Comment la Chine se prépare à la guerre bactériologique sous couvert de Covid
Une contribution de Khider Mesloub – Certes, la Chine se prépare depuis plusieurs années à une guerre de haute technologie avec les Etats-Unis, menée au moyen de bombardiers furtifs, de missiles hypersoniques, voire de troupes Terminator. Mais la Chine se prépare surtout à une guerre mondiale avec des armements biologiques. En effet, les dirigeants chinois s’apprêtent à affronter une troisième guerre mondiale combattue avec des armes biologiques et génétiques. C’est dans cette perspective qu’il faut inscrire la théorie, répandue au début de la pandémie du coronavirus par certains médias occidentaux, relative à la fuite du virus d’un laboratoire chinois, notamment l’Institut de virologie de Wuhan. Plusieurs médias avaient affirmé que le Covid-19 serait le résultat d’une fuite dans un laboratoire de Wuhan. Certains présidents, Trump et Jair Bolsonaro, avaient accusé la Chine d’avoir créé le Covid pour déclencher une «guerre» bactériologique.
La majorité des experts s’accordent sur le fait que la prochaine guerre mondiale sera biologique, contrairement aux deux premières guerres qui ont été décrites respectivement comme chimique (l’usage du chlore, du phosgène – un agent suffocant –, du gaz moutarde – qui inflige des brûlures de la peau douloureuses) et nucléaire (Hiroshima et Nagasaki), précisant que les armes biologiques seront «l’arme principale de la victoire» dans cette guerre du XXIe siècle high-tech. Sans conteste, une attaque à l’arme biologique entraînerait une augmentation considérable du nombre de patients nécessitant des soins hospitaliers, provoquant inévitablement l’effondrement du système médical de l’ennemi. Or, en cas d’afflux de millions de personnes atteintes par de nouvelles armes biologiques méconnues médicalement, aucun système hospitalier ne peut les soigner. Pour parer à ces attaques biologiques, le pouvoir chinois prépare sa stratégie de défense. Aussi, depuis deux ans, procède-t-il à de multiples expérimentations militaro-médicales défensives sur sa population.
D’aucuns postulent que le «déclenchement étatique» de la crise sanitaire du Covid-19 s’intègre dans le cadre des préparatifs de la troisième guerre mondiale. Avec comme épicentre, donc la Chine, cible principale. En effet, si les deux premières guerres mondiales se déroulèrent principalement sur le continent européen, la prochaine s’invitera en Asie. Et le déclenchement de la guerre d’Ukraine a pour dessein de neutraliser, autrement dit de mettre hors état de nuire, le principal allié (militaire) de la Chine, la Russie. Et surtout faire main basse sur les précieuses richesses naturelles du pays, en particulier ses matières énergétiques.
Les prémices de cette troisième guerre mondiale, initiée et attisée par les Etats-Unis, ont ainsi débuté en Ukraine. Cette région de l’Europe de l’Est est ciblée depuis plusieurs années par les Etats-Unis. L’objectif est l’encerclement, la déstabilisation, puis l’annihilation (militaire et économique) de la Russie. Depuis plusieurs années, à la suite de la désagrégation de l’URSS, la Russie, principale puissance militaire de la région, est menacée sur ses frontières. Les membres de l’OTAN, les pays atlantistes, ne cessent d’affaiblir la zone d’influence russe par l’intégration de plusieurs pays de l’Est à l’Union européenne et à l’OTAN. Effectivement, en moins de deux décennies, la Russie a assisté à l’entrée dans l’OTAN de 14 pays qui avaient été longtemps dans sa sphère d’influence. Par ailleurs, tous les bouleversements politiques opérés ces dernières années en Europe de l’Est participent de la déstabilisation de la Russie, actionnée par les pays atlantistes, en particulier leur parrain, l’Oncle Sam. Depuis l’éviction de l’ex-président géorgien, Chevardnadze, en 2003, lors de la «révolution des Roses» ayant permis l’intronisation au pouvoir d’une faction pro-américaine, en passant par la «révolution Orange» de 2004 en Ukraine, et l’appui politique des pays atlantistes apporté à l’opposition pro-européenne en Biélorussie, sans oublier le conflit dans le Haut-Karabakh alimenté par la Turquie, membre de l’OTAN, et les règlements de comptes au sommet de l’Etat kazakh, toutes ces machinations, orchestrées par les pays atlantistes, ont fini par susciter l’inquiétude au sein du Kremlin.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les Etats-Unis, épaulés par leurs vassaux européens, ont décidé de livrer une vraie guerre d’usure contre Moscou. Il s’agit, selon la cheffe de la diplomatie européenne, de «dévaster l’économie russe». L’objectif de Washington est de pérenniser la guerre jusqu’à l’ultime phase de l’effondrement total de la Russie.
Derrière cette escalade, les va-t-en-guerre américains entendent entraîner les pays européens dans une action militaire directe, notamment par une intervention militaire en Russie. Les conséquences prévisibles de l’escalade seraient le risque d’extension de la guerre en Asie, autrement dit en Chine, en réalité cible principale des Etats-Unis.
En réalité, par la création du chaos en Ukraine, et corrélativement de l’ensemble des pays européens impactés par le déferlement de millions de réfugiés et le renchérissement des prix des matières énergétiques, les Etats-Unis s’activent à entraver l’avancement de la Chine vers l’Europe, compromettant la réalisation des «routes de la soie», censées transiter également par les pays de l’Europe de l’Est. Ainsi, dans le cadre plus global de leur stratégie d’endiguement de la Chine (cet ennemi à combattre et abattre), après avoir créé l’alliance Aukus en 2021 pour torpiller les voies maritimes de la Chine dans la région de l’Indo-Pacifique, les Etats-Unis ouvrent un second front de déstabilisation économique par l’obstruction des voies terrestres européennes destinées à l’acheminement des marchandises en provenance de Chine. Au final, Washington aura déstabilisé et la Russie et l’Europe (un concurrent de moins pour l’Amérique, notamment la puissante Allemagne) et la Chine.
Pour revenir à la Chine, une chose est sûre, le confinement à Shanghai n’a aucun fondement médical, sanitaire et scientifique. Il répond à un agenda politique, sécuritaire et militaire. Derrière le zéro Covid se dissimule le «zéro dissidence politique», le 100% soumission à la stratégie expérimentale de défense contre la guerre bactériologique. Y compris l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la politique zéro Covid qu’applique la Chine est insoutenable et infondée.
Au vrai, dans le cadre de la préparation à la guerre mondiale bactériologique, le régime chinois mène une politique d’expérimentation sur la population. Notamment sur les 25 millions d’habitants de Shanghai, ville-laboratoire d’expérimentation militaire, soumise à un confinement totalitaire. En effet, depuis 45 jours, les habitants de Shanghai sont confinés comme des rats de laboratoire sélectionnés pour les besoins d’expérimentation de recherche biomédicale, notamment en matière de modifications génétiques. Tout laisse à penser que la population chinoise, tels des rats de laboratoire, est soumise à une expérimentation militaire pour procéder à des modifications comportementales au moyen de la manipulation psychologique et du terrorisme policier, en vue de favoriser son adaptabilité politique à la militarisation de la société, son acclimatation aux mesures de confinement durables (de dépistage systématique, d’isolement et de contrôle social) par l’entraînement sanitaire spartiate visant à contrer les potentielles armes biologiques susceptibles d’être utilisées lors de l’imminente guerre mondiale bactériologique.
A menaces de guerre, mesures de guerre. La Chine s’applique ainsi à mettre en œuvre cette stratégie de défense contre la guerre en préparation. D’abord, par le contrôle total de l’information. La neutralisation de toute opposition politique. L’endiguement des mouvements de contestation sociaux. La destruction psychologique des habitants des villes réputées pour leur libéralisme et esprit frondeur (Hongkong, Shanghai, Pékin). Par sa stratégie anticipatrice, le régime chinois veut démontrer sa capacité à juguler une attaque bactériologique, notamment par la construction d’hôpitaux en une semaine, les dépistages massifs et répétés de millions de personnes par jour. Mais, principalement, par la «protection» de la population au moyen du confinement total, cette mesure salvatrice qui soutient la population comme la corde soutient le pendu.
Aucune maladie, même une épidémie, ne justifie une telle politique sanitaire inhumaine. Aujourd’hui, à Shanghai, bientôt à Pékin, on assiste aux restrictions des déplacements. A la fermeture de nombreux lieux publics (restaurants, cafés, salles de sport, gymnases…). Y compris des services de livraison. Ainsi, aucun commerce de proximité, ni aucun centre commercial n’est ouvert. La consommation et les services sont en berne.
Seules les entreprises dites essentielles continuent de fonctionner mais dans des conditions professionnelles dignes des camps de concentration. Dans de nombreuses entreprises, les salariés sont contraints de travailler et de dormir sur le lieu de leur exploitation.
De toute évidence, la stratégie zéro Covid impacte gravement l’économie du pays. Toutes les chaînes d’approvisionnement sont bloquées et les ports fonctionnent au ralenti.
Force est de relever que cette stratégie chinoise de sabordage économique s’intègre également dans les plans des préparatifs à la troisième guerre mondiale bactériologique et à l’aggravation de crise économique actuelle.
En prévision du chamboulement du commerce international marqué par l’écroulement des échanges mondiaux provoqué par l’accentuation de la crise et l’exacerbation des tensions militaires internationales, l’Empire du Milieu semble anticiper la désintégration de l’économie par la réduction délibérée de la production, le réajustement de la consommation à la nouvelle conjoncture économique anémique. L’oligarchie chinoise compte assurer cette transition récessive en douceur, par le contrôle étatique et despotique de la situation politique et sociale de la société. Elle ne compte pas subir la crise économique mondiale, mais l’apprivoiser. Et surtout domestiquer les prolétaires chinois par un asservissement encore plus tyrannique et sadique. Par un contrôle social totalitaire. Une surveillance électronique militarisée.
Selon certains experts, en réalité environ 350 millions de personnes en Chine subissent actuellement une forme de confinement psychologiquement destructeur, à des degrés divers. Et les zones concernées, une quarantaine de villes, représentent 40% du PIB du pays. Cette politique économique suicidaire interpelle. Elle soulève des interrogations sur le fondement réel de ces mesures restrictives. Déjà, de l’avis du célèbre professeur Didier Raoult, le confinement est, par essence, une mesure moyenâgeuse. Comment analyser et expliquer ce recours irresponsable à ces mesures contre-productives décrétées par le pouvoir chinois, sinon par une politique de sabordage économique stratégiquement orchestrée. Tout se passe comme si l’oligarchie étatique chinoise, consciente de la gravité de la crise économique mondiale, illustrée par un ralentissement de la demande, procède par anticipation à un réajustement de son économie par la contraction de sa production. Il est évident que ces mesures restrictives freinent lourdement la croissance économique.
Cette crise économique se manifeste déjà par la baisse de la consommation interne, l’érosion du tourisme (le pouvoir ne compte pas rouvrir complètement ses frontières extérieures cette année, et peut-être même pas en 2023. Voyager à l’intérieur de la Chine est toujours aussi difficile. Les passeports ne sont pas renouvelés, à moins d’un motif impérieux). Et par la diminution de l’investissement immobilier et des infrastructures. Par ailleurs, en 2022, la Chine pourrait enregistrer sa croissance la plus faible depuis le début des années 1990. La croissance chinoise sera probablement au mieux de 4% à 4,5%. Au reste, impactés par les confinements à répétition, le blocage des chaînes d’approvisionnement, la hausse du prix des matières premières, la chute de la consommation, les profits des entreprises chinoises dégringolent, entraînant de nombreuses faillites. Dernier rebondissement : la guerre en Ukraine pourrait rabattre les cartes du commerce mondial, ce qui pénaliserait plus gravement la croissance chinoise.
Ainsi, pour lutter contre un virus grippal, l’Etat chinois décrète le confinement démentiel de la population, la mise à l’arrêt de l’économie. Au prix de l’affamement et de la destruction psychologique d’une partie des habitants. En effet, les habitants de Shanghai sont affamés, précipités dans la détresse psychologique et le suicide. Enfermés de force dans des camps surnommés centres de quarantaine aux conditions d’hygiène déplorables, voire périlleuses. Par ailleurs, de nombreuses entrées d’immeubles ont été scellées, suscitant exaspération et protestations des habitants. En effet, pour contrôler totalement les habitants confinés de Shanghai, par des méthodes d’une perversion sadique criminelle, le régime chinois a érigé des barrières hautes de près de deux mètres autour de certains immeubles ou à l’entrée de certaines artères pour empêcher les résidents de quitter leur logement ou leur rue.
Cette stratégie dite «zéro Covid», consistant à vouloir prétendument endiguer totalement la propagation du virus, est drastiquement appliquée en Chine. A rebours de bon nombre de pays qui ont opté désormais pour une cohabitation avec le virus, et ont donc levé les restrictions, à l’instar de l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou la Corée du Sud, sans subir aucune flambée de cas de contamination, ni de rebond de mortalité. Cela interpelle. Particulièrement avec le variant Omicron réputé, certes, plus contagieux, mais absolument pas létal. Dans certains pays, le Covid-19 a même été classé comme une simple endémie grippale. Notamment en Espagne où le Covid-19 est désormais considéré comme une «maladie endémique», autrement dit une maladie infectieuse présente de façon latente ou en permanence, à l’instar de la grippe. Sans conteste, dans cette gestion sanitaire despotique du Covid-19, le jusqu’au-boutisme du régime chinois dissimule une réalité politique, une stratégie militariste.
K. M.
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