Ces personnes qui arnaquent pour assouvir leurs besoins de pari
Chaque année, on note plusieurs arnaques à des fins de pari aux jeux d’argent. Découvrez dans le présent article les cas les plus insolites.
Quelques cas d’arnaques ayant servi à satisfaire des besoins de pari
Pour de nombreux joueurs, les jeux d’argent constituent un véritable moyen de s’évader ou un simple divertissement. Chez d’autres, ils sont une obsession, plus qu’un simple problème, peut-être bien une maladie. Leur addiction les amène à commettre des actes parfois inexplicables. Pour assouvir leur désir de parier, ils sont prêts à mentir ou nuire à leur entourage et même parfois enfreindre la loi en commettant des vols. Les cas que nous allons évoquer dans le présent article concernent des addicts qui se sont justement livrés à ces actes délictueux pour se faire de l’argent en jouant, ce qui les a bien évidemment conduits derrière les barreaux. Mais avant, faisons un tour d’horizon sur les raisons pour lesquelles les casinos en ligne sont si appréciés de nos jours par un grand nombre de joueurs.
Pourquoi les casinos en ligne ont-ils autant d’attrait ?
Bien que présent dans l’industrie du divertissement depuis de nombreuses années, les casinos en ligne se sont beaucoup plus révélés au grand public grâce aux technologies de dernières générations. Aujourd’hui, les joueurs peuvent se divertir depuis leur domicile ou leur lieu de travail et ce, en fonction de leur disponibilité. Il suffit juste qu’ils disposent d’une bonne connexion internet et avec leurs smartphones, se connectent à un casino d’argent réel pour jouer. Mieux, des jeux authentiques avec de l’argent réel sont proposés sur ces établissements virtuels aux parieurs pour leur faire passer des moments incroyables. Cependant, ce n’est pas seulement le côté ludique de l’expérience à vivre qui attire le public sur ces casinos d’argent réel.
En effet, les établissements virtuels constituent pour plusieurs parieurs un moyen de gagner de l’argent en ligne. Les jeux qu’ils proposent sont souvent dotés de gros jackpots permettant aux joueurs de passer des moments aussi bien lucratifs que divertissants. Plus intéressant encore, ils offrent de nombreux bonus à leurs nouveaux inscrits afin de leur permettre d’effectuer leurs premiers pas avec aisance. Des promotions et tournois réguliers et/ou périodiques y sont également organisés. Il existe de nombreux autres paramètres dont nous n’avons pas besoin de faire mention, mais qui font que les casinos en ligne sont très appréciés, et poussent certains, comme ceux que nous allons exposer ci-après, à arnaquer pour continuer à en profiter. Bien entendu, nous précisons que le pari en ligne ne devrait pas être pratiqué de façon aussi nocive. Le jeu doit rester un divertissement avant tout, et si vous remarquez une certaine addiction, il existe de nombreux organismes de lutte et de prévention qui apportent une aide précieuse.
3,3 millions de dollars volés par un pasteur à ses fidèles
De nos jours, se faire arnaquer par un pasteur qui se dit homme de Dieu est une chose susceptible d’arriver. En revanche, que le soi-disant révérend utilise les fonds volés pour jouer aux jeux de casino est moins courant. Eh bien, c’est ce qui s’est produit en Suisse. Un pasteur s’est retrouvé derrière les barreaux après avoir escroqué ses fidèles pour financer sa dépendance au jeu. Âgé de 52 ans, ce suisse a mené ses opérations pendant 9 ans sans que personne ne s’en rende compte. Au total, il aura volé une somme de 3,4 millions de dollars à ses paroissiens, et ce, en mendiant et en contractant de nombreux prêts. Ces fonds lui ont servi à jouer aux jeux de blackjack et à la roulette dans les casinos. Face à cette affaire, le ministère public suisse a jugé qu’il existait quelques circonstances atténuantes, d’autant plus que le prévenu a entièrement reconnu les faits, collaboré et plaidé coupable. Finalement, le juge l’a condamné à trois ans de prison avec sursis. Il devra également suivre une thérapie pour traiter son addiction au jeu d’argent.
55 000 $ arnaqués par une Britannique pour le jeu
Nicole Elkabbas est une Britannique de 44 ans qui a réussi à arnaquer une somme de 55 000 $ à ses proches afin de jouer au casino. Pour y parvenir, elle a simulé un cancer de l’ovaire. Autrefois comédienne, elle vivait de façon modeste avec une belle carrière dans les émissions télévisées. Au début, les jeux de casino étaient pour elle un simple passe-temps, mais au fil des années cette femme est devenue totalement addict. Avec des revenus peu suffisants pour financer sa dépendance, elle simule donc un cancer de l’ovaire pour lever la cagnotte nécessaire. Elle commence avec une vidéo filmée à l’hôpital où elle affirme avoir reçu un diagnostic malheureux. Pour finir, elle demande des aides financières pour s’acheter un remède miraculeux qui guérirait le cancer de l’ovaire. Cette fraude comme celle subie par 75 étudiants algériens victimes d’escroquerie à l’étranger en début d’année est très répandue sur internet de nos jours.
Nicole Elkabbas a également menti sur son identité en affirmant qu’elle est espagnole et qu’elle avait autrefois subi trois interventions chirurgicales et six séances de chimiothérapie. Selon le Daily Mail, elle aurait effectivement subi une opération, celui du retrait de la vésicule biliaire, ce qui n’a aucun rapport avec le cancer de l’ovaire dont elle fait mention. Les éclaircissements du Daily Mail ont été par ailleurs corroborés par le médecin de cette femme qui, surpris de tomber sur une telle vidéo sur internet n’a pas tarder à la dénoncer. Devant le juge, Elkabbas a plaidé innocente et a continué d’insister sur le fait qu’elle a un cancer. En fin de compte, elle a écopé de deux ans et neuf mois d’emprisonnement et a reçu une ordonnance de restitution des sommes arnaquées.
600 000 $ volés par Rachel Naomi Perri pour jouer en ligne
Rachel Naomi Perri est une Australienne de 49 ans originaire du sud de la Tasmanie. Cette femme fait partie des joueurs sévèrement addicts aux jeux d’argent et a été incarcérée après que son employeur vétérinaire ait découvert dans ses comptes un manque de 600 000 €. Pour réussir à dérober cette somme, elle a procédé à un transfert des fonds sur son compte personnel. Bien évidemment, ils n’ont servi qu’à jouer aux jeux d’argent, plus précisément sur l’application mobile Heart of Vegas. Le plus insolite dans l’histoire, c’est que ce jeu de machine à sous ne permet quasiment pas de gagner de l’argent réel. Pendant toute la durée de son contrat, Rachel Naomi Perri a dérobé à son patron une somme totale de 940 000 €. Cette fraude n’a été remarquée qu’après une restructuration qui avait conduit à la suppression du poste de responsable de cabinet à l’hôpital vétérinaire de Tasmanie.
À l’arrivée de la police à son domicile, Naomi Perri a immédiatement admis sa culpabilité. Au tribunal, elle a révélé avoir effectué jusqu’à 475 transactions frauduleuses sur le compte du cabinet à l’insu de son employeur. Comme explication à ses actes délictuels, elle dit être dans son «propre petit monde» au moment où elle joue. «Je me suis mise dans un tas d’ennuis, mais j’ai décidé de continuer jusqu’à ce qu’on m’attrape», déclare-t-elle face à la police. «Je savais que je ne pourrais pas m’en sortir. J’attendais que la police frappe à la porte.». Au final, Rachel Naomi Perri est condamnée à six ans d’emprisonnement, avec une période sans libération conditionnelle de trois ans et six mois.
Des coordonnées bancaires d’un policier dérobées
Selon Var Matin, le quotidien en ligne de la Var, un travailleur du port de l’île de Porquerolles a réussi à dérober les informations bancaires d’un client. Contre toute attente, ce dernier est un agent de police en civil et sa carte bancaire est en réalité pour son service, c’est-à-dire pour le commissariat d’Hyères. Le gardien qui utilise les mêmes techniques que Ghani Mahdi accusé d’escroquerie en Suisse ne s’est pas rendu compte que sa victime est un agent de police, et bien sûr, l’agent ne s’est également douté de rien. Avec ces informations censées confidentielles, il aura dépensé des milliers d’euros pour assouvir ses besoins de paris. Ce n’est qu’après avoir constaté des mouvements suspects sur le compte du commissariat qu’une plainte a été déposée et a permis d’arrêter le fraudeur. Ce dernier a ensuite reconnu les faits et a avoué que les décaissements lui ont servi à effectuer des paris dans les casinos. Avec cette escroquerie, il encourt une peine allant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et une amende de 375 000 euros.
35 000 $ volés par un employé du bureau du shérif de Sainte-Hélène
Si un agent de police peut naturellement faire la une des journaux pour la répression des malfrats, ce n’est visiblement pas dans tous les cas qu’il en est ainsi. À Sainte-Hélène, une adjointe du bureau du shérif n’a pas hésité à changer de costume pour commettre un vol afin d’alimenter sa dépendance aux jeux d’argent. Tequella Douglas, la coupable a effectivement réussi à détourner en deux mois seulement (avril, mai) une somme de 35 000 $ à son poste de police. Chargée de régler les dépenses relatives à l’achat des meubles, elle détourne les fonds des chèques qui devront servir à l’acquittement desdites charges. Lorsqu’elle s’est fait avoir par ses confrères, Tequella Douglas reconnaît les faits et déclare ouvertement qu’elle souffre d’une addiction aux jeux. Suite à sa déclaration, le shérif de Sainte-Hélène a immédiatement procédé à son licenciement le 16 juin. Les frais impayés seront couverts par le bureau du shérif, bien qu’ils demeurent à la charge de Douglas.
591 tickets à gratter volés par un polonais et tous perdants !
Selon le média polonais Polsat News, un jeune de 22 ans a volé 591 cartes à gratter pour se faire de l’argent. Ironie du sort, ces tickets se sont tous révélés perdants. La chance n’était clairement pas de son côté. En prime, il s’est même fait arrêter par la police ! C’est dans une boutique que le jeune polonais a fait son opération en faisant croire à la vendeuse qu’il est venu pour s’acheter une bouteille d’alcool. Lorsque la boutiquière avait le dos tourné, il en a profité pour dérober sur le comptoir plusieurs tickets de cartes à gratter avant de se tirer en douce. Une fois qu’elle s’en est rendu compte, la vendeuse n’a pas tardé à appeler la police qui, grâce aux caméras de surveillance, a pu mettre la main sur le voleur. Cependant, avant son interpellation, ce dernier avait déjà gratté 591 tickets qui étaient tous perdants. Les frais relatifs à son préjudice sont évalués à 2 500 zlotys, soit environ 550 euros. Selon les textes en vigueur en Pologne, le voleur encourt une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement plus une amende à définir par le juge.
R. C.