Ce qui pousse l’Arabie Saoudite à adhérer aux BRICS

Poutine BRICS
Vladimir Poutine et Mohammed Ben Salmane. D. R.

Une contribution d’Ali Akika – L’éventuelle adhésion de l’Arabie Saoudite aux BRICS n’a pas eu l’heur d’exciter la curiosité d’une certaine presse qui ne semble pas évaluer à sa juste importance cette information. Elle a préféré mettre l’accent sur la colère des Américains contre l’Arabie Saoudite qui vient de s’associer avec le «diable» (la Russie) pour diminuer la production de l’Opep+ de 2 millions de barils. Pourtant, une adhésion à une organisation où la Russie et la Chine en sont des piliers va constituer une sorte de Triangle des Bermudes (1) qui va être à l’origine des tempêtes dans les mers où sillonne le pétrole, denrée stratégique pour les gloutonnes industries de l’Occident. Avec la crise de l’énergie, une conséquence de la guerre en Ukraine, cet Occident qui fait preuve d’une grande «intelligence» politique se coupe du pétrole/gaz russe qui vient de recevoir le renfort de l’Arabie. Et le plus beau, c’est que le grand Oncle Sam, lui, ne vient pas au secours de l’Europe qui doit payer le gaz américain quatre fois plus cher. Et l’Occident, temple du capitalisme, trahit et son idéologie libérale et les lois du marché censées réguler les activités économiques.

En effet, l’Union européenne veut fixer et imposer le prix du gaz au propriétaire de ce gaz. C’était possible, ça eut existé quand on pouvait se servir sur le terrain sous la protection des armées occidentales. «Intelligence» politique donc car la guerre en Ukraine était censée détacher la Russie de la Chine et raffermir l’unité de l’Europe et son alliance avec les Etats-Unis. Résultat des courses, les divergences éclatent au grand jour à Bruxelles et fait tanguer le couple franco-allemand. Ces événements ne sont pas les fruits du hasard mais sont enfantés par l’histoire ignorée ou mal digérée par des esprits aveuglés par la suffisance qui trône sur leur nombril… On le voit à travers les analyses des bureaux de liaison des services de renseignements reliés par les canards boiteux de l’information. Ces derniers ne sont en vérité que les caisses de résonance de la frivolité des sociétés qui tournent le dos aux fracas des guerres tant que celles-ci faisaient des victimes ailleurs.

Mais revenons à l’Arabie dont les positions politiques retiennent l’intérêt et trouvent leurs origines à la fois dans les remous géopolitiques mais aussi dans l’histoire du Moyen-Orient et donc de l’Arabie. Ibn Khaldoun nous aide à saisir l’importance de l’histoire. Il a noté avec une singulière pertinence l’utilisation de l’histoire pour distraire certaines castes, contrairement aux esprits libres qui s’efforcent d’accéder à la vérité qui s’écoule précisément dans le fleuve de l’histoire. On le voit actuellement où des vérités tentent de contrer les idées moisies qui alimentent la «pensée» d’aujourd’hui.

Voyons les facteurs géopolitiques et géostratégiques qui ont poussé l’Arabie a osé déplaire à son allié-protecteur. A travers son entreprise pétrolière Aramco, l’Arabie s’est quelque peu libérée de l’étouffement des entreprises américaines pétrolières et influentes dans le circuit financier américain. La création de l’Opep lui a fourni l’occasion d’imposer son poids comme producteur et exportateur de pétrole. Viennent ensuite ses problèmes de sécurité. L’Arabie monarchique et féodale s’est senti menacée par les révolutions qui se sont débarrassées des monarchies avec la défaite du colonialisme occidental, Egypte, Irak, Syrie, Yémen, etc. Elle a donc monnayé sa sécurité avec l’Angleterre et les Etats-Unis, évidemment intéressés par la défense de leurs propres intérêts pétroliers. Avec la révolution islamique en Iran, l’Arabie avait besoin plus que jamais des Etats-Unis pour sa sécurité. Les contentieux politiques entre les pays du Golfe et l’Iran, héritage de l’Histoire (territoires, communauté ethnique ou religieuse) se sont aggravés avec les enjeux pétroliers et le contrôle de la navigation dans un golfe d’où transitent le pétrole et le gaz qui alimentent l’Europe. L’installation de l’Etat d’Israël dans la région a complexifié les problèmes entre les pays arabes, d’une part, et l’environnement international, d’autre part. Cette architecture léguée par l’histoire et les facteurs géopolitiques ont ouvert la voie à l’intrusion de puissances étrangères, lesquelles ont pesé, et pèsent encore, sur la région. Notamment sur l’Arabie à la fois comme pays où naquit l’islam et principal producteur mondial de pétrole.

Dans cette architecture de la région, l’Arabie s’est trouvée dans le camp des Etats-Unis contre les révolutions et bouleversements qui traversaient la région, Irak, Syrie et au Yémen où elle s’est opposée à l’Egypte, venue au secours des républicains contre le Yémen féodal du Nord. L’étonnement suscité par la baisse du pétrole de l’Opep et l’adhésion annoncée est due précisément à l’histoire et à la géopolitique qui ont structuré les alliances de l’Arabie avec l’Occident. Mais l’étonnement baisse d’intensité quand on regarde de plus près l’environnement international bouleversé par la mondialisation. Celle-ci, ô paradoxe dominée par les Etats-Unis a fait surgir un rival de taille, la Chine. Et dans son obsession de contrer la Chine, les Etats-Unis s’octroyaient des droits sans vergogne à coups d’embargo, de sanctions et de menaces. Cette politique handicapait les alliés, symbolisée par la sanction de la banque française BNP équivalent à 10 milliards de dollars. La guerre en Ukraine ajouta la Russie dans la liste des pestiférés. Contrer la Chine, isoler la Russie, interdire au monde de commercer en dehors du dollar ne pouvaient que faire réagir le monde.

Un pays comme l’Arabie dont l’économie repose sur le pétrole ne peut pas assister à la dégringolade du prix du baril et commercer uniquement en dollars. Ce pays a dû se préparer aux menaces des Etats-Unis (refus de vendre les fameux avions F-35). Vu son poids pétrolier ajouté à celui de la Russie, deux pays dont ne peuvent se passer une Europe assoiffée de ce carburant. Quant à la Chine, elle est un bon client doté d’une devise, le yuan admis sinon recherché pour échapper au gendarme dollar. Avec le glissement des rapports de force dans le monde, l’Arabie peut se passer des F35 et ne risque pas de connaître un type d’invasion, comme l’Irak. Ainsi, rejoindre les BRICS qui attirent des pays comme la Turquie et l’Iran, c’est à la fois un geste politique mais aussi économique. Les BRICS rassemblent plus des deux tiers de la population du monde, produisent en abondance pétrole et gaz, de la haute technologie et, cerise sur le gâteau, peuvent ou pourront commercer entre eux, sans passer sous les fourches caudines du dollar.

La posture de l’Arabie apparaît à la fois paradoxale et une nécessité. Paradoxale car elle brise des liens avec un allié dont elle dépend et ressent la nécessité de s’adapter aux nouveaux rapports de force dans le monde. Ses paradoxes se nichent dans son histoire et sa géographie. Ces deux données améliorent ses relations avec l’Iran tout en ayant l’appui des Etats-Unis. Ce pays vit en maintenant un équilibre relatif avec le voisinage et l’alliance envahissante des Etats-Unis. Cet équilibre a commencé à basculer et s’est traduit par une baisse de tension avec l’Iran et une méfiance de l’Oncle Sam, méprisant et surtout peu fiable. Les Etats-Unis ne cachent pas leur intention de déménager vers le Pacifique où la Chine les empêche de dormir. La méfiance vis-à-vis des Etats-Unis est corroborée par leur abandon de pays «amis» comme l’Afghanistan. Ce basculement a été facilité par l’attitude de l’Iran, qui clame son désir de renouer avec les pays arabes du Golfe et que les contentieux de l’histoire, notamment religieux, ne sont ni dans son logiciel politique ni une priorité de son agenda. Ce discours politique et de haute teneur stratégique est crédible car l’Iran ne se sent pas menacé militairement par ses voisins et leur envoie des signaux sur son objectif politique prioritaire, le départ des troupes américaines de la région… Quant aux problèmes économiques, l’Arabie ne supporte pas apparemment d’être soumise aux règles américaines, aussi bien relatives au niveau de sa production pétrolière que l’utilisation d’autres devises dans ses relations commerciales. Et en adhérant aux BRICS, l’Arabie s’offre le marché des pays adhérant à cette organisation. Avec les potentielles adhésions de la Turquie et de l’Iran, l’Arabie se donne les moyens de baisser tensions avec son environnement immédiat avec ces deux pays…

Voilà donc les buts recherchés par l’Arabie en adhérant aux BRICS. Desserrer les contraintes d’un allié arrogant et pesant, se donner les moyens grâce à son pétrole et à son statut d’être le lieu de naissance de l’islam, d’accéder à un autre rôle comme acteur important dans une région qui n’est ni prête ni près de perdre sa position stratégique. Se libérer des liens lourds de dépendance tout en maintenant une position enviée politiquement et stratégiquement, telle est l’ambition du jeune prince héritier de l’Arabie. Le chemin est semé d’embuches tant que la Palestine restera une blessure. Il faut espérer que ces pays du Golfe intègrent la leçon d’histoire d’Ibn Khaldoun citée plus haut. Oui, l’histoire ouvre des horizons à condition de faire aussi la guerre au système et à la culture féodale qui fragilisent la résistance des peuples… Mais là, c’est un autre problème qui relève de l’histoire de ces peuples. Les Première et Seconde guerres mondiales ont été des ruptures historiques au niveau mondial qui leur ont permis de se libérer du colonialisme. Un dernier mot, le Sommet du monde arabe le 1er et le 2 novembre 2022 est à surveiller. Il fournira des signes sur l’attitude de l’Arabie prise entre les exigences de ses alliances d’aujourd’hui et ses désirs d’élargir les champs d’action dans ses relations internationales.

A. A.

1- Le triangle des Bermudes est une légende qui rapporte que les bateaux disparaissaient dans les Caraïbes sans qu’on ait révélé encore les raisons de ce mystère.

Comment (16)

    Chark
    26 octobre 2022 - 17 h 09 min

    Je crois savoir ( mais je peux me tromper ) que l’organisation des BRICS rejette les demandes d’adhésions des pays qui sont allié à l’otan , qui abrite des bases de l’otan sur leur soll , et qui s’opposent à la dédollarisation ( rejet du dollar ) dans les échanges commerciaux entre les pays membres .

    Belveder
    25 octobre 2022 - 15 h 14 min

    La Concept d etat n existe pratiquement plus en terme économique
    C est des groupes géants qui n ont nationalité ni origine ni obéissance Sauf à la finance et au conseil d Administration

      Anonyme
      25 octobre 2022 - 18 h 13 min

      Oui c est pas faux et c’est ce que Macron essaie de faire avec sa réforme sur les diplomates, lui et les banques qui sert veulent plus des ambassadeurs mais des businessman pour l intérêt de la France et son économie.Cedt une vision capitaliste libéral bien occidental en fait il change de méthodes ayant usé l ancienne c est à dire faire et défaire pour rester et piller , il faut être gentleman et convaincant maintenant puisque nous sommes plus tt seul en Afrique ou ailleurs mais ça restera bénéfique que pour eux et ceux avec qui ils traitent donc rien ne change ds leurs process sauf qu on utilise plus la force et on soutient plus personne, on s adapte selon le contexte actuel ds ces pays africains et on fait pas trop de bruits maintenant, avant on pouvait on été seul et on décidait seul concernant la France. Ben ça c’est mort donc faut revoir la politique étrangère et la manière la plus appropriée pour la France. J appel ça bifurquer et prendre une autre route adjacente mais qui nous mène à la même destination voulue. Je peux le voir comme ça aussi côté français et occidental depuis les évènements douloureux de la France en Afrique et surtt ces derniers temps , non? L UE certains pays ont voulu suivre Macron sur son G5 sa force spéciale européenne et ils ont du quitter les lieux au Mali et ont vu que le Macron et sa France était en fait plus un boulet qu autre chose. Regardez les maintenant ces loups hier en meutes derrières leur loup Alpha ( France) ben v est devenus des loups solitaire ben oui chacun pour sois en vérité et c est ça qu il faut dire aussi. Ça reste des loups quoiqu il en soit.Donc tt ces loups s approchent du lion l Algerien pour s excuser d avoir fait sans son autorisation pour les autoriser à marcher et chasser sur son terrain ou ces plates bandes , bande Sahélienne Mali Lybie ect . Le lion américain l Ours Russe et la panda chinois ont tjrs su qu il faut respecter le maître des lieux et pas jouer au coq français et srtt chez les autres. Vous les avez vu tous ces européens ensuite débarquer en Algérie ,les grdes puissances bien avant pour trouver un compromis entre lions et faire les choses avec le consentement du lion de ka réserve sauvage en question. Tu vois qd vous vous changer de manières ou de méthode , nous gardons l instinct animal et vous regarderons tjrs comme des chasseurs avt tout.C est une image.

    dz
    25 octobre 2022 - 14 h 24 min

    arabie seoudite pas fiable du tout la preuve la defection au sommet d alger surtout le 1er novembre date anniversaire du declenchement de la lutte a mediter!!!!!! j ai pas du tout confiance en lui

    dz
    25 octobre 2022 - 12 h 51 min

    ne pas vendre la peau de lours avant de l avoir tuer les yankees ont plus d un tour dans leur sac et franchement je pense que l arabie seoudite ne fais pas le poids les yankees vont creer des troubles en arabie seoudite comme partout quand leur interet est touche et ce debarasser de salmane pour placer une marionnette commes toujours je pense pas que l arabie vont pas se separer des americains ou ils ont leur interet de plus le rapprochement des emirats avec l entitee sioniste avec l aprobation de l arabie seoudite est la pour le demontrer l arabie seoudite dans lesbrics vous rigolez ou quoi? l algerie surement les pays du golfe sont pro americains jusqu au bout des ongles et ca vas pas changer

    Au B.R.I.C.S L'Arabie Saoudite est aux USA ce que le Maroc est à la France dans le projet du .. .
    25 octobre 2022 - 12 h 06 min

    … Grand Maghrèbe, sans quoi, les USA l’auraient déjà explosés dans l’œuf !

    Tin-Hinane
    25 octobre 2022 - 11 h 35 min

    C’est que l’Arabie saoudite est sous tutelle anglo-saxonne depuis la 1ère guerre mondiale. Ils ont bien exploité son pétrole et ils ont fait un tabac avec le wahhabisme qu’ils ont répandu comme une traînée de poudre dans tous les pays musulmans et ça a bien pris, surtout en Algérie, pour effectivement étouffer et tuer le panarabisme arabe qui les menaçait eux et leur créature l’entité sioniste. Ils ont réduits des peuples révolutionnaires en médiocres petits bigots. Ils ont assassine le roi Faycal qui n’était pas entièrement d’accord avec leur projet de mort et de destruction et ensuite ils ont joué sur du velours. Les musulmans sunnites dans leur presque majorité ont accepté tranquillement d’adhérer au wahhabisme destructeur et réducteur.
    Alors peut-être que les saoudiens veulent s’affranchir de cette tutelle ce qui serait une bonne chose mais peut-être n’est ce qu’une posture de benselmane, l’avenir nous le dira. Quoiqu’il en soit l’Arabie saoudite a bel et bien trempé dans les massacres de peuples arabes et musulmans et ça il ne faut pas l’oublier.

      emigré
      25 octobre 2022 - 18 h 37 min

      Excellent commentaire ! Pour moi les Saoud sont les pires musulmans que le monde porte … si on doit les considérer comme tels. Le wahabisme est le nouvel islam de ces sunnites, un islam mortifère.

    Mahjoubi
    25 octobre 2022 - 11 h 13 min

    Je serai 100% d’accord avec cet article si on tient compte de quelques points ,
    – l’Europe n’est pas du tout homogène et est militairement et donc politiquement sous protectorat amèricain. Quel rapport entre la Hongrie très ouvertement pro-russe et la Pologne ? Italie :Berlusconi, Savini grands adorateurs de Poutine ..
    – C’est quoi l’occident ? C’lest es USA, l’Europe a ètè divisèe en 2 blocs antagonistes au lendemain de la seconde guerre mondiale.
    – en Amèrique même il ya beacoup de pro-Poutine, à commencer par Trump et ses millions de fans…
    Malheureusement ceux qui paient ce sont les morts et blessés ddes deux peuples quasi-identiques russe et ukrainien.

    L’Amerique est largement autosuffisante en gaz et pétrole, c’est la vieille Europe qui trinque et surtout les pays pauvres qui sont essentiellement concentrés en Afrique.

    PS : en Amèrique si vous possèdez un champ, le terrain vous appartient jusqu’au centre de la Terre, avec son petrole, ses mines de diamanrs et d’or etc … s’il y en a bien sûr !

    Anonyme
    25 octobre 2022 - 9 h 59 min

    Le printemps arabe tombe dans l’escarcelle
    Arabo Saoudien enfin…
    Les U.S.A et l’occident européen se casse la gueule dans le mur des BRIC’S… straight front the big Wall…
    Oh ce matin des magiciens !…
    Oh ce crepiscule des idoles !..

    Anonyme
    25 octobre 2022 - 9 h 56 min

    Maleureusement la production des semi-conducteurs sont pratiquement l exclusivite des USA et de Taiwan..Un embargo sur ces produits signifierait la paralysie de la haute technologie en Chine …Quand a l arabie Saoudite elle est encore pour plusieurs decades dependante des USA…L Occident a joue depuis des decennies sur une rivalite Sunnite/Chiite et l a tres bien soignee en y ajoutant l effet du Wahabisme et l islam politique..pour detruire l ere des leaders arabes nationalistes ..comme l a souhaite Golda Meier…je cite » il faut aider ce qu on appelle l Islam politique pour detruire le nationalisme arabe et propager les haines,les destructions et les conflits ethniques et religieux…. ».

      Anonyme
      26 octobre 2022 - 21 h 24 min

      Vous êtes en retard mon ami. La nouvelle technologie chinoise considère les séminaires conducteurs
      Comme de l ancienne technologie.

    Anonyme
    25 octobre 2022 - 9 h 28 min

    L Arabie Saoudite restera toujours le vassal des États Unis et de la Grande Bretagne.
    Si j étais pays Brics je m en méfierai,les saoudiens sont trop influençables…
    Ils ne sont pas du tout crédibles….ils n ont pas de vision pour un monde «  équitable »
    Leur seul but est de garder la monarchie et leur influence religieuse….
    Tebboune et ceux qui nous gouvernent devraient en tirer des leçons…

      M & Mss
      25 octobre 2022 - 21 h 32 min

      Bonsoir @Anonyme,
      Excellent commentaire!.
      Bien à vous.

    Fodil
    25 octobre 2022 - 8 h 07 min

    Belle contribution de Ali Akika. Comme l’auteur a conclu son article en disant que la posture que pourrait adopter l’Arabie saoudite lors du sommet de la Ligue arabe qui se tiendra à Alger les 1er et 2 novembre prochain pourrait être intéressante à observer, il est utile de rappeler que Mohammed Ben Salmane sera absent pour cause de santé. Mais cela ne remettra pas en cause ses intentions quand à son positionnement sur l’échiquier international.
    De plus, la reconduite de Xi Jinping au pouvoir lors du 20 ème congrès du parti communiste chinois a consacré sa politique volontariste et conquérante mettant à mal un Occident en déclin.
    Enfin, oui à une Algérie intégrant les B.R.I.C.S.

    L’Occident a voulu vendre la peau de l’ours alors qu’il ne pourra jamais le tuer. Il s’est fait tout un film où il s’était vu jouer le beau rôle. Mais, au final, le scénario qui est en train de s’écrire sous ses yeux aveuglés par son arrogance habituelle va le fragiliser encore plus.

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