La réponse de Josep Borrell au «souk de Marrakech» et au marionnettiste Bourita
Par Houari A. – Le vice-président de la Commission européenne a réitéré la position de l’Europe sur la question du Sahara Occidental, annihilant ainsi toutes les manouvres marocaines visant à faire accroire à un alignement de l’Union européenne sur le plan d’autonomie que le Makhzen veut vendre à la communauté internationale comme étant la solution idoine pour le règlement de la question sahraouie.
«La position de l’Union européenne sur le Sahara Occidental – qui reflète l’opinion commune existante parmi ses Etats membres – est de soutenir pleinement les efforts menés par les Nations unies en faveur d’un processus politique en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au problème», a, en effet, déclaré Josep Borrell qui a confirmé le strict respect par l’institution qu’il représente des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, et en particulier à la résolution 2602 (2021)1.
«L’Union européenne considère que toutes les points concernant la question du Sahara Occidental et son statut doivent être traités conformément au droit international, dans le cadre des négociations en cours sous la direction de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura», a ajouté le haut représentant de l’UE, selon lequel le processus dirigé par l’ONU «est ouvert et son résultat final devrait être décidé par les parties selon les paramètres des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU».
Réagissant à cette position claire, l’envoyé spécial pour les pays du Maghreb et le Sahara Occidental, Amar Belani, a estimé que les propos de Josep Borrell sont «on ne peut plus limpides» et «contribuent à réduire la campagne orchestrée par le Maroc pour ressusciter sa proposition de 2007 à une vaine tentative de contournement et occultation de la légalité internationale». Pour Amar Belani, «le souk de Marrakech restera une mystification et une escroquerie dans lesquelles le marionnettiste Bourita a investi et perdu le peu de crédibilité qu’il lui restait».
H. A.
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