31e Sommet arabe d’Alger : la sécurité alimentaire arabe au menu

sécurité alimentaire Ibrahim
Ibrahim Adam Ahmed El-Dekhairi. D. R.

Le directeur général de l’Organisation arabe pour le développement de l’agriculture (OADA), Ibrahim Adam Ahmed El-Dekhairi, a affirmé lundi à Alger que les réunions préparatoires au Sommet arabe ont abouti à plusieurs projets de décisions pour la réalisation de la sécurité alimentaire arabe, à travers un programme d’intégration agricole, soulignant l’importance du Sommet d’Alger dans la coordination entre les pays arabes.

Dans une déclaration à l’APS, El-Dekhairi a souligné qu’après avoir pris conscience de l’importance d’assurer leur sécurité alimentaire, les pays arabes ont introduit dans le dossier économique une série de mesures et décisions pour la réalisation de l’intégration agricole, notamment la question de la sécurité alimentaire arabe.

Les principales décisions portent sur «la Grande Zone arabe de libre-échange (GZALE) et l’Union douanière arabe (UDA) pour faciliter le commerce agricole», a-t-il fait savoir.

Plusieurs décisions ont concerné aussi la production agricole, essentiellement celle relative au programme de sécurité alimentaire arabe qui prévoit neuf points essentiels».

Il s’agit, selon l’intervenant, d’«augmenter la production agricole, d’accroître la productivité des récoltes, d’optimiser les systèmes agricoles en place, d’encourager les échanges commerciaux et de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin au gaspillage alimentaire».

Il a souligné, en outre, «l’importance pour la région arabe de prendre, après le Sommet, les mesures requises pour mettre en œuvre les décisions prises au niveau des dirigeants arabes», affirmant que «ces mesures sont suffisantes pour relever le défi et réaliser la sécurité alimentaire».

Rappelant les mesures adoptées par les pays arabes avant le 31e Sommet arabe, en termes de stratégies et de plans généraux, El-Dekhairi a souligné que le Sommet d’Alger a renforcé la coordination entre les différents pays».

R. E.

Commentaires

    Amin99
    1 novembre 2022 - 15 h 54 min

    La croissance démographique, les boulevesements climatiques, l’élévation de la température, les difficultés d’accés à l’eau, la généralisation de la sécheresse sont des facteurs aggravants au développement de la production alimentaire mondiale.
    Les grands pays exporteurs ne pourront probablement plus produire et exporter autant qu’aujourd’hui à cause de tous ces facteurs aggravants qui, avec le temps feront chuter la productivité et les pays importateurs seront les premiers à en souffrir.
    L’Algérie doit prendre conscience des défis qui l’attendent dans les decennies à venir et doit poursuivre la réforme agricole et l’inscrire en sujet prioritaire car avec le temps, la sécurité alimentaire devient un enjeu majeur pour beaucoup de pays et même une question de survie.
    Enfin, ces facteurs vont induire des changements profonds dans nos sociétés, la pauvreté, la famine, l’exode des populations vont encore s’aggraver.
    A bon entendeur

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