Main basse sur les richesses du peuple sahraoui par le Makhzen marocain
Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Le 22 septembre 2022, la Cour africaine des droits humains et des peuples a assené un coup de massue au Makhzen marocain en rendant un arrêt déclarant que l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc est une violation du droit à l’autodétermination et à l’indépendance et que tous les Etats sont dans l’obligation d’aider le peuple du Sahara Occidental dans sa lutte pour l’autodétermination. «Les Etats défendeurs, et en fait, tous les Etats parties à la Charte et au Protocole, ainsi que tous les Etats membres de l’UA ont la responsabilité, en vertu du droit international, de trouver une solution permanente à l’occupation et d’assurer la jouissance du droit inaliénable à l’autodétermination du peuple sahraoui, de ne rien faire qui reconnaîtrait une telle occupation comme licite ou l’empêcherait de jouir de ce droit», lit-on dans la décision (paragraphe 323) (1).
Tifarit, Guelta Zemour, Gdeim Izik, Walid El Batal : on s’en souvient
Les pays qui ont combattu le colonialisme et qui se souviennent de leur lutte ne peuvent que soutenir la juste cause des peuples sahraoui et palestinien. Ce mardi 18 octobre, le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, ancien syndicaliste qui a connu la prison sous le régime de l’apartheid, a reçu le président sahraoui, Brahim Ghali, avec honneurs, lors de sa visite à Pretoria, allant jusqu’à faire tirer du canon en hommage à la lutte sahraouie. Le président Ramaphosa a réitéré son soutien au peuple frère du Sahara Occidental en déclarant que «la décolonisation du Sahara Occidental est essentielle pour parvenir à une Afrique libérée du colonialisme» et que «l’Afrique du Sud maintient sa position de principe sur le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui inscrit dans la Charte des Nations unies et l’Acte constitutif de l’Union africaine». Ce qui, bien évidemment, a fait pousser des cris d’orfraie aux plumitifs du Makhzen qui vomissent leur bile sur le chef d’Etat sud-africain. Et ils ont même le culot de dire qu’ils ont toujours soutenu Mandela. Quand on voit la façon dont le régime voyou du Maroc a traité la Tunisie en rappelant son ambassadeur parce que le président tunisien, Kaïs Saïed, avait reçu Brahim Ghali, on se demande pourquoi la réaction du Makhzen est différente cette fois-ci. Rappelez donc votre ambassadeur, bande de couards !
Quant à l’Algérie, elle se souvient de la longue nuit coloniale dont elle a pu sortir grâce à une épopée inouïe qui a inspiré bien des mouvements de libération à travers le monde, et elle s’est toujours rangée du côté des peuples opprimés que sont le peuple sahraoui et le peuple palestinien. Quatorze factions palestiniennes se sont d’ailleurs réunies à Alger sur l’invitation du gouvernement algérien et ont signé, ce jeudi 13 octobre, la «Déclaration d’Alger» en présence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et de nombreux diplomates accrédités. Cette réunion, qui s’est déroulée sous l’égide algérienne et qui a débouché sur une réconciliation des factions palestiniennes permettant de jeter les bases de l’édification d’un Etat palestinien, a été saluée par la communauté internationale dont le secrétaire général de l’ONU et l’UE.
Concernant le peuple sahraoui, l’Algérie a toujours soutenu le principe de l’autodétermination du Sahara Occidental et son indépendance, se conformant à la centaine de résolutions de l’ONU appelant au respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, et lui a même donné un espace où s’abriter lorsque les hordes sauvages marocaines (25 000 soldats) ont envahi son territoire le 31 octobre 1975 dans l’indifférence totale de l’Espagne franquiste. On n’oublie pas les bombardements au napalm et au phosphore blanc en février 1976 quand l’aviation militaire marocaine a bombardé les camps sahraouis à Tifarit, Guelta Zemour et Umdrega. On n’oublie pas non plus, plus proche, le démantèlement criminel du camp de Gdeim Izik, près de Laâyoune, le 8 novembre 2010, avec 36 Sahraouis tués et 163 autres détenus, dont des militants des droits de l’Homme qui ont été lourdement condamnés et soumis à la torture, comme ont alerté plusieurs ONG, telles que Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International qui sont pourtant des outils de l’empire.
On ne compte plus les exactions commises par les forces marocaines à l’encontre des Sahraouis. Nous avons déjà évoqué la militante sahraouie des droits de l’Homme Sultana Khaya dans deux articles précédents, ainsi que les reportages effectués par la presse alternative américaine Democracy Now. Voici un autre exemple, celui du journaliste de Smara News et militant sahraoui pour l’autodétermination, Walid El Batal, éjecté de sa voiture le 7 juin 2019 par les forces du Makhzen, battu et emmené au poste de police où il a subi de multiples sévices. Cette arrestation musclée et la torture infligée au journaliste sahraoui pendant sa détention ont alerté le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire qui a réclamé le 8 février 2021 sa libération immédiate, estimant que le tribunal marocain qui l’avait condamné n’était «ni indépendant ni impartial». Human Rights Watch et le Washington Post ont publié des rapports mettant à mal les allégations marocaines selon lesquelles El Batal était un «criminel violent» et son cas a été renvoyé au rapporteur spécial des Nations unies sur l’indépendance des juges et des avocats marocains. (2)
Bien sûr, le cas de Walid El Batal n’est pas unique. Ils sont des milliers à subir la répression coloniale marocaine. Quand on voit la façon dont les forces marocaines ont tabassé les migrants qui essayaient d’entrer à Melilla le 24 juin dernier, faisant des dizaines de morts qui ont d’ailleurs été enterrés à la sauvette pour éviter toute enquête gênante sur le nombre de tués mais aussi sur la façon dont ils sont morts, on ne peut que comparer les méthodes fascistes marocaines à celles de leurs maîtres sionistes qui leur ont appris comment massacrer des civils en toute impunité. On apprend, par ailleurs, que 15 migrants soudanais qui ont survécu à ce passage à tabac ont été condamnés à de lourdes peines de prison par la «justice» marocaine qui a rendu son verdict dans la nuit du 12 au 13 octobre pour «entrée illégale sur le territoire marocain» dans l’intention de se rendre en Europe, de «violence contre des agents de la force publique» et de «refus d’obtempérer». Donc, comme nous l’avons écrit dans l’un de nos articles consacrés à ce massacre à ciel ouvert, non seulement le Maroc attire les migrants jusqu’à organiser, via des groupes mafieux de trafiquants d’êtres humains et même via Air Maroc, des Tour Operator de la migration pour faire pression sur l’Europe et en obtenir des subsides, mais les pauvres diables qui ont cédé au chant des sirènes se font soit tabasser à mort, soit incarcérer dans les prisons infâmes du régime féodal marocain.
Le Sahara est «marocain» : chimères, chimères
Le Maroc, nous le rappelons, tout comme l’entité criminelle sioniste, ne reconnaît pas les frontières existantes et justifie sa colonisation du Sahara Occidental par un narratif qui n’a d’autre sens que celui de s’approprier les richesses d’un territoire qui ne lui appartient pas, qui ne lui a jamais appartenu et qu’il perdra tôt ou tard. Toutes les histoires selon lesquelles le Sahara est «marocain» depuis la nuit des temps ne sont que chimères et délires dus sans doute à une trop grande absorption de substances hallucinogènes et illicites. Le fait est que les dirigeants de cette entité voyou ne rêvent, comme tous les gangsters et mafieux de la création, que d’expansion territoriale jusqu’à lorgner une partie de l’Algérie – mais qu’ils osent donc ! – et de phagocyter la Mauritanie, et exploitent sans vergogne les richesses du Sahara Occidental, brandissant comme un talisman leur credo : le «Sahara marocain». Voyons donc d’un peu plus près de quoi il retourne.
Tout d’abord, afin d’attirer la population marocaine dans les territoires sahraouis, le Maroc n’a pas lésiné sur le développement du territoire en déployant de grands travaux d’infrastructure. Le nerf de la guerre étant, bien entendu, l’énergie, le pétrole et le gaz, les importations sont extrêmement importantes pour les grandes industries du Maroc et son armée d’occupation. Les deux principales sociétés d’exportation pétrolière au Maroc sont Cepsa et Repsol, multinationales espagnoles du pétrole et du gaz. Près d’un demi-million de tonnes de produits pétroliers ont été débarqués dans les ports de Laâyoune et de Dakhla en 2021. Les produits pétroliers sont indispensables au Maroc pour maintenir son occupation du territoire et servent principalement à alimenter les véhicules, moteurs et navires qui participent au pillage du territoire sahraoui, ou sont utilisés à des fins militaires par l’armée marocaine. Ces transports sont effectués principalement par deux compagnies maritimes que sont Wisby Tankers, une compagnie suédoise dont les pétroliers battent pavillon norvégien et, la plus impliquée, la compagnie française Sogestran appartenant à la famille Girardet du Havre qui a transporté, à elle seule, un tiers de la totalité du pétrole expédié au Sahara Occidental.
Quant au gaz, l’exportation totale vers le Sahara Occidental s’élevait en 2021 à environ 47 000 tonnes sous forme de GPL, principalement en provenance des Pays-Bas qui sont le plus important fournisseur de gaz, mais aussi des Etats-Unis, de France, de Croatie, d’Espagne, de Belgique, d’Italie et de la République démocratique du Congo. Le gaz importé sert à soutenir les infrastructures et les industries de l’occupation illégale du Sahara Occidental. Les principales sociétés impliquées dans le transport sont BW Epic Kosan, une filiale du géant BW Group, entreprise norvégienne spécialisée dans le transport maritime d’hydrocarbures, Wisdom Marine Group, une entreprise taïwanaise, et Stealth Corp, une compagnie maritime grecque.
Le ciment est aussi crucial pour la construction, que ce soit à usage gouvernemental, militaire et civil, et trois cimenteries sont implantées à Laâyoune. La société allemande HeidelbergCement – plus gros producteur allemand de ciment, répertorié comme le 2e plus grand groupe cimentier (200 millions de tonnes/an) après LafargeHolcim (340 millions de tonnes/an) – contrôle les sociétés CIMAR (Ciments du Maroc) et CIMSUD (filiale du groupe Anouar Invest). Cette dernière unité a une capacité de production de 500 000 tonnes par an et a été construite par une autre société allemande, ThyssenKrupp. La multinationale franco-suisse LafargeHolcim possède également une unité de broyage de 200 000 tonnes par an. Le clinker utilisé pour toute cette industrie provient du Portugal.
La famille royale marocaine siphonne les richesses du Sahara Occidental
L’électricité est un élément essentiel dans l’économie coloniale. La Maroc, qui se présente au niveau international comme un champion en matière d’énergies renouvelables est en train d’installer un grand projet énergétique sur les terres occupées du Sahara Occidental. Et c’est Nareva, la compagnie d’énergie éolienne détenue par la SNI holding appartenant à la famille royale marocaine, qui est propriétaire des grands parcs éoliens. Toute cette énergie est utilisée par les industries qui pillent les ressources non renouvelables du territoire sahraoui et offrent des opportunités d’emploi attirant davantage de colons du Maroc. L’électricité produite pourra également être exportée à l’étranger, notamment vers l’Union européenne qui en a un cruel besoin vu l’incompétence des dirigeants européens soumis au diktat de Bruxelles. Plusieurs sociétés étrangères sont impliquées dans la construction de parcs éoliens dont, pour les plus importantes, GE Renewable Energy, filiale de la société américaine General Electric, ainsi que la société britannique Windhoist, l’italienne Enel et la germano-espagnole Siemens Gamesa. Bien sûr, tous ces parcs éoliens sont gérés par EEM (Energie Eolienne du Maroc), filiale de Nareva. Parmi ces parcs éoliens, citons Tarfaya, d’une puissance installée de 300 MW, et Aftissat, situé à 50 km au sud de la ville de Boujdour, d’une puissance installée de 200 MW, et Foum El Oued, l’un des premiers parcs éoliens mis en service par Nareva près de Laâyoune pour 50.6 MW de puissance installée.
Le Maroc table également sur le potentiel solaire du Sahara Occidental. Deux centrales solaires photovoltaïques d’une capacité combinée de 100 MW sont opérationnelles. Le site de 80 MW de Laâyoune et celui de 20 MW de Boujdour ont été développés dans le cadre du projet NOOR PV I, réalisé par un consortium mené par ACWA Power (Arabie Saoudite), en partenariat avec Shapoorji Palloni (Inde), Chint Group (Chine), Sterling & Wilson (Inde) et Astroenergy (filiale de Chint Group). Parmi les centrales solaires implantées au Sahara Occidental, citons Noor à Laâyoune et Boujdour (100 MW en photovoltaïque).
Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises la région de Dakhla dans différents articles ici et là. Nous savons que Dakhla est le premier fournisseur de produits de la mer au niveau national et même sur plusieurs marchés étrangers dont l’UE. Le roi du Maroc a aussi intensifié l’agriculture en faisant des appels d’offres visant à attirer de nouveaux colons pour cultiver les terres sahraouies. D’énormes quantités de produits de la pêche sont transportées par camions dont l’appartenance est soigneusement cachée dans des allers-retours entre les ports de Dakhla et Laâyoune et les ports du Maroc et de Mauritanie. Des flottes entières sont utilisées pour exporter les phosphates, le sable, les terres rares, la farine et l’huile de poisson, ainsi que du poisson congelé, les produits agricoles, etc. On trouve par exemple la société française CMA CGM, spécialisée dans le transport maritime en conteneurs implantée à Marseille, qui dessert notamment Dakhla et permet l’exportation de poissons surgelés vers l’Europe. Les compagnies aériennes desservant essentiellement Dakhla et dans une moindre part Laâyoune sont Royal Air Maroc, Binter Canarias, Transavia.com France, et Air Arabia Maroc. Par ailleurs, c’est Alcatel Submarine Networks, filiale française de Nokia, qui a posé des câbles télécoms depuis Dakhla et les études préliminaires d’exploration des fonds marins avaient été réalisées par la société néerlandaise Fugro. Car Dakhla est aussi un site touristique de prédilection pour les amateurs de sports nautiques, et un lieu de villégiature où l’on organise des festivals et, nous l’avons vu dans nos précédents articles, un endroit où l’on cherche à favoriser l’implantation de colons européens en proposant l’accueil en maisons d’hôtes, locations Airbnb, et hôtels.
Les ports de Laâyoune et de Dakhla sont gérés par la Société d’exploitation des ports SA (ou Marsa Maroc) appartenant pour 60% au gouvernement marocain et est inscrite à la Bourse de Casablanca. Comme la grenouille qui se prend pour un bœuf, le Maroc envisage d’ici 2030 d’apporter des développements majeurs dans les territoires occupés, en particulier dans le port de Dakhla où un mégaprojet d’aménagement doit voir le jour visant à ancrer davantage le développement économique et industriel de la région dans tous les secteurs de production, soit la pêche, l’agriculture, les mines, l’énergie, le tourisme, le commerce, l’industrie manufacturière, etc. et bien sûr, pour renforcer la colonisation du Sahara Occidental.
De la diplomatie de la Mamounia à la diplomatie de l’éolienne
Nous aurons l’occasion de revenir sur le pillage des richesses du peuple sahraoui, car ce que nous avons dévoilé ici n’est qu’une petite parcelle de l’exploitation coloniale des ressources sahraouies par le royaume féodal du Maroc qui s’allie avec des entreprises étrangères, lesquelles, alléchées par l’appât du gain, feignent ignorer qu’elles participent à l’occupation illégale du Sahara Occidental. Or, quoi que martèle le Makhzen du matin au soir et du soir au matin, le Sahara Occidental n’a jamais appartenu, et n’appartiendra jamais, au Maroc. Quand on revendique une terre, on se bat et on meurt pour elle. Où sont vos martyrs, bande de lâches ? Quand vous êtes-vous battus pour quoi que ce soit ? Le Maroc, vous l’avez reçu d’un Français, Lyautey, dont la statue trône encore à Casablanca. Ce même Lyautey qui vous a montré sa considération en faisant construire le plus grand lupanar du monde à Bousbir. Allez, citez-nous vos martyrs ! Vous ne pouvez pas, car il n’y en a pas. Votre histoire n’a aucune gloire. Vous n’arrêtez pas d’attaquer l’Algérie à longueur de colonnes dans vos journaux et sites orduriers alors que vous n’êtes bons qu’à lécher les babouches d’un roi d’opérette ivrogne, jouisseur, dépravé, et à vous prosterner devant vos maîtres sionistes qui vous font danser comme ils veulent. Le mensonge, la veulerie, la trahison, et le déshonneur sont inscrits dans vos gènes. Vous n’êtes que des laquais poltrons.
Car le Makhzen en pleine déroute tape à tort et à travers en faisant feu de tout bois contre l’Algérie, que ce soit en se vantant d’organiser un sommet du Néguev à Dakhla pour essayer de rivaliser avec le Sommet arabe organisé à Alger, ou encore en se saisissant de l’affaire du retour des crânes en Algérie, il n’en rate pas une pour calomnier l’Algérie et son armée. De plus, non content de piller le Sahara Occidental, le Makhzen veut piller notre patrimoine. Même le maillot de l’équipe nationale algérienne de football a été sujet à polémique. Bande de voleurs, vous vous appropriez notre histoire et nos traditions sans vergogne, tout vous appartient, le raï, la musique andalouse, la mode vestimentaire traditionnelle, notre cuisine, et j’en passe. Tout est récupéré par ces sangsues. Comme votre plouc «historien» fasciste Bernard Lugan, grand admirateur de Hitler et Mussolini et conseiller du minable Zemmour, tout aussi fasciste, qui déclare que l’histoire d’Abdelmoumen appartient au Maroc. Même Zidane et Benzema sont devenus marocains. Tout est bon à prendre. De vrais rapaces ! Votre royaume marocain n’est qu’une vieille relique qui est passée de la diplomatie de la Mamounia à la diplomatie de l’éolienne en brassant du vent. Votre acharnement envers l’Algérie relève de la psychiatrie car pas un jour ne passe sans que vos torchons habituels s’échinent à cracher leur venin sur notre pays. Soignez-vous !
Le temps de la lutte est venu… viendra le jour de la liberté
Nous arrivons à la date symbolique du 1er Novembre qui commémore le début de la lutte engagée par nos braves chouhada pour rendre la terre algérienne à son peuple. C’est cette date qui a été retenue pour organiser à Alger la réunion du Sommet arabe qui marque le retour de l’Algérie sur la scène internationale comme élément incontournable de la diplomatie internationale. De nombreux chefs d’Etat arabes ont confirmé leur présence, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Il semble qu’après bien des atermoiements Mohammed VI sera présent. Nous espérons que les autorités algériennes refuseront d’ouvrir le couloir aérien permettant au roi du Maroc et à sa clique d’entrer en Algérie directement. Qu’il fasse donc le détour par la Tunisie. Et nous recommandons aussi à nos services de renseignement de garder un œil sur les agissements de cet ennemi historique de l’Algérie et de sa délégation. N’oublions pas que son père Hassan II a espionné la coalition arabe au profit de l’entité sioniste d’Israël lors de la préparation de la guerre des Six Jours en enregistrant les pourparlers comme un vulgaire mouchard. Cela étant, que le roi des dealers vienne ou pas, avec ou sans Abu Azaitar, cela ne changera rien au sommet, ce roi d’opérette n’est jamais qu’un sous-fifre aux ordres de ses maîtres sionistes. Et d’après nos sources, l’Algérie ne reviendra pas sur ses décisions concernant l’arrêt de fourniture de gaz, les relations diplomatiques stoppées et la frontière fermée. Et cela ne changera pas tant que cette entité voyou continuera à exploiter la richesse du peuple sahraoui et à l’opprimer.
Comme le peuple algérien l’a fait pour libérer son pays, le peuple sahraoui sait se battre, ainsi que le peuple palestinien. Ce mercredi, un jeune Palestinien de 22 ans, Uday al-Tamimi, a offert sa vie pour sa patrie avec un courage exemplaire. Il est mort en martyr et est devenu une véritable icône pour la jeunesse palestinienne. Désormais, le temps de la lutte est venu et viendra le jour où tous les colons parasites seront éjectés hors des territoires sahraoui et palestinien, comme l’Algérie a renvoyé naguère la France coloniale de l’autre côté de la Méditerranée.
M. A.
1- https://www.african-court.org/cpmt/storage/app/uploads/public/632/e0f/3ad/632e0f3ad580e748464681.pdf
2- https://www.genmirror.com/ytp/browse.php?_u=5YtvF0xTPodX19bAkwHJdvLE4%2Fvmim6Q5OUmc7bK9UWmiWtt4qahCt7NuCMu2nG%2F0N1Tdt5WrA%3D%3D&gmt=aHR0cHM6Ly93d3cuZ2VubWlycm9yLmNvbS95dHAvdmlkZW8ucGhwP3ZpZD1TbWVwTS0zMU05VQ%3D%3D&gmt2=ZVp3bkhJWHo2NkpwMGgzd0x6MFFudDZadjJYdEltZ2xBa3k1TExRcnVtTkNzOGFVemtrQzdUOGtIM1N1MndVS1FTR0ZKZ2lXRVl1azRlSUp1REZ1dUFaSVJPRkxxSnpJZWZYcHcxS2JaQ25nQXVrR2VoT2poeWxKRmNKWjVRVDl8MTY2NjA5NjgxMnwyYTAyOjI3ODg6N2M4OjRhZDoxY2RiOjI4NGM6NzM3ZTpjMDVhfG5wazBlcmdiOXU3aXZlbjBtb2pvMmhubjdv
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