignés à résidence, emprisonnés par nos propres gouvernants, dans notre propre pays. Interdiction de sortie du domicile. De voyager à l’étranger. Désormais, dans la nuit de l’enfer de la crise économique interminable (cette permanente guerre des tranchées livrée aux populations à la vie explosée par le chômage, l’inflation, la malnutrition et la répression), pour paraphraser le titre du livre de l’écrivain Céline, racontant l’histoire d’un héros confronté à l’indigence et la vacuité existentielle, le capitalisme, à l’ère des restrictions de déplacement et des confinements, nous condamne au voyage au bout de l’ennui, antichambre de la dépression, de la déchéance morale, mentale, intellectuelle, physique, en un mot du suicide à petit feu.

Une chose est sûre : depuis deux ans, au moment où le coronavirus semble paradoxalement voyager librement de pays en pays, traversant sans difficulté les continents, sans subir le moindre contrôle aux frontières (à croire qu’il bénéficie d’un passe-droit des gouvernants – contrairement aux centaines de millions de personnes contraintes de présenter un passe sanitaire – qui le laissent pérégriner à sa guise), le tourisme international, lui, s’essouffle, étouffe sous le poids de la crise apoplectique économique. Atteint du virus des mesures restrictives gouvernementales, le tourisme est condamné à l’alitement total, à l’allaitement partiel financier alimenté par les subventions étatiques, autrement dit par l’argent du contribuable, cette vache à lait du capital.

Les professionnels du tourisme, frappés de plein fouet, se sentent floués par les conséquences catastrophiques des fermetures des frontières. Car ils sont au bord du précipice, acculés à la faillite. Notamment au Maroc, ce pays d’attraction néocoloniale et de distraction libidinale, longtemps érigé en modèle par les thuriféraires du libéralisme libertaire et libertin, où le tourisme exotique, comme le tourisme lubrique, est en pleine débandade, faute de clientèles.

Au reste, les professionnels du tourisme marocain sont vents debout. Ces dernières semaines, ils étaient des milliers à manifester dans plusieurs villes du pays pour réclamer la réouverture des frontières.

Comme l’ont relayé plusieurs médias, «plus de 200 voyagistes ont observé un sit-in devant le siège du ministère du Tourisme à Rabat. En plus de la réouverture des frontières, les participants au sit-in ont réitéré des revendications de l’Association nationale des agences de voyages du Maroc (ANAVM) parmi lesquelles figurent une amnistie fiscale et l’annulation des poursuites judiciaires contre les agences de voyages endettées».

Ainsi que l’a rapporté l’APS (Algérie Presse Service) : «Un rapport rendu public récemment par l’organisation démocratique du transport touristique au Maroc et l’organisation démocratique des restaurants et des cafétérias a fait observer que le tourisme au Maroc figure parmi les secteurs les plus affectés par les restrictions imposées sur les activités qui y sont liées.»

Or, le tourisme représente 10% de la richesse du Maroc. Le secteur du tourisme constitue son deuxième employeur, après l’agriculture. Avec les transferts financiers des Marocains vivant à l’étranger, il est l’une des principales sources de devises du pays. Aujourd’hui, depuis deux ans, avec les fermetures des frontières, les professionnels du tourisme marocains assistent avec résignation au tarissement de cette source financière.

La mort du tourisme de masse planétaire ressuscite le tourisme régional élitaire

Actuellement, pour justifier la destruction planifiée du secteur du tourisme, les autorités gouvernementales invoquent l’urgence covidale pandémique. Déjà, au nom de la défense du climat, de la biodiversité et des sites s’institue insidieusement l’urgence climatique, énième paravent pour porter la dernière estocade au secteur du tourisme de masse, devenu obsolète du point de vue du grand capital financier. En effet, avec les contractions planifiées des salaires et des revenus, accentuées par le renchérissement des prix, les dépenses culturelles et de loisirs vont devenir un luxe inaccessible du fait de la faiblesse du budget des foyers. (Pour prendre l’exemple de la France, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (l’INSEE), depuis 1960 les dépenses des ménages pour les loisirs ont été multipliés par 5,5 contre 3,2 pour l’ensemble de la consommation. Or, cet accroissement en volume est supérieur à tous les autres postes de dépense, exception faite de la santé – elle est également dans le viseur du capital, résolu à réduire considérablement les budgets alloués à ce poste de dépense «improductif», autrement non rentable. Cette augmentation exponentielle de la consommation en matière culturelle, touristique et attractive a été favorisée par les Trente Glorieuses et l’accroissement exponentielle des «classes moyennes» – différentes catégories de la petite bourgeoisie, actuellement en voie de paupérisation et de prolétarisation.

Aujourd’hui, crise économique oblige, le grand capital occidental, en voie de déclassement, réadapte sa stratégie pour récupérer la moindre plus-value générée par la force de travail afin d’éviter son effondrement. C’est dans ce cadre de restructuration de l’économie orientée vers une consommation restrictive circonscrite aux produits essentiels que s’intègre la politique de destruction des secteurs dits non essentiels (restaurants, cafés, cinémas, théâtres, salles de sport, et filières touristiques), devenus superfétatoires du point de vue du grand capital en proie à une crise multidimensionnelle systémique.)

Aujourd’hui, pour renforcer le tourisme élitaire, d’aucuns militent, sous couvert de la transition écologique, pour «l’écotourisme», le «tourisme durable», respectueux de l’environnement. Un tourisme de proximité, épargné par la promiscuité. Un tourisme local, loin de la foule banale. Un tourisme écologique particulièrement onéreux car soumis à des normes drastiques, programmes d’absorption des émissions de CO2, Ecolabel (qui impose des mesures d’économie d’eau et d’énergie, le tri des déchets en interne, l’utilisation de produits d’entretien écologiques ainsi qu’une offre de restauration bio ou locale à des prix prohibitifs).

Un tourisme écologique qui privilège le train plutôt que l’avion. Les avions, déjà cloués au sol, ne sont pas près de décoller. Les liaisons internationales, impactées par les restrictions de déplacement, ne sont pas près de renouer leurs liaisons avec les touristes confinés désormais à une existence casanière dans une société devenue une caserne à ciel ouvert régie par des lois d’exception et la tyrannie des interdits. A plus forte raison les vols intérieurs sont menacés de disparition. En effet, de nombreux pays, dans le soi-disant cadre de la transition écologique mais, en vrai, du fait de la profonde récession économique, ont annoncé la suppression de certaines lignes aériennes intérieures. Ils recommandent l’interdiction des vols intérieurs en cas d’alternative ferroviaire directe de moins de 4 heures.

Ironie de l’histoire, la majorité des touristes, souvent en proie au spleen, voyagent pour oublier le (leur) monde plus que pour le découvrir. Au final, par leur pollution mentale, avec leurs impulsifs voyages dérivatifs, ils contaminent l’esprit des habitants de la planète.

En effet, comme l’a écrit l’académien français Jean Mistler, «le tourisme est l’industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux.»

Le temps de chacun chez soi, permettant de voyager à l’intérieur de son Moi pour le découvrir, constitue-t-il la dernière salubre forme de tourisme personnel imposé par la crise du capitalisme ?

Rien ne remplace le voyage autour de son Etre exploré avec passion, sa raison, dans sa maison, source de tonification morale, pour mieux admirer le monde, aimer la vie et autrui, loin des tribulations touristiques, par ailleurs tarifées !

K. M.

[1] https://fr.m.wikisource.org/wiki/Voyage_autour_de_ma_chambre

Comment (9)

    lhadi
    2 février 2022 - 10 h 24 min

    Les embouteillages et le bruit, la pollution de l’air et de l’eau, la dégradation de la nature, du paysage rural et urbain, le recul des surfaces forestières (aggravé dans certaines régions par la destruction par le feu), l’érosion des sols, la diminution des réserves d’eau, résultent de l’hypertrophie des concentrations industrielles, de l’urbanisation accélérée, de l’abandon des régions sous-développées.

    Ces phénomènes ne sont pas nouveaux dans leur mécanisme ; ils le sont par leur ampleur nationale et internationale. Ces nuisances et ces pollutions provoquent une véritable rupture des équilibres naturels et risquent de déclencher un processus de dégradation de plus en plus irréversible. Le redressement sera d’autant plus difficile et douloureux que l’on tardera à engager l’effort nécessaire..

    Partie intégrante de la politique industrielle et de l’aménagement du territoire, la réduction, puis l’élimination des pollutions et des nuisances est le préalable d’une politique de préservation de la nature, d’organisation du repos, des loisirs, de la culture et du tourisme, d’aménagement du cadre de vie, qui correspond à un immense besoin social : le gouvernement démocratique y donnera tous ses soins.

    Ainsi, sera reconstitué (le cas échéant), protégé, aménagé, rendu accessible dans l’intérêt de tous, l’admirable patrimoine que constituent nos campagnes, nos rivages marins, nos fleuves et nos rivières, nos forêt et nos montagnes, nos champs de neiges…nettoyés des pollutions qui les souillent et défendus contre les appétits des « requins » qui veulent en confisquer la plus belle part.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected]

    anonyme
    2 février 2022 - 0 h 22 min

    Que Dieu nous protège de ce tourisme qu’on veut nous imposer
    L’Algérie n’est pas à vendre et n’est pas la propriété d’une minorité

    anonyme
    2 février 2022 - 0 h 13 min

    Je dirais bon débarras à ce tourisme

    AK7
    1 février 2022 - 23 h 51 min

    Plus de touristes chez les esclaves bien sur
    ils ont déjà en France en Espagne au Pays-Bas Belgique ils ont envahies le Europe ,. la France avec sont soutien sur l’occupations Sahara et en premier ligne.
    Tous pays qui travaille avec le pays deM6 et mort car c’est un peuple qui porte
    la poisse la guigne le malheur la pauvreté
    on commence a le percevoir en France
    le mal être de la population et là

    Eddachra
    1 février 2022 - 17 h 13 min

    Notre voisin de l’est (l’marrouk) est touché de plein fouet par ce phénomène qui dissuade, par les temps qui courent, les nombreux voyageurs (faux touristes!) qui y séjournaient pour différentes raisons (douceur du climat, tourisme sexuel, consommation de stupéfiants, esclavage des autochtones, libertinage à outrance, etc…) , et l’inquiétude doit nous alerter sur les méfaits de cette situation, quoi qu’on en pense. Pourquoi ? Tout simplement, parce que ce royaume d’une autre époque a tout misé sur ce qu’il a appelé, à tors, le tourisme pour soutenir sa fragile économie et maintenir le roitelet sur son trône. Les nombreux européens permettaient, donc, une rentrée de devises très importante. Privé de cette manne qui fluctuait dangereusement d’année en année; il va mettre le paquet sur la culture du cannabis (et autres) et son exportation pour permettre à son économie, déjà mal en point, de rester à flot. Avec une frontière de plus de 1500 km avec ce pays, l’Algérie risque une invasion extrême de stupéfiants mais pas seulement car la prostitution ne trouvant pas de clientèle peut aussi être exportée vers notre pays. Allah yestar !!!

    Anonyme
    1 février 2022 - 4 h 12 min

    Une excellente nouvelle et une bonne réponse à tous ces algériens inconscients qui voulaient faire de l’Algérie un pays touristique ignorant que le tourisme de masse est une catastrophe pire que la marée noire. Le tourisme dans certains pays est une industrie, dans un pays comme le nôtre ce n’aurait été qu’un rituel colonial. La pandémie n’a fait que précipiter une mort annoncée, le tourisme de masse était condamné à plus ou moins longue échéance. Ceux qui le constituaient, du moins la grosse majorité, étaient les masses européennes qui se paupérisent chaque jour un peu plus bouffés tout crus par un système impitoyable. Tous ces gens ne visitaient plus des pays, n’allaient pas à la découverte pour connaître d’autres cultures, mœurs, coutumes, paysage nouveaux, non ils s’agglutinaient dans des clubs tout compris très souvent sans même savoir dans quelle ville le club est situé, ils ne vont plus visiter un pays ils vont passer une semaine dans un club. Sans parler du tourisme sexuel, le tourisme tel qu’il est pratique est toxique et polluant et ceux qui en vivent sont dans le même état que les touristes qu’ils reçoivent eux mêmes ne savent plus dans quel coin de la terre ils se trouvent. Le tourisme de masse n’est qu’une aberration de plus du système libéral. Que dieu nous préserve de cette calamité il y a des façons plus honorables pour gagner sa vie. Si c’est la fin du tourisme de masse et ben bon débarras ça nous fera une horreur de moins.

    Anonyme
    31 janvier 2022 - 17 h 15 min

    Raison pour lesquelles,l Algerie ne doit jamais opter pour le tourisme de masse.mais plutot pour un tourisme de haut standing..c est a dire offrir toutes les commodites pour attirer les touristes depensiers,a grand pouvoir d achat..Les exigences d attrait pour ce tourisme de standing sont multiples dont la richesse de l Environnement ecologique et historique touristique du sud en Algerie,unique au monde..Ce a quoi il faudrait absolument planifier et ajouter l organisation de grandes manifestations et tournois internationaux dans plusieurs domaines.Equitation,tennis,sports automobiles et motos,rally du desert,vol a voile,regate ,festivals de musiques,toutes discipline de cyclisme …etc.le touriste désire maintenant être diverti et stimulé plutôt que simplement dorloté.Donc pour attirer tous ces amoureux a longueurs d annees,il faut realiser l edification des aires d un haut niveau pour accueillir toutes ces manifestations de tres haut niveau qui auront un impact et une resonnance mondiale.Parmi ces edifications il y aura le premier veritable circuit formule 1 en Afrique,les investissements seront multiassociatifs,un grand espace integre pour les tournois d equitation,c est a dire un grand hypodrome et toutes ses annexes,dont une grande salle couverte et une ecurie de standing,des aires munies des commodites indispensables pour le vol a voile,Une grande salle mixte de standing pour differents sports et tournois divers,si possible une station de sport d hiver..et un festival de musique, theatre,cinema de portee internationale tel celui de Carthage,de Venise ou du Caire..Ces manifestations une foie lancees seront d un apport inestimable pour le tourisme en Algerie et sa promotion.Rien a voir avec le tourisme de masse pollueur dans tous les sens du terme…Par exemple un paquebot de croisière, lorsqu’il fait escale dans le port d’un lieu touristique, pollue autant qu’un million de voitures selon la fédération France nature environnement (FNE). En effet, même à quai, les moteurs des navires continuent de tourner pour alimenter en électricité les cuisines, les restaurants, les salles de loisirs ou l’air conditionné. « Le fioul lourd des navires est très polluant et possède une teneur en soufre plus de 3 500 fois supérieure à celle du diesel des voitures ».(FNE)..Le tourisme haut standing est tout le contraire du tourisme de masse. Il fait appel à la personnalisation totale du voyage.Dans le tourisme haut standing, l’offre doit être rare, créative, novatrice, porteuse d’un imaginaire riche et vendue à un prix élevé. La qualité se traduit par des voyages sur mesure, incluant des prestations de prestige, et par un service personnalisé, irréprochable et qui recherchent des experiences authentiques dans de nouvelles destinations..ou l enrichissement personnel et quete d aventures..L Algerie offre tous ces champs actuels ou futur pour le tourisme haut standing….Le ministere du tourisme doit y penser serieusement et ne pas faire l erreur d opter pour un tourisme de masse,il ne suffit que de voir autour de nous… le tourisme de masse comme l a decrit l’académien français Jean Mistler, «le tourisme est l’industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux.»

    Anonyme
    31 janvier 2022 - 13 h 38 min

    Notamment au Maroc, ce pays d’attraction néocoloniale et de distraction libidinale, longtemps érigé en modèle par les thuriféraires du libéralisme libertaire et libertin, où le tourisme exotique, comme le tourisme lubrique, est en pleine débandade, faute de clientèles.
    Sans compter toutes les déviances morales y afférant , tout est dit !!!

    Anonyme
    31 janvier 2022 - 13 h 31 min

    et le problème de comportements de certains marocains n aident pas. il paraît que si on achete pas ce qu’ ils veulent, certains insultent les touristes. in ne faut pas s étonner que les Européens préfèrent aller en Grèce ou en croatie qu’ au maroc.
    c est toute l image de l Afrique du Nord qui est devenue mauvaise aux yeux des occidentaux.
    le tourisme aurait pu apporter des milliards à l Afrique du Nord parce que proche de l Europe.
    on souffre de notre mauvaise image et ce n est que le début.

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