Après les accusations de Samuel Eto’o contre Djamel Belmadi : la FAF répond
La Fédération algérienne de football (FAF) a indiqué mercredi qu’«à l’instar de toutes les fédérations sportives dans le monde, elle a usé de son droit légitime de défendre ses intérêts auprès des instances internationales compétentes, et ce conformément aux règlements en vigueur», répondant à un communiqué accusateur de la Fédération camerounaise de football, rapporte l’APS.
La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) avait, dans un communiqué signé par son président, Samuel Eto’o Samuel, accusé le sélectionneur national d’avoir impliqué la Fecafoot dans le comportement du directeur du jeu du match barrage du 29 mars 2022 entre l’Algérie et le Cameroun, qui a faussé le résultat final de la rencontre. Le président de la Fecafoot a même menacé de saisir la commission d’éthique de la FIFA, pour préjudice.
«La FAF est foncièrement attachée aux valeurs et aux vertus du sport, et a de tout temps accepté loyalement les résultats qui étaient en sa défaveur dans un total esprit de fair-play, sans rechigner ni accuser qui que ce soit», a souligné la Fédération. Et d’ajouter : «Dénoncer le comportement de certains arbitres s’inscrit dans une démarche d’intérêt général à laquelle adhèrent la plupart des acteurs du football pour le bien et la préservation de l’intégrité du jeu dans notre cher continent auquel nous appartenons et dont nous partageons les valeurs et jalousons son honorabilité et son image», précise la FAF.
La FAF, qui a toujours entretenu d’excellentes relations, amicales et fraternelles, avec les fédérations africaines sœurs, et plus particulièrement la Fecafoot, veillera au renforcement et à la consolidation de ces relations», a-t-elle soutenu.
«Et la FAF se réjouit d’avance et se fera un réel plaisir d’accompagner la Fecafoot dans sa quête de mettre toute la lumière sur cette affaire devant la Commission d’éthique de la FIFA, car l’éthique et l’intégrité ont toujours fait partie des principes défendus ardemment, et en toutes circonstances, par l’Algérie», conclut le communiqué de l’instance fédérale.
R. S.
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