Lettre à Assia Guechoud : dégagez-vous des sables mouvants pendant qu’il est encore temps !
Une contribution de Nacer Achour – Notre frère Rafaa, que nous saluons au passage, nous revient avec une vidéo intitulée «Assia Guechoud, la liberté commence là où finit l’ignorance». J’ai beaucoup de sympathie et de respect pour le travail d’investigation qu’il fait et le sérieux qui le caractérise. Cela va faire huit ans que je découvre pour la première fois ce youtubeur. Je venais d’arriver d’Algérie où je n’avais pas accès à Internet et depuis, je peux vous assurer que je n’ai jamais raté une de ses nombreuses sorties. Je peux vous assurer aussi que c’est la première fois que je me sens le devoir de réagir, comme Rafaa s’est senti le devoir de le faire, après votre dernière sortie.
Non que vous puissiez constituer un quelconque danger pour l’Etat algérien, ce qui n’arrivera jamais, mais parce que vous constituez un danger pour votre propre personne. Vous avez non seulement réussi l’exploit de vous introduire dans un milieu qui n’est pas le vôtre, mais pire que cela : vous avez consenti à rejoindre une organisation politique classée «terroriste» par les autorités de votre pays en toute conscience. Ceci, alors que notre frère Rafaa vous a déjà éclairé sur le sujet. Vous n’avez pas vu comment ces gens-là s’étaient servis de Mohammed Benhalima avant de l’envoyer en enfer ? Ils auraient pu le protéger.
De quoi je me mêle ? C’est bien simple : je pensais que les choses allaient rentrer dans l’ordre et que vous aviez compris que ce n’était pas des endroits pour vous. Ce n’est malheureusement pas le cas, et ce que nous constatons, Rafaa et moi, c’est que vous êtes dedans jusqu’au cou, avec tout le respect que je vous dois.
A vous entendre, ces messieurs dont vous parlez et dont vous brossez un portrait idyllique, sont au mieux des anges terrestres qui vous ont séduite par le niveau de spiritualité qu’ils ont atteint, leurs qualités humaines sans nombre, au pire de simples patriotes convaincus de la nécessité de mener un combat pour la démocratie, c’est-à-dire des libertés individuelles, depuis Paris, Londres et Genève et qui ont réussi, dans un premier temps, à vous attirer vers eux, à vous faire subir, par la suite, une sorte de lavage de cerveau avec prise d’otage pour, enfin, développer chez vous un trouble psychique nommé : syndrome de Stockholm.
Honnêtement, à votre place, j’essaierai de me dégager de ces sables mouvants pendant qu’il est encore temps parce que, primo, vous vous êtes trompée de camp ; secundo : d’ennemi et tertio : vous ne méritez pas ce qui vous arrive ; cela saute aux yeux et je n’en doute pas un seul instant, que vous êtes sincère, honnête, issue d’une bonne famille mais surtout d’une grande naïveté politique.
Le monde est en train de changer. Une guerre éclate en Europe, qui pourrait évoluer en un conflit mondial dont le principal perdant est celle-ci ainsi que le peuple ukrainien sacrifié sur l’autel de calculs dont il ignore les tenants et les aboutissants. Conflit dont dépendra l’avenir immédiat du monde entier et alimenté par les forces du mal dont vos compagnons d’aujourd’hui pourraient être des agents (Rafaa pourrait vous en dire davantage à ce sujet). Des agents dont le seul programme politique est de «faire tomber le système» (Isqat al nidham), c’est-à-dire les services secrets et l’Armée nationale populaire ou si vous préférez : la colonne vertébrale de votre pays qui risque d’être impliqué d’office dans ce conflit vu qu’un programme de manœuvres militaires russo-algériennes est déjà programmé pour le mois de novembre prochain.
Pour l’histoire, en 2014, Bernard-Henri Lévy se trouvait sur la Place Maidan en même temps que l’actuelle sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques (Etats-Unis) et non moins envoyée spéciale d’Obama en Ukraine lors du coup d’Etat qui avait mis fin aux fonctions du président démocratiquement élu : Victor Ianoukovitch. Le saviez-vous ? Ce même BHL qui aurait rencontré Ben Laden en présence d’Alija Izetbegovic de l’aristocratie bosniaque, dont il disait qu’il était le «De Gaulle de la Bosnie en lutte».
Dans la photo que Rafaa montrait, le Dr Abbas Aroua était assis à côté de Rami al Dalati et d’Abou Hafs Al-Mouritani, l’un des plus proches compagnons d’Oussama Ben Laden qui «vit tranquillement à Nouakchott dans un quartier résidentiel», dixit Mondafrique.
Que faites-vous, Madame, avec ces gens-là ?
Et pour finir, je vous invite à lire cet article : «Les liaisons dangereuses de Rachad avec Al-Qaïda et les services marocains» (AP du 28 juillet 2020) dont le lien suivant : https://www.algeriepatriotique.com/2020/07/28/les-liaisons-dangereuses-de-rachad-avec-al-qaida-et-les-services-secrets-marocains/
N. A.
(*) Ecrivain (Essonne, France)
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