Début de tournage de deux films sur les martyrs de la Révolution, Ahmed Bouguerra et Si El-Haouès
Dans un entretien accordé à l’APS, Rebiga a expliqué qu’après avoir «arrêté le programme des films et des travaux audiovisuels, produits et financés par son département dans le cadre de la commémoration du 60e anniversaire du recouvrement de l’Indépendance nationale, le premier tour de manivelle d’un long métrage historique restituant le parcours du martyr de la Révolution, Ahmed Bouguerra, connu par son nom de guerre «Si M’hamed», commandant de la Wilaya IV historique, est prévu pour le 17 octobre prochain, une date qui coïncide avec la Journée nationale de l’Emigration».
Dans le même élan, le ministre des Moudjahidine et Ayants-droit a poursuivi en annonçant que «le premier novembre prochain sera la date de début du tournage d’un deuxième long métrage historique, consacré au parcours du Martyr de la Révolution, Si El-Haouès, commandant de la Wilaya VI historique», rappelant que ces deux projets entrent dans le cadre de l’exécution des orientations du Président de la république.
Ces deux nouveaux longs métrages, a précisé le ministre, s’inscrivent dans la continuité de la série de films historiques consacrés aux différents parcours glorieux des meneurs de la Guerre de libération, réalisés afin de préserver l’héritage national, culturel et historique et sauvegarder la mémoire nationale.
Il a également précisé qu’un groupe de travail du ministère a «accompagné les repérages des lieux de tournage en s’appuyant sur des sources historiques», et qu’un groupe de chercheurs devra «accompagner les différentes étapes de production» de ce film qui devrait être «réceptionné en une année».
La production exécutive du film a été confiée au Centre national de l’industrie cinématographique, une entreprise publique sous tutelle du Premier ministre.
Le ministère a également produit une trentaine de documentaires thématiques en lien avec le dossier de la mémoire, dont la série «camps et prisons pendant la Guerre de libération», dans le but de préserver la mémoire de nos glorieux martyrs et faire connaître leur sacrifice pour le recouvrement de la souveraineté nationale aux jeunes générations.
Abordant le film sur Larbi Ben M’hidi, une coproduction entre les ministères de la Culture et des Arts et celui des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a précisé que ce dernier «devrait être réceptionné cette année après la levée des réserves».
Il a ajouté que le programme élaboré par son département, pour le soixantenaire de l’indépendance, sous la supervision du Premier ministre, «se déroule en parfaite coordination avec les autres départements ministériels, dont celui de la Culture et des Arts».
R. C.
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