Goudjil et Larcher conviennent de «contourner ceux qui tentent de perturber tout rapprochement entre les deux pays»
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a reçu mercredi un appel téléphonique du président du Sénat français, Gérard Larcher, au cours duquel ils ont examiné les moyens de «redynamiser» les relations parlementaires entre les deux pays, rapporte l’APS selon un communiqué du Conseil.
«Goudjil a reçu ce mercredi après-midi un appel téléphonique de Gérard Larcher, président du Sénat de la République française, au cours duquel les deux parties ont examiné le rétablissement des relations interparlementaires en entamant les préparatifs liés à l’organisation, en Algérie, de la deuxième édition du forum parlementaire bilatéral de haut niveau entre le Conseil de la nation et le Sénat français», a précisé le communiqué.
Cette édition intervient, ajoute le communiqué, «en concrétisation des exigences du protocole de coopération parlementaire signé entre les deux instances en septembre 2015 à Alger».
Les deux parties ont également évoqué «les moyens de coordonner les efforts, la concertation et la coopération parlementaire entre l’Algérie et la France sur diverses questions d’intérêt commun, sans oublier les efforts en faveur de relations internationales régies par les valeurs, la justice et l’égalité».
Les présidents des deux conseils ont affirmé l’aspiration des «deux parties à consolider la coopération fructueuse durant la période à venir dans un cadre de plein de respect mutuel», ainsi qu’à «être plus francs pour contourner les partis et les lobbies des résidus du colonialisme qui tentent de perturber tout rapprochement observé dans les relations entre les deux pays».
Lors de cette communication téléphonique, le président du Conseil de la nation a réaffirmé les principes constants de la politique étrangère de l’Algérie, qui «ne cesse de se consolider à la faveur du soutien du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Les deux parties ont également échangé les vues sur «les développements des questions d’intérêts communs, à l’instar de la situation au Sahel et au Sahara, les enjeux sécuritaires dans la région, la situation au Mali et la nécessité de revenir à l’accord de paix et de réconciliation signé à Alger, ainsi que les développements de la question du Sahara Occidental outre les derniers développements de la crise russo-ukrainienne et ses répercussions sécuritaires et économiques graves sur le continent européen et le monde entier».
Dans ce cadre, Goudjil a fait observer que «la crise en Ukraine a fait ressortir une guerre médiatique violente», rappelant «le rôle joué par l’Algérie au niveau bilatéral mais aussi dans le cadre du groupe de contact arabe chargé de la crise ukrainienne qui œuvre à parvenir à l’apaisement et au règlement pacifique du conflit».
R. N.
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