Comment l’Ukraine s’est transformée en une plaque tournante du terrorisme
Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – L’Ukraine est devenue une véritable plaque tournante du terrorisme international en accueillant sur son sol, encouragées et financées par l’Occident, les pires crapules de l’humanité qui se sont toutes liguées contre la Russie : nazis, chiens de guerre et mercenaires de tous poils et de toutes nationalités, mais aussi terroristes islamistes. On savait que des brigades islamistes se battaient en Ukraine contre les forces du Donbass, dont le bataillon de Djokhar Dudayev fondé au Danemark en 2014 suite à l’Euromaïdan par Isa Munayev – un terroriste tchétchène réfugié au Danemark – et constitué d’environ 500 combattants islamistes tchétchènes, géorgiens, circassiens, ingouches, azerbaïdjanais, ukrainiens et européens partis faire le jihad du côté ukrainien. Ce bataillon s’est scindé et a donné naissance à une unité islamiste nommée bataillon Cheikh Mansour qui s’est basée à proximité de Marioupol, fief du bataillon Azov. Ces criminels nazis et islamistes s’entendent comme larrons en foire et sont là pour terroriser et éradiquer la population russophone.
Après la mort de Munayev, tué au combat en 2015, c’est un ressortissant tchétchène établi au Royaume-Uni, Adam Osmayev, fils d’un riche homme d’affaires tchétchène opposant à Kadyrov, qui a pris le commandement du bataillon Dudayev. Déjà en juillet 2017, le journal français Libération a publié un article, les présentant, lui et sa femme, comme des héros romantiques, alors que ce sont tous deux des criminels qui participent au massacre des habitants du Donbass. Mais qui se fait encore des illusions sur l’Occident ? Il est, par exemple, utile de savoir que le petit Danemark, qui semble si tranquille, abrite de nombreux islamistes tchétchènes qui s’y sont réfugiés après avoir participé à la guerre russo-tchétchène et qu’un bataillon islamiste y a été créé pour combattre les populations russophones en Ukraine. C’est d’ailleurs tout l’Occident qui est compromis en accueillant les terroristes islamistes. Nous, les Algériens, le savons depuis longtemps puisqu’un Zitout vit et fait des affaires en Grande-Bretagne, son frère fait de même en Belgique, et la Suisse abrite le bourreau du Fida, Mourad Dhina. Et la liste n’est pas exhaustive. Pendant que l’Algérie combat le terrorisme, tous les pays européens encouragent et financent le départ de djihadistes et autres aventuriers dans les pays visés par l’empire : on l’a vu avec l’Afghanistan, puis l’Algérie, et ensuite la Syrie, l’Irak, la Libye, et aujourd’hui l’Ukraine.
Et l’histoire se répète puisque l’on apprend que, selon une source militaire russe, des officiers du renseignement ukrainien et turc ont recruté des terroristes situés dans le nord de la Syrie pour combattre avec les forces ukrainiennes. Ces agents ukrainiens et turcs se sont rendus le 4 février à Afrin et E’zaz, dans le nord de la Syrie, et ont visité un site appartenant à un groupe terroriste affilié à la soi-disant «Armée syrienne libre» soutenue par le régime turc. Ils devaient y rencontrer les dirigeants des groupes terroristes afin de trouver un accord pour recruter des hommes destinés à combattre aux côtés du régime ukrainien. La source a ajouté qu’il avait été convenu d’organiser une série de réunions secrètes avec les chefs des groupes terroristes concernés. Récemment, le Kremlin a annoncé que les autorités russes surveillaient une augmentation du flux de mercenaires de plusieurs pays vers l’Ukraine, y compris des terroristes qui ont combattu en Syrie.
Des terroristes affiliés à l’Etat islamique sont formés et entraînés dans la base d’Al-Tanf, contrôlée par les forces d’occupation américaines en Syrie, dans le but de les transférer en Ukraine et de les utiliser dans le Donbass, selon le Service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie. Des chefs du groupe terroriste Hayat Tahrir Al-Sham (Al-Qaïda) ont tenu plusieurs réunions avec des hauts dirigeants du Parti islamique du Turkestan et les groupes Ansar Al-Tawhid et Hurras Al-Din et ont convenu d’autoriser un certain nombre de leurs combattants à entrer en Ukraine par le sol turc. Ainsi, quelque 450 terroristes islamistes sont arrivés en Ukraine depuis Idlib pour lutter contre les forces russes, en passant par la Turquie. La plupart de ces combattants étrangers sont des vétérans de la guerre syrienne et considèrent le fait de lutter contre la Russie comme une opportunité leur permettant de prendre un nouveau départ avec un bon salaire à l’appui (1 200 à 1 500 dollars par jour). Hayat Tahrir Al-Sham leur a également assuré que leurs familles seraient autorisées à les rejoindre plus tard. Environ 300 de ces combattants sont des ressortissants syriens originaires des campagnes d’Idlib et d’Alep, tandis que les 150 autres sont des ressortissants belges, français, chinois, marocains, tunisiens, tchétchènes et britanniques. Sans parler de ceux venant d’Albanie et de Croatie et notamment des djihadistes venant du Kosovo forts de leur expérience acquise en Syrie.
Ce n’est pas tout. En vue de contrer l’avance russe, toutes les ambassades d’Ukraine lancent des appels sur leur compte Facebook pour recruter des volontaires pour combattre les forces russes : «Quiconque veut rejoindre la défense de la sécurité en Europe et dans le monde peut venir se tenir aux côtés des Ukrainiens contre les envahisseurs du XXIe siècle», pouvait-on lire sur la page de l’ambassade d’Ukraine à Alger. Le ministère des Affaires étrangères algérien a donné l’ordre à l’ambassade ukrainienne de retirer son post de Facebook, mais les pays européens, eux, encouragent leurs citoyens à rejoindre la «Légion internationale». Le 8 mars dernier, le ministère ukrainien de la Défense a créé une unité spéciale pour les «volontaires étrangers», qui a déjà commencé à mener des missions de combat contre les forces russes. Il y a plus de 20 000 volontaires et ex-combattants issus de 52 pays qui ont exprimé leur désir de rejoindre la Légion internationale.
La crise ukrainienne a déclenché une vague d’activisme parmi les chefs de milice d’extrême-droite européens. Ils ont eu recours à la collecte d’argent et au recrutement de combattants en ligne via PayPal, ainsi que via les crypto-monnaies comme Bitcoin et autres. Le 25 février 2022, des milices d’extrême droite en France, en Finlande et en Ukraine ont exhorté leurs partisans à participer à la lutte pour défendre l’Ukraine. Le bataillon Azov, qui fait partie de la Garde nationale ukrainienne, a contribué à la formation de civils pour prendre les armes contre la Russie. Le chef de l’aile politique du bataillon Azov a appelé à une mobilisation totale du groupe et a orienté les volontaires vers des ressources de recrutement en ligne. De nombreux groupes nationalistes néonazis et d’extrême-droite d’Europe et d’Amérique du Nord manifestent un élan de soutien à l’Ukraine, notamment en cherchant à rejoindre des unités paramilitaires dans la lutte contre la Russie tandis que les groupes extrémistes islamistes et djihadistes continuent d’exhorter leurs partisans via leurs sites Internet à prendre les armes contre la Russie.
Par ailleurs, les services de renseignement russes ont mis à jour le projet de l’armée ukrainienne d’opérer une vaste offensive contre le Donbass ce mois de mars, et la découverte d’énormes quantités d’armement, de munitions et de véhicules par les forces russes dans le secteur confirme cette information. Un document faisant état de cette opération et signé par différents généraux de l’armée ukrainienne a été fourni par le ministère russe de la Défense. Déjà, le 22 janvier dernier, les autorités ukrainiennes avaient mené un programme d’entraînement militaire pour les civils, 50% d’entre eux ayant exprimé leur volonté de résister. On peut se poser la question de savoir à quoi ils voulaient résister. Depuis, le président Zalensky, comme nous l’avons écrit dans un précédent article, a ordonné de distribuer des armes à la population et de libérer et d’armer des prisonniers de droit commun, ce qui engendre des situations chaotiques dans les villes. En outre, nous venons d’apprendre que le Code pénal vient d’être aboli en Ukraine et que, conformément à la loi entrée en vigueur, tout civil peut tuer n’importe qui s’il considère que la personne tuée commettait une agression contre l’Ukraine. On peut imaginer aisément ce que cette décision va entraîner… Et dire que les Occidentaux étaient prêts à donner la bombe nucléaire aux néo-nazis d’Ukraine ! Les dirigeants politiques occidentaux sont-ils devenus fous ?
On apprend également que le ministère de la Défense des Etats-Unis a financé et contrôlé une trentaine de laboratoires de recherche d’armes biologiques sur le territoire ukrainien. En effet, les autorités russes ont déclaré avoir trouvé des preuves de laboratoires biologiques financés par les Etats-Unis en Ukraine, qui avaient détruit de toute urgence des échantillons d’agents pathogènes mortels lorsque l’offensive militaire a commencé. Les documents obtenus par le ministère russe de la Défense contiennent des informations détaillées sur un projet du Pentagone visant à étudier le transfert d’agents pathogènes par les oiseaux sauvages migrant entre l’Ukraine et la Russie et d’autres pays voisins.
Selon les documents, la partie américaine prévoyait de mener des travaux sur les agents pathogènes des oiseaux, des chauves-souris et des reptiles en Ukraine en 2022, avec une étude portant sur la possibilité de transporter la peste porcine africaine et l’anthrax. Evidemment, cela a été contesté par les Occidentaux qui ont poussé des cris d’orfraie en taxant ces informations de «propagande russe» mais la sous-secrétaire d’Etat, Victoria Nuland, la harpie psychopathe qui distribuait des cookies sur la place Maïdan lors du coup d’Etat en 2014, a déclaré devant le Sénat américain, ce 9 mars, que «les Etats-Unis sont préoccupés par la volonté des forces russes de prendre le contrôle des laboratoires biologiques américains et travaillent avec les Ukrainiens pour empêcher qu’ils ne tombent entre les mains des Russes». Et elle ajoute, bien évidemment, qu’elle est sûre à 100% que s’il y a une attaque biologique, la Russie en sera l’auteur. On va sûrement demander aux célèbres «White Helmets» de remettre le couvert, comme en Syrie. Quoi qu’il en soit, ces expériences biologiques étaient destinées à être testées sur les populations russophones du Donbass considérées par le régime fasciste et néo-nazi d’Ukraine comme des sous-humains. D’ailleurs une recrudescence de cas de poliomyélite a été constatée dans cette région, ce qui n’est pas normal du tout.
Comme on le voit, l’Occident utilise les mêmes idiots utiles et reprend le même scénario qu’en Afghanistan, en Syrie, en Libye… On envoie des imbéciles en mal d’aventure ou des chiens de guerre qui ne savent rien faire d’autre que tuer, on envoie des armes et des munitions, mais gare au retour du boomerang. Quand tout sera fini, quand la Russie aura obtenu ce qu’elle voulait, c’est-à-dire la démilitarisation de l’Ukraine, sa dénazification, et sa neutralité, qu’adviendra-t-il de tous ces tueurs ? Les responsables des pays occidentaux qui encouragent cet exode de fous furieux vers l’Ukraine ont-ils pensé à ce qu’ils feraient de ces terroristes aguerris au combat lorsqu’ils reviendraient ?
M. A.
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