Le bouffon poussiéreux Marzouki sorti de la remise pour distraire son roi
Par Nabil D. – Cela faisait un bon bout de temps que nous n’avions plus entendu parler de l’ancien éphémère pensionnaire de Carthage par un funeste accident de l’histoire. Et voilà que le Makhzen le ressort de la remise pour expliquer aux Tunisiens que le président Kaïs Saïed est fautif et que le roi du Maroc, dont il est le bouffon, a raison de lancer des cris d’orfraie parce que le président tunisien a respecté le protocole en accueillant sur le tarmac de l’aéroport de Tunis son homologue sahraoui, président d’un Etat membre de l’Union africaine.
«Nous sommes face à un acte condamnable car il est irresponsable et contraire aux intérêts de la Tunisie», a commenté Moncef Marzouki via Al-Quds Al-Araby, son canal habituel. «La seule solution pour les Sahraouis ne consiste pas à courir derrière l’instauration d’un Etat qui ne verra le jour que sur le cadavre du Maroc et cela n’est ni possible, ni envisageable, ni dans l’intérêt de personne», a surenchérit l’homme-lige du Qatar car, a-t-il expliqué, «un tel scénario suppose le déclenchement d’une guerre meurtrière qui détruira aussi bien l’Algérie que le Maroc sans qu’elle apporte quoi que ce soit à la situation des Sahraouis». Pour lui, donc, «la seule solution à la crise du Sahara, c’est l’autonomie sous la souveraineté marocaine».
Pour comprendre l’arrière-pensée de Moncef Marzouki, il faut revenir à l’interview que son compatriote, ancien ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, a accordée à notre site en 2014. Mezri Haddad, qui s’était dit convaincu que la Tunisie «ne doit pas espérer grand-chose du Maroc», relevait, à l’occasion du déplacement de Mohammed VI à Tunis, à l’époque, que «c’est d’abord un monarque qui rend visite à l’un de ses sujets devenu, par un caprice de l’histoire, président d’une République non pas bananière mais jasminière». «Puisque nul ne le connaît plus que moi, sachez que, comme son père, sa mère, ses frères et sœurs, Moncef Marzouki est un sujet du roi, puisqu’il porte la nationalité de ce royaume.» «Du temps de son combat mythique pour les droits de l’Homme, il a toujours épargné Hassan II dont on connaît la ferveur démocratique et l’attachement aux droits de l’Homme», s’était moqué Mezri Haddad.
«Celui qui s’est fait longtemps passer pour un prophète des droits de l’Homme cultive une admiration bien républicaine pour les rois comme ceux du Maroc, et même pour les roitelets, notamment Hamad Ben Khalifa dont il a été un vulgaire mercenaire», avait déploré Mezri Haddad, en expliquant que Moncef Marzouki «s’est trouvé un nouveau parrain en la personne de Mohammed VI» après le renversement de l’émir du Qatar par son fils et le limogeage de son Premier ministre.
Quel crédit accorder à un «cancre politique» et un «être imprévisible et versatile», dixit Mezri Haddad ? Assurément aucun.
N. D.
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