Jamais comme avant
Par Abderrahmane Mebtoul – Avec l’impact de la pandémie de Covid-19 et les tensions en Ukraine, le monde ne sera plus jamais comme avant, confronté à des événements futurs qui s’annoncent houleux, notamment les cyberattaques qui nécessitent une maîtrise de la transition numérique et le réchauffement climatique, avec la crise de l’eau qui menace la sécurité alimentaire mondiale.
Le monde devra accélérer la transition énergétique et s’orienter vers un mix énergétique. Il existe, en effet, d’autres alternatives que les énergies traditionnelles qui seront encore pour longtemps dominantes entre 2022 et 2030, dans le bouquet énergétique.
Le premier axe consiste en une efficacité énergétique dont la sobriété peut permettre des économies variant entre 30 et 50%. Le deuxième axe est le développement des énergies renouvelables qui doivent combiner le thermique et le photovoltaïque, dont le coût de production mondial a diminué de plus de 50% et il baissera plus à l’avenir. Le troisième axe, selon les experts, à l’horizon 2030-2040, est le développement de l’hydrogène comme source d’énergie pour le transport et le stockage des énergies intermittentes, lequel pourrait aussi permettre de produire directement de l’énergie, tout en protégeant l’environnement. L’hydrogène, en brûlant dans l’air, n’émet aucun polluant et ne produit que de l’eau.
Il y a lieu d’espérer que le dialogue prenne le dessus sur les conflits, dans toutes les contrées du monde, afin de promouvoir l’esprit de paix et de tolérance. Tout cela nécessite, en ce XXIe siècle, la promotion de la culture. Celle-ci étant le fondement du dialogue des civilisations, source d’enrichissement mutuel. Chaque nation devra concilier la modernité et ses traditions. C’est que l’ère des confrontations n’a eu cours que parce que les extrémistes ont prévalu. Connaître l’autre, c’est aller vers lui, c’est le comprendre, mieux le connaître.
Face à un monde en perpétuel mouvement, tant en matière de politique étrangère, économique que de défense – ces actions étant liées – s’impose l’urgence d’une coordination qui devrait être internationale et régionale, dans le but d’agir efficacement sur les événements majeurs afin de faire de notre monde un havre de paix et de prospérité partagée.
A. D.
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