Des médias hostiles distillent de fausses informations sur l’extension de Madgaz
Par Houari A. – «Certains relais médiatiques malveillants, voulant nuire à l’image de l’Algérie, ont affirmé récemment que l’extension du projet Medgaz n’est pas terminée, que le projet rencontrerait d’importantes difficultés et que l’Algérie ne pouvait remplir ses engagements en gaz vers l’Espagne. Questionnés sur cette question, des experts dans le domaine de l’énergie sont catégoriques et démentent tout retard», a indiqué le professeur Abderrahmane Mebtoul à Algeriepatriotique. «Ce samedi 12 février, à 17h40, le débit a été de 1 132 116 m3/h, soit au rythme annuel d’environ 10.0 milliards de mètres cubes», a-t-il précisé.
«Selon la réponse du PDG de Sonatrach, à ma demande pour éclairer vos lecteurs, les travaux de réalisation du quatrième compresseur ont pris fin, ils sont actuellement en phase d’essais et la réception provisoire est prévue pour le 20 février courant», a encore affirmé le professeur Mebtoul, selon lequel ces informations obtenues auprès de sources sûres mettent fin à toutes les fausses supputations. «J’ai fait part récemment de cette désinformation à l’ambassade des Etats-Unis ainsi qu’aux autorités espagnoles et européennes», a-t-il fait savoir. «S’agissant du cinquième compresseur pour augmenter l’approvisionnement de 2 milliards de mètres cubes d’ici la fin de l’année en cours, il faudra investir 90 millions de dollars pour pouvoir porter ce gazoduc à 12,5 milliards de mètres cubes gazeux», a expliqué l’expert international.
L’ancien ministre délégué aux Privatisations fait remarquer, par ailleurs, que l’Algérie «dépendra encore longtemps des recettes de Sonatrach qui doit se doter d’un nouveau management stratégique». «Dans plusieurs audits sous ma direction entre 1974 et 2015, et sous la supervision du ministère de l’Energie, de Sonatrach et d’experts indépendants, il nous a été impossible de cerner avec exactitude les coûts de production de ses différentes structures, d’où l’importance d’une transparence totale afin d’optimiser les conditions de mise en œuvre des options stratégiques dans un environnement international de plus en plus concurrentiel», relève le professeur Abderrahmane Mebtoul, selon lequel «une meilleure gestion de la compagnie nationale permettrait d’augmenter les recettes de près de 7 milliards de dollars». Pour lui, «deux institutions stratégiques sont garantes de la sécurité de l’Algérie, l’ANP et Sonatrach, jusqu’à ce que de sérieuses réformes soient entreprises afin de dynamiser les exportations hors hydrocarbures, seules garantes d’un développement durable».
H. A.
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