Famine en Afghanistan : voilà ce que le PS et son FIS voulaient en Algérie !
Par Abdelkader S. – BFMTV a réalisé un reportage accablant en Afghanistan après que les Etats-Unis ont remis les clés du pays aux taliban, alter égo du FIS algérien dans ce pays d’Asie mineure où les gens meurent désormais de faim, quelques mois à peine après la décision de Joe Biden de quitter Kaboul et de livrer le peuple afghan aux hordes sauvages financées par l’Occident, comme l’a révélé un récent article du site américain Islamism News et rapporté par Algeriepatriotique dans une précédente édition.
Que nous apprend le reportage de la chaîne française ? Que «la crise humanitaire s’aggrave [en Afghanistan] un an après le retrait précipité des forces étrangères», que «les hôpitaux sont débordés» et que «la pauvreté s’est exacerbée». Le tout sur fond de répression féroce contre les femmes qui manifestent courageusement, affrontant les balles des lâches soldats du régime intégriste, pour réclamer leurs droits les plus élémentaires au travail et à l’éducation, enfermées qu’elles sont dans leur burqa qu’Abassi Madani et ses acolytes voulaient imposer aux Algériennes.
Les Afghans n’ont rien à manger depuis quatre jours, nous apprend BFMTV qui découvre que la pauvreté «a atteint un niveau désespéré, exacerbé par la sécheresse». Le média français ne manque toutefois pas de faire un crochet insidieux sur la guerre en Ukraine qui en serait une des causes, absolvant ainsi les Etats-Unis et la France du drame qui se déroule dans ce pays qui n’a plus relevé la tête depuis l’intervention occidentale contre Al-Qaïda que la CIA y avait implantée avant de lui substituer Daech en Irak pour des raisons liées directement aux intérêts d’une poignée d’oligarques américains, patrons de puissants lobbys faiseurs de présidents.
«La détresse économique de l’Afghanistan […] a poussé le pays de 38 millions d’habitants au bord du précipice», note le média français qui lance une pique aux taliban dont «les habits du gouvernement sont trop grands pour eux». François Mitterrand et feu son Parti socialiste savaient pertinemment, eux aussi, que les habits du pouvoir étaient trop grands pour les théocrates du FIS dissous. Ils en étaient tellement conscients qu’ils étaient persuadés qu’une recolonisation de l’Algérie devait forcément passer par l’arrivée à El-Mouradia du chef de file de ce parti extrémiste, marié à une Britannique et qu’ils savaient, dès lors, malléable à merci. Son fils a bien lancé sa chaîne de propagande islamiste à partir de la capitale britannique.
Mais les choses ne se sont passées comme prévu. L’armée a barré la route à cette mouvance et les projets de Mitterrand et de l’Internationale socialiste ont volé en éclats. La France n’avait pas pu imiter les Etats-Unis en Afghanistan, quand bien même le président de l’époque avait convaincu Chadli de permettre aux terroristes qui avaient pris les armes contre les Russes aux côtés des chefs de guerre locaux, tous inféodés aux services occidentaux, de rentrer au pays sans être inquiétés. Ce seront ces hordes sauvages qui formeront, quelques années plus tard, les groupes islamistes armés qui mettront l’Algérie à feu et à sang, appuyés de l’étranger par la DGSE et son agent, François Gèze, qui a trouvé le filon dans une poignée de félons confortablement installés en France et jouissant de la bienveillante attention de Macron qui se rend à Alger ce 25 août.
Sera-t-il «sommé» de remettre ses protégés à l’Algérie contre ce qu’il est venu chercher auprès de ses interlocuteurs ?
A. S.
Comment (24)